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 Les Enfants de Fornost : épisode VI

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AuteurMessage
Riddor
Riddor
cambrioleur/euse débutant/e
Messages : 158
MessageSujet: Les Enfants de Fornost : épisode VI   Les Enfants de Fornost : épisode VI I_icon_minitimeJeu 9 Avr - 3:48

« Giiiiiiiiilseeeeeeerk !

- Quoi encore ? »

Les flèches orques volaient au-dessus de la tête du nain Gilserk et des autres Pilleurs depuis le début de la matinée alors que l'aube du crépuscule teintait déjà le ciel de ses lueurs rougeâtres. La mission n'avait même pas commencé que la situation était déjà critique, Eleakittana était à court de carreau, l'instrument de Kvellhal était désaccordé, la bière manquait, Arenna était de mauvaise humeur, Aegharneris portait toujours son masque et ses chaussons ridicules, la bière manquait, la troupe était encerclée, on annonçait un reboot de Ghostbusters et par la hache à double tranchant du grand* Daïn, la bière manquait ! La compagnie de chasseurs qui les accompagnait se battit avec courage pendant les trois premières minutes mais ils annoncèrent à Gilserk avec une tristesse à peine retenue que leur présence était quémandée ailleurs : ils avaient piscine.
Soudain les hordes orques chargèrent le groupe d'aventurier en hurlant des cris de guerre terrifiants tels que sauvez Bibi phoque, mort aux cons et allez l'OM. Un frisson de terreur parcourut l'échine des héros défenseurs, plusieurs rendirent d'ailleurs leur quatre heures**. Arenna ne se laissa pas abattre et lança de gros rochers ainsi que Kvellhal sur les assaillants, le nain effectua un vol plané de plusieurs centaines de mètre, atteignant comme par magie une vitesse vertigineuse. Le nain se transforma en gros missile noir au visage agressif et menaçant et heurta un premier groupe d'orques qui explosa en faisant de grosses étoiles rouges et jaunes, un deuxième groupe esquiva le missile mais tomba dans un trou sans fond en criant ho mama mia, la dernière compagnie maléfique subit de plein fouet l'explosion du nain-missile, des restes d'orques et des gerbes de ketchup  furent projetés dans toutes les directions, une grosse voix annonça un monsterkill qui résonna dans le ciel obscur puis Kvellhal effectua deux saltos aériens, une brasse, descendit lentement en tourbillon et posa enfin ses pieds sur le sol. Arenna était très fière d'elle, elle avait vaincu les orques, inventé le lancer de nain, le missile tête chercheuse et les issues de combat absurdes. Chacun félicita la guerrière elfe de son exploit, la compagnie reprit rapidement la route semée d'embûches qui menait au camp retranché d'Horukya. En chemin, ils affrontèrent moult périls comme un détachement de l'armée angmarim, des bêtes des montagnes, un groupe d'éclaireurs cargûl, un niveau entier de Dragon's Lair, deux daleks, le Mothman et un aspirateur mangeur de cookie mais aucune de ces terribles menaces ne parvint à briser les Pilleurs de l'Ombre, ils fuirent et se cachèrent avec audace à chaque fois. La glorieuse compagnie s'arrêta après une longue journée de marche et de combat, ils s'installèrent près d'un point d'eau empoisonné, de sables mouvants et à proximité d'un campement orque de quinze mille tentes, « pour les voir venir » expliqua Gilserk. Pour assurer néanmoins leur discrétion, la troupe assomma Kvellhal, l'empêchant ainsi de chanter et attacha Eleakittana, afin qu'elle ne puisse observer les étoiles à découvert. Les Pilleurs montèrent leur tente en cercle et mangèrent rapidement un repas froid composé de viande de chèvre et de haricot vert puis ils se mirent au lit. Gilserk le nain assura la garde, c'était un guerrier sombre et valeureux, marqué par les épreuves de la guerre, le sommeil ne lui apportait plus le repos, trop souvent hanté par l'horreur des combats passés et futurs. Il s'assit sur un rocher et contempla le ciel étrange de l'Angmar, réfléchissant à l'avenir de sa confrérie, il se sentait plutôt bien ici, ces sens de combattant toujours en éveil, avec pour seuls compagnons la nuit, un tonneau rempli de bière et une grosse chope. Il se servit à boire et reprit sa méditation, au bout d'un temps le tonneau ne pouvait plus l'alimenter, alors il partit vers sa tente pour s'en procurer un autre, se questionnant sur l'instabilité soudaine du sol. Le guerrier nain entra dans la tente et resta bouche-bée devant le corps dévoilé d'Arenna qui nettoyait avec douceur son armure couverte de souillure orque, il perdit ensuite trois dents et l'usage de son œil droit quand la belle elfe se retourna et se rendit compte de sa présence. Il sortit du lieu en titubant et retrouva enfin la bonne tente, s'effondrant comme un sac sous l'effet de l'alcool et du sommeil, avec la certitude brouillée que le campement de leur chef n'était plus très loin.


