cambrioleur/euse débutant/e Messages : 158
| Sujet: Robin, explorateur de Skyrim Lun 12 Oct - 21:23 | |
| - 1. La tempête:
Robin est un chasseur et explorateur bosmer parti très jeune de chez lui à la recherche d'or et d'aventures. Après avoir traversé ses forêts natales et le mystérieux Elsweyr, Robin visitait Bordeciel en compagnie d'un groupe de marchand khajiit. Alors qu'il montait la garde près du feu, un groupe d'horribles givrépaires effrayées l'attaqua par surprise et le contraint à se replier dans les hauteurs. A peine s'était-il débarrassé de ses assaillants que la tempête de neige se leva en furie, Robin courut dans la première ruine venue et alluma un feu pour se réchauffer, il réussit à tuer deux ragnards qui furent hélas son seul repas de la soirée. Alors que la nuit suivait son cours,la tempête ne faiblissait pas et Robin ne parvenait pas à fermer l’œil...
Ce bruit, ce bruit allait me rendre fou ! Le vent ne voulait pas s'arrêter et la neige rentrait dans cette vieille bâtisse nordique, je craignais de m'endormir et de me réveiller enseveli, gelé sous la neige. Je me demandais où pouvait se trouver les khajiit, avaient-ils remarqué mon absence ? Étaient-ils à ma recherche ? J'en doutais. Alors que je m'apprêtais à jeter une de mes dernières bûches dans le feu, un son mit tous mes sens en alerte, quelqu'un parlait :
« Bon sang ! On va crever sous cette tempête et au matin, on ressemblera aux draugr qu'on a tué !
- Que Mehrunes t'emporte Peau Verte ! Trouve-nous donc un abri au lieu de jacasser comme une femelle !
- Là regarde ! Une ruine! Avec du feu ! C'est notre chance ! »
Des bandits, il ne manquait plus que ça. Ces deux imbéciles ne m'avaient pas aperçu, ils se dirigeaient vers l'entrée de mon repaire. Leurs deux ombres se distinguaient déjà à travers le rideau de neige. Je n'hésitais pas, il me restait sept flèches, ça m'en faisait cinq de trop pour ces balourds. Je touchai le premier dans la gorge, il s'effondra sur le sol poudreux dans un dernier râle, son ami orque me surprit, il se mit à couvert derrière un rocher et disparut à ma vue. Après quelques instants, je tentai une sortie pour le prendre à revers, c'est là qu'il m'attaqua, le scélérat m'avait contourné, profitant de la tempête pour passer en toute discrétion, il tenta de me décapiter avec son énorme hache. Heureusement le froid ralentissait ses gestes de guerrier, j'esquivai sans peine et je me jetai dans le fond de ma cachette. Là, ma première flèche le toucha à l'épaule, ce qui lui fit lâcher son arme, la deuxième transperça son cœur, ce crétin allait enfin me laisser tranquille.
J'étais vraiment avancé, me voilà blessé, prisonnier d'une affreuse tempête, en compagnie de deux cadavres encore chaud et avec quatre malheureuses flèches de fer pour me défendre. Je me voyais déjà parcourir les territoires d'Hircine au petit matin, que idiot je faisais d'être parti en Bordeciel en pleine guerre civile, avec ces histoires de dragon qui n'arrangeaient rien ! Cependant le combat m'avait vraiment épuisé, je m'endormis près du feu en rêvant d'un combat de titan entre Ulfric Sombrage et Hircine, priant inconsciemment les divins de bien vouloir me laisser apercevoir le soleil une fois encore.