* Grand est ici une formule honorifique, Daïn ne peut pas être grand, c'est un nain !
** Ceci est une assonance en eur, ça en jette hein ?




Riddor chevauchait en tête, suivi d'Ivyza qui maugréait et d'Ackdoin qui regardait le paysage d'un air ravi, voire naïf. Le rôdeur pensait à ce qui allait arriver, la mine sombre. Il avait fini par retrouver sa bien-aimée elfique et ne se sentait ni rassuré ni inquiet, qu'allait-il faire à présent ? Elle ne rejoindrait pas les Pilleurs, elle ne quitterait pas la Lorien pour lui, aucune elfe avec un minimum de bon sens ne prendrait cette décision. La tristesse serra soudainement le cœur du dunedain, il finirait par la perdre de nouveau, à cause de son serment envers les Pilleurs de l'Ombre et envers les gardiens d'Annuminas, pourtant il se sentait si heureux près d'elle, il oubliait presque les peines de son peuple et de son existence mortelle quand il plongeait ses yeux dans les siens, quand elle se blottissait contre lui, soupirant tout près de son oreille, même quand elle s'énervait et l'insultait avec véhémence en lui lançant divers objets tranchants à la figure, c'était l'amour de sa vie sans aucun doute. Il se retourna discrètement pour la contempler, elle avait un regard à faire trembler un Ourouk, Ivyza lui en voulait vraiment de l'emmener si loin dans les montagnes, Riddor recentra son attention sur la route et déglutit. Ils s'arrêtèrent non loin du marais de l'Eau-aux-Cousins, à l'orée de la forêt, entre le Pays de Bree et les Terres Solitaires, Ackdoin proposa de préparer le repas, Ivyza lui proposa de mourir, le nain lui proposa une union contre nature avec un bovidé, la demoiselle elfe lui cracha dans l’œil et les deux compagnons commencèrent à se battre, Riddor fut contraint d'intervenir :

« Non mais vous avez fini ?! On dirait deux enfants qui se disputent pour un jouet ! Comportez-vous en adulte responsable, oubliez vos différents ! Il faut rester uni si nous voulons triompher du mal qui ronge notre monde !

- Ha ! On a jamais une elfe responsable de toute façon !

- Si tu continue je vais être responsable de ta mort.

- Ha oui ? J'aimerais bien voir ça ! 

Les deux individus reprirent le combat devant un Riddor exaspéré, il les laissa se disputer et partit acheter des provisions à l'Auberge Abandonnée, une demi-heure plus tard, il fit son retour chargé de provisions, râlant :

- Jamais vu un monde pareil dans une auberge, Auberge Abandonnée tu parles ouais !

En s'approchant de son campement il constata avec surprise qu'Ivyza et Ackdoin buvaient et trinquaient ensemble en riant aux éclats. Plutôt content, Riddor s'exclama :

- Hé bien voilà ! Vous voyez que vous pouvez vous entendre ! C'est pas compliqué quand même, si ?

- Ouais ouais...

- Moui bof...dirent les deux rivaux en creusant un écart d'un bon mètre entre eux tout en cessant de se regarder.

- En tout cas, je suis content que tu acceptes de m'accompagner chez les Pilleurs Ivyza !

- Je n'ai pas dit que j'allais chez les Pilleurs.

- Pardon ?

- On a déjà eu cette discussion Riddor, je ne veux pas et ne peux pas venir avec toi, je comptais rebrousser chemin dès à présent en fait.

- Mais...pourquoi ?

- Parce que ce n'est pas chez moi et ce n'est pas chez toi non plus !

- Tu te trompes ! Ce sont mes amis !

- Tes amis ? Tu pourrais retourner en Lorien, rester avec moi, lutter à mes côtés ! Je sais que tu en as envie !

- Mais Ivyza...

- Non ! J'en ai assez, nous étions heureux ! Tu es parti avec ces barbares pour t'aventurer dans des endroits horribles ! Tu m'as dit adieu et tu es parti ! Je t'aimais ! Je t'aime toujours et tu m'aimes aussi ! Alors je t'en prie, reviens à mes côtés, je ne veux plus être loin de toi !

Riddor restait immobile, les yeux ronds, il n'avait jamais vu Ivyza comme ça. L'elfe resta un instant stupéfaite de son discours, éclata en sanglot et se précipita dans les bras de son amant, encore sous le choc, il balbutia :

- Ivyza, c'est...c'est la chose la plus touchante et la plus gentille qu'on ne m'a jamais raconté.

- Ne t'y habitues pas.

- Promis.

- Hou la chasseuseuh ! Elle est amoureuseuh !

Toujours en enlaçant son rôdeur bien-aimé, Ivyza parvint à saisir une poêle à frire et à l'envoyer droit sur la figure de Ackdoin qui roula par terre assommé. Riddor lui murmura quelque chose à l'oreille, l'elfe équarquilla les yeux et demanda :

- C'est vrai ? Tu ferais vraiment ça ?

- Je te le promets Ivy.

- Alors c'est d'accord, j'irais chez les Pilleurs.

- Merci.

- Hoooo ma tête...que s'est-il passé ?

- Tu es tombé dans les pommes vilain nain, tu ne tiens pas l'alcool !

- Je ne te permets pas sale mangeuse de salade !

- Et c'est reparti...

Après quelque minutes de pur carnage, l'elfe et le nain se calmèrent, tout les deux trop fatigués pour tirer des oreilles pointues et pour arracher des poils de barbe. Ils mangèrent sans s'adresser la parole et se couchèrent dès que le soleil disparut de l'horizon. Ackdoin se plaça en face de Riddor, près du feu et regarda médusé Ivyza jeter sa couverture près de celle du rôdeur, l'embrasser et se serrer contre lui. Allongé, les yeux vers les étoiles, le gardien demanda, le brin de voix taquin :

- Dites, vous allez pas faire des trucs quand même ? Parce que j'ai le sommeil léger moi !

Satisfait de sa petite pique, Ackdoin attendit la réponse avec le sourire, mais l'elfe ne répliqua pas, il fut assez surpris jusqu'à ce que le talon d'une botte elfique atterrisse sur son nez. Après un long saignement des voix nasales, le guerrier nain trouva le sommeil en pensant à cette folle journée :

- Haaaa les dunedains tous les mêmes... »