Les dieux m'ont apparemment écouté, il fait jour, il fait beau et je suis bien vivant, fatigué mais vivant et c'est tout ce qui compte. Les deux imbéciles de hier n'avaient évidemment pas de flèche sur eux, mis à part celles que j'avais moi-même planté dans leur corps et que je ne parvenais pas à récupérer, j'allais donc devoir en trouver ou en fabriquer au plus vite, sinon la prochaine mauvaise rencontre risquait de m'être fatale. Après avoir rassemblé mes quelques affaires, je décidai, arc à la main, de quitter mon abri et de partir en quête d'un village où je pourrais me ravitailler et me renseigner sur la position de ma caravane, qui avait évidemment disparu dans la tempête. Je ne pouvais pas vraiment leur en vouloir, mais j'étais déjà de très mauvaise humeur, et affamé. J'espérais tout de même les retrouver vivant un jour. Après avoir fait quelque pas, je découvris une route pavée, souvent utilisée par les marchands et les groupes de voyageurs, j'en déduisais que mes deux invités de hier soir avaient dû participer à une attaque de convoi la veille et que la tempête les avait surpris en plein pillage, il devait y avoir, quelque part dehors, des coffres débordant d'or et de matériaux précieux ! Hélas, l'heure n'était pas à l'escapade mais à la survie, je restai concentré sur la route. C'est en contemplant les monumentaux sommets de Bordeciel que mon regard fut attiré par un étrange édifice taillé dans la roche, à une dizaine de mètres au dessus de moi, placé sur une pente assez abrupte. La curiosité fut plus forte que la raison, je commençai l'escalade, avec l'impression plaisante de me rapprocher du soleil, dans ces étendues glacées, l'astre de jour était une vision d'espoir. Il ne me fallut pas longtemps pour atteindre l'étrange réalisation, c'était en fait un simple hôtel à Dibella, décoré de quelques offrandes. Dibella n'était pas mon divin favori, je n'appréciais pas trop les dieux en fait, mais s'ils pouvaient m'éviter une mort prochaine, une prière ne serait pas de trop. Ma bénédiction en poche, je faillis partir avant de réaliser que certaines de ces offrandes pourraient m'être utile, après tout, les mortels ont plus de besoin que les dieux, et à vrai dire, j'étais désespéré. Hélas Dibella n'était pas le divin des survivants et je ne pus dérober qu'un vieux livre qui traînait sur l'hôtel, espérant pouvoir le revendre, le reste n'était que fleurs et vaisselles sans valeur. Cet instant de pillage me fit cependant apprécier la vue que j'avais depuis ma position, je voyais la mer des fantômes, absorbant l'horizon, mais surtout, je voyais Aubétoile, j'étais sauvé. La ville m'était auparavant cachée à cause de l'épaisse forêt de pins que je longeais depuis un moment, prisonnier de la forêt d'un côté et de la montagne de l'autre, je ne pouvais voir que droit devant moi, mais à présent je savais exactement par où aller. Il me suffisait de suivre la route, de prendre à gauche, de descendre vers la côte et je serais à l'abri !
Quelle horrible découverte, j'étais à une centaine de mètres d'Aubétoile, je voyais les fumées qui s'échappait des rustiques demeures nordiques et l'odeur de la mer emplissait déjà mes narines peu habituées quand je tombai sur ce groupe de soldats sombrage. Ils avaient été massacrés par la légion et laissés sur la route, en pâture aux loups. Je n'avais pas d'avis sur cette guerre, c'était l'affaire des hommes, pas des elfes, même si le Thalmor, maudit soit-il, ne semblait pas étranger à ce conflit, mais abandonner ainsi ses semblables, sans sépultures, c'était digne des trolls. Cependant, les braves légionnaires n'avaient pas débarrassé leurs ennemis de leurs redoutables flèches d'acier, j'allais m'en charger pour eux. J'en pris le plus possible, récupérant aussi quelque potions, une amulette de Dibella (décidément) et un peu d'or, mieux valait de l'or dans la bourse d'un chasseur que dans celle d'un brigand ! C'est ce que je me disais en dépouillant ces malheureux, mais je n'avais pas le choix. Les habitants d'Aubétoile m'aideraient si j'ai de la monnaie à leur proposer, ou des bras, et encore, les nordiques n'aiment pas les elfes. Mon regard se posa sur le feu capitaine de la troupe, on l'avait égorgé, le sang avait abondamment coulé sur la route et dans le fossé, mais il n'avait pas tâché son armure, sa splendide armure d'écaille. Je pris un moment pour réfléchir, porter l'armure d'un mort, voilà qui ne plairait pas à Arkay ! Ce genre d'armure coûtait une fortune, elle était très rare, l'abandonner me vaudrait sans doute la colère de Julianos, Arkay ou Julianos, il me fallait choisir ! En fait, je me fichais des dieux, j'avais froid, j'avais faim, j'avais peur, cette armure me tiendrait chaud et me protégerait des mauvais coup. Je retirai lentement, de façon presque cérémonielle l'armure du soldat mort, et je l'enfilai caché derrière un arbre, laissant là mes vêtements de fourrure. La voilà correctement installée, je devais avoir fière allure, je me demandais alors ce que mon ami Kharjo penserait de moi, vêtu en guerrier, lui qui portait si bien l'habit de mercenaire. Il me sortirait certainement un de ses stupides traits d'humour khajiit et rirait à gorge déployée. Kharjo me manquait.