Ils étaient enfin arrivé, Gilserk apercevait de sa position les portes de l'antre fortifié d'Horukya, c'était un château noir et sinistre, les remparts étaient recouvert de barbelés tranchants et de piques en métal brillant. Les gardes étaient nombreux : dunedains, hobbits, nains, elfes, beornides, angmarims, orientaux, vulcains, atlantes, mascottes de chaînes de fastfood, ch'tis, marseillais, tous avaient répondu à l'appel incompréhensible d'Horukya, ce qui en disait long sur la folie du monde, mais ceci est une autre histoire. Gilserk avait envoyé Eleakittana glaner des informations à proximité de la forteresse, elle était la candidate parfaite pour cette mission, grâce à son don naturel pour la furtivité, mais aussi car personne ne faisait attention à cette grande et gentille hippie rêveuse. Gilserk se félicita intérieurement d'avoir choisi Elea pour cette mission à l'importance capitale. L'elfe ne tarda pas à revenir, elle rejoint son ami à longue barbe, s'épousseta, souffla un coup, avala une rasade d'eau et résuma la situation :

« Il y a de nombreux gardes et soldats partout dans le palais et encore plus autour, ils surveillent les entrées nuit et jour. Ils ont beaucoup d'engins de siège et de munitions, ces gens sont prêts à se battre jusqu'à la mort.

- Tu veux dire qu'il n'y a aucun moyen d'entrer sans finir en salami ?

- C'est exactement ça, sauf que je préfère le surimi au salami, mais cela ne regarde que moi.

- Et Horukya ? Il est bien ici ?

- Hooooo Horukya...murmura Eleakittana alors que son teint se rapprocha soudainement du piment rouge, qu'elle posa sa main contre sa poitrine et que ses longues jambes fléchirent.

- Oui ben quoi Horukya !?

- Il est ici oui...si brave...si sauvage, si musclé, si viril...

- D'accord on se calme, je vous propose un plan, nous pourrions construire une baliste et...

- Ho la ! Vous ! La bande d'ahuris !

- Hé p'tite tête c'est nous que tu traites d'ahuris ?!

- Arenna je t'en supplie reste calme !

Une trentaine d'archers et de javeliniers encerclait les Pilleurs, le groupe était pris au piège. Un lieutenant d'Horukya s'avança et proclama :

- Pilleurs de l'Ombre ! Rendez-vous et remettez-moi vos armes, aucun mal ne vous sera fait ! Le grand* Horukya désire s'entretenir avec vous !

- Très bien, allez-y, conduisez-moi à votre chef ! »

Les Pilleurs déposèrent leurs armes prestement sauf Arenna qui se défendit comme une furie, éventrant cinq assaillants, assommant deux rôdeurs et arrachant la jugulaire d'un angmarim avec les dents avant de finir presque momifiée par de solides cordages. Elle fut contrainte de suivre ses compagnons d'infortune en rageant et proférant les pires insultes jamais entendues aussi loin au nord de l'Eriador. Le goupe fut emmené dans l'enceinte de la forteresse, permettant ainsi à Gilserk d'analyser les failles de l'armée du pilleur fou. En réalité, les troupes d'élite d'Horukya ressemblaient à des benêts feignants et engourdis qu'à des mercenaires assoiffés de sang. Gilserk en profiterait pour libérer son groupe et s'échapper de ce pays de taré, il avait autre chose à faire que de perdre son temps à sauver des gens de leur propre ego non mais ! Assurément, ce n'était pas sa guerre. Bientôt, la compagnie déboucha dans un grand hall rempli par une foule de guerriers bodybuildés au regard vide et de serveuses aux formes envoûtantes et à peine voilées par un léger voile transparent. Partout, les tables étaient jonchées de gibiers rôtis, de bière renversée et de restes de gibier rôti, dans ce lieu débordant de virilité et de testostérone, Eleakittana ne se sentait pas vraiment à l'aise, Aegharneris regardait tout ce beau monde avec sa curiosité habituelle, Kvellhal regardait les rôtis avec une envie non dissimulée et observait les serveuses avec le même regard, Arenna elle, sautillait pour pouvoir se déplacer, emmêlée comme la viande d'un saucisson, elle tentait encore de se libérer en rageant. C'est alors qu'ils aperçurent Horukya, perché sur un gigantesque trône en crâne de dragon, il ne portait ni armure ni pantalon, simplement vêtu d'un pagne en peau de bête et de l'huile qui suintait de son corps à la musculature impressionnante. Il était majestueusement posé sur son siège squelettique, avec un amas de cadavres d'ennemis en guise de repose-pied, ses longs cheveux noirs mal peignés et couverts de graisse luisait à la lumière des torches et son casque de métal à corne de bouc brillait, il mâchait de façon peu élégante de la viande de poulet en crachant les os au sol, que s'empressaient de ramasser des elfes dénudées tout en s'inclinant devant cette majesté guerrière. Gilserk n'en croyait pas ses vieux yeux, ce n'était pas du tout le Horukya qu'il connaissait, il ne comprenait pas ce qui s'était passé entre temps, pourquoi avait-il changé d'une façon aussi radicale ? C'était sûrement l'Ennemi qui était à l'origine de cette catastrophe, heureusement, le nain avait sur lui de quoi changer les choses, il allait faire retrouver la raison à ce brave champion. Sans prévenir, Horukya se leva et ramassa son immense épée, le guerrier faisait bien trois tête de plus que n'importe qui dans la salle et deux fois la largeur du nain le plus costaud, c'était un véritable titan. Il regarda chacun de ses prisonniers en les fixant droit dans les yeux et s'attarda sur le mage qui, derrière son masque de porc, observait lui-même le barbare avec insistance. Horukya leva soudain son épée et décapita Aegharneris d'un coup sec, sa tête vola et s'éclata contre un mur alors que son corps tournoya deux fois sur lui-même avant de s'effondrer. Le seigneur des lieux ramassa ensuite le cadavre avec une seule main et le jeta droit dans une fosse à ouargue qui se trouvait dans un coin de l'immense pièce, les animaux féroces s'empressèrent de dévorer cette viande encore saignante. Pour la communauté, ce fut le choc, sauf pour Kvellhal qui continuait d'observer les serveuses aguicheuses. Horukya justifia ensuite son geste :

« Je hais les mages, la magie c'est pour les femmes.

Gilserk s'effondra sous le choc, Eleakittana éclata en sanglot et Arenna hurla :

- Il a tué Aegharneris ! Espèce d'enfoiré !

L'elfe fit alors éclater ses liens et voulut se ruer sur le meurtrier mais les gardes s'interposèrent. A la seule force de ses poings, elle tua de nombreux agresseurs et parvint alors à se saisir d'un pied de table, ouvrant le crâne à plusieurs victimes avant d'être assommée par un jet de chaise. On la réveilla un peu plus tard avec un seau d'eau glacée, elle remarqua qu'on l'avait enchaîné aux poignets et au chevilles et jeté aux pieds du titan fou, qui déclara :

- Tu te bats bien femelle elfe ! J'aime ta façon de te battre et ta sauvagerie ! Je te choisis comme 324ème concubine ! Nous nous marierons dans deux heures...

- Quoi ?! Mais tu rêves gros tas ! Tu peux toujours courir t'entends ?!

- Allons Horukya ! Retrouve tes esprits ! Le champion que je connais ne se comporterait pas ainsi et ne malmènerait pas cette demoiselle ! Je t'en prie ! Supplia Gilserk.

- ...quand aux autre prisonniers, nous les brûlerons vifs pour fêter nos fiançailles, le spectacle sera grandiose !

- Ce mec débloque complètement ! Tu ne crameras personne et on ne va pas se marier ! Mets-toi ça dans le crâne pauvre cloche !

- On est foutu c'est la fin ! Cria Kvellhal alors qu'on commençait déjà à l'enchaîner.

- Je ne veux pas mourir comme ça ! Gémit Eleakittana.

- L'hiver vient. Grogna Gilserk

- Il en sera ainsi ! Horukya le Grand a parlé ! » Rugit le titan qui reprit place dans son trône en se resservant du poulet, alors qu'on emmenait les prisonniers dans les geôles et Arenna dans une chambre, pour la préparer à cet heureux événement.



*Grand n'est pas un titre honorifique dans cette phrase, Horukya est donc balèze, voilà quoi.



Ackdoin était ravi de retrouver l'Ered Luin et le Palais de Thorin, c'était tellement mieux que ces vilaines forêts elfiques. Impatient de pénétrer dans la bâtisse de pierre de Pilleurs de l'Ombre et d'admirer la décoration intérieure, le nain poussa la porte entrouverte et une gerbe d'eau glacée chuta sur son visage suivie d'un lourd seau en métal. Alcala, qui attendait l'événement depuis de longues minutes, explosa de rire, elle se permit même une petite danse aux mouvements de bras et de jambes complexes, que la décence et le sérieux de mon récit m'empêche de décrire. Intriguée par ce boucan soudain, Lym aperçut le nain à moitié groggy et l'eau qui ternissait le sol qu'elle venait de se démener à nettoyer. Furieuse, la jeune femme se saisit d'Alcala, la frappa à plusieurs reprises avec le bout de son balais et l'enferma dans un vieux placard pourri. Puis elle se dirigea vers ses hôtes, réalisa quelque courbettes et s'exclama :

« Bienvenue dans la modeste demeure des Pilleurs de l'Ombre, confrérie honorable sous tout rapport ! Je suis ravie de vous rencontrer maître nain !

- Tout le plaisir est pour moi ! Par la barbe de Thorin ! Cette forteresse est fantastique et la maîtresse de maison est d'une gentillesse exemplaire !

- Hooo vous me flattez !

- Allons allons, puis-je entrer, je suis accompagné de Riddor et de...de...la compagne de Riddor !

- Pardon ?

- Hé rôdeur, amène-toi !

- Salut Lym, tu vas bien ?

- Riddor ! Je t'ai déjà dit cent fois de ne pas ramener tes filles de petite vertu dans notre domicile !

- Attends c'est de moi que tu cause là ?

- Ho ! Quelle façon grossière de s'exprimer !

- Si c'est comme ça je me tire !

- Ho oui !

- Non attendez ! Je...Lym je te présente Ivyza, elle restera quelque jours en notre compagnie, voici Ackdoin, il souhaite se joindre à nous.

- Ho ! Ce serait avec joie ! Hélas, il n'y a personne ici à part Oeildehibou, Alcala et moi, tout les autres sont partis.

- Houhou !

- Ils ne sont pas encore revenus ? C'est étrange.

- Oui, je me fais beaucoup de soucis pour Yannchatila, c'est lui qui commandait le groupe des assaillants de Norbury, nous n'avons même plus de nouvelle de Pont-à-Trétaux ! C'est terrible ! Si jamais quelque chose lui était arrivé, je...je...

- Tu quoi ?

- Je pourrais donner sa chambre à Ackdoin ! Elle est plus grande que celle qu'il nous reste, par contre il n'y aura plus de place pour l'autre là.

- L'autre elle a un nom pimbêche !

- Haha, ce n'est pas grave, elle se reposera avec moi. Ne t'inquiète pas Lym, je suis sûr que Yann va bien, avec ta tête on dirait que tu en pinces pour ce tordu du Gondor ! Hahaha !

- Ho non...penses-tu...pas mon genre. Dit la pauvre Lym en étouffant un sanglot.

- Bon laissez-moi passer, je suis fatiguée et je voudrais aller me reposer !

- Mais c'est ça ! Entrez sans invitation ! Je vous préviens mademoiselle il n'en sera pas ainsi !

- Lym, c'est moi qui lui ai demandé de venir, c'est...une amie proche d'accord ? Fais lui bon accueil.

- Pff du moment qu'elle ne s'éternise pas je m'en moque, mais si la chef la croise je vais finir dans le Brandevin, encore.

- Ne te fais pas de mouron va ! Tu devrais faire un tour pour te changer les idées, je vais m'occuper du nain.

- Merci Riddor, à plus tard.

Salut. »

Lym laissa Riddor seul avec ses compagnons, il leur présenta toute les pièces visitables et amena Ackdoin à sa chambre, le nain en fut très content, il lâcha ses affaires, sauta sur le lit et rebondit trois fois. Le couple ferma la porte et abandonna le nain au sommeil bienfaiteur. Le rôdeur se dirigea ensuite vers sa propre chambre qu'il allait devoir partager avec Ivyza. Avant de rentrer, il prévint Ivyza :

« Heu...c'est un peu le désordre, je ne reçois pas souvent de visite tu comprends, et...

- C'est ça, et tes filles de petite vertu, où passaient-elles la nuit hein ? Allez montre-moi ton antre !

Ivyza ouvrit la porte et constata que tout avait été rangé et nettoyé, les draps et le linge avait été changés, le sol et les vitres brillaient, par chance pour Riddor, Lym était passé par là. L'elfe posa ses armes dans un coin de la pièce, près de l'arc de Riddor, elle ouvrit une commode et y fourra ses affaires. Riddor alluma une torche avant que l'obscurité n'envahisse complètement le ciel, retira sa cape, son armure de cuir et s'assit sur le lit, il demanda à sa compagne elfique :

- Ivyza, tu étais sérieuse tout-à-l'heure ?

- Bien sûr ! Cette Lym est une pimbêche ! Si je la croise dans le couloir je te jure que...

- Non, je te parlais ce ce que tu as dit sur nous, plus tôt.

- Ha ça... »

La jeune elfe se débarrassa de son pantalon en cuir laissant le rôdeur dévorer ses fines et longues jambes à la peau blanche et douce, leur couleur était si uniforme et la grâce de la créature était telle que Riddor ne pouvait s'arrêter de l'admirer, elle s'approcha assez pour qu'il puisse la toucher, elle frémit au contact de sa peau contre la sienne. Ivyza ne s'était jamais vu comme une femme douée pour la séduction, elle préférait laisser parler son corps, tout cela était bien plus intense et naturel que des promesses de fidélité éternelle et autres paroles en l'air qui plaisaient tant aux femelles humaines et à ces dames de cour elfique, trop coincée pour attendre autre chose que le départ vers les Terres Immortelles, Ivyza aimait ce monde, elle adorait la Terre du Milieu, ses montagnes, ses villes, ses plaines, ses forêts et elle était amoureuse d'un homme qui deviendrait probablement un seigneur d'Arnor, non, elle ne prendrait pas de bateau, elle resterait à ses côtés, acceptant sans complexe la mortalité. En attendant, elle allait vivre, vivre, se battre et aimer. Enivrée par ses pensées, elle jeta au loin le tissu qui recouvrait encore son corps et laissa le rôdeur l'entraîner dans son lit, s'offrant à lui pour le reste de la nuit...












Les gardes jetèrent Gilserk et Kvellhal dans une cellule sale et pourrie comme on se débarrasse d'un sac à patate qui a trop servi, les deux nains regardèrent impuissant les gredins emmener la pauvre Eleakittanna dans une cellule à part, leur visage marqué par un sourire cruel. Ils n'osaient imaginer ce que l'elfe allait subir avant de les rejoindre sur le bûcher. Kvellhal tout tremblant, pria de tout son cœur le père de tout les nains de bien vouloir lui accorder une dernière chope de bière avant de finir comme un sanglier grillé. Gilserk quant à lui, ne désespéra pas, il puisa en lui le courage dont seul les héros peuvent faire