J'étais arrivé à Aubétoile, quelle perte de temps. La plupart des commerces étaient fermés, les gens restaient chez eux, j'aperçus quelques mineurs revenant des galeries, il n'y avait même pas de forgeron, moi qui voulait me procurer un nouvel arc, c'était raté. Je pus cependant m'alimenter à l'auberge, occupée par un gérant ma foi sympathique mais fatigué, par un prêtre étrange et par une foule visiblement inquiète, une histoire de cauchemar qui ne m'intéressait pas pour l'instant, moi qui était trop fatigué pour comprendre la conversation. Je louais une chambre pour la nuit, espérant pouvoir faire quelques achats le lendemain.
Enfin une nuit agréable ! Contrairement au reste de la populace, j'eus la chance de ne pas souffrir de mauvais rêve. Après avoir salué l'aubergiste, je décidais de dépenser mes dernières piécettes dans l'achat de quelques potions de soin et de vigueur, atouts indispensables pour mon entreprise, à savoir : retrouver Kharjo et la caravane qui m'avait engagé. La boutique de potions était ouverte, se situant dans le seul angle de la ville, près du musée fermé d'Aubétoile, elle était tenue par une vieille dame s'autoproclamant doyenne de la ville. Comme nombre de vieilles femmes, elle avait la conversation facile et ne me lançait pas de regard agressif comme beaucoup de ses semblables, je pris donc le temps d'écouter ses histoires : elle me parla de son défunt mari, emporté par le froid alors qu'il cherchait une bague magique dans une grotte des environs, une bague d'alchimiste. Je pensai à mon père, lui-même savant alchimiste, qui avait tenté en vain de m'apprendre son art, il aurait aimé posséder un tel artefact. J'éprouvais aussi de la peine pour cette nordique, elle avait l'air d'aimer son mari et puis j'avais failli mourir comme lui, je devinais ce que ce pauvre bougre avait dû ressentir dans les derniers instants de sa vie. Après avoir payé mes potions, je demandais à la veuve un plus d'informations sur l'emplacement de la bague, elle me donna le nom et les positions de la grotte. Au passage, j'en profitais pour lui demander d'hypothétiques nouvelles de ma caravane, mais elle n'en avait pas. Elle m'accompagna jusqu'à la sortie, sans cesser de me conter sa longue vie, je sentais son regard bienveillant sur moi, cela suffit à me convaincre de partir en quête de cette bague des pures mixtures...
Dernière édition par Riddor le Lun 12 Oct - 21:35, édité 1 fois |
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cambrioleur/euse débutant/e Messages : 158
| Sujet: What is ça ?! Lun 12 Oct - 21:34 | |
| Hé hé camarades ! Aujourd'hui un background un peu spécial, puisqu'il s'agit de celui de mon personnage sur le célèbre jeu The Elder Scroll : Skyrim, j'ai nommé : Robin, l'elfe sylvain explorateur ! Cette histoire évoluera en fonction de mon avancée sur le jeu (que j'ai déjà fini 3 ou 4 fois), c'est à dire lentement Pour ceux qui connaissent, vous pouvez voir cela comme un let's play narratif, avec du RP tout ça tout ça Pour ceux qui ne connaissent pas Skyrim, foncez, ou venez découvrir le jeu sur cette aventure, j'espère que cela vous donnera envie ! Pour info, les mots en gras sont propres au monde de TES, si voulez des infos, tout est dispo sur Google notre Maître à Tous ou alors, demandez moi dans les commentaires, j'essayerais de vous expliquer au mieux. (bien sûr je continue DEMONS en parallèle, ça fait juste un long moment que je voulais tenter ce délire !) Bonne lecture ! Pour des remarques, des questions ou autre, laissez un commentaire, ça fait toujours plaisir ! ++ Riddor Sombrelame |
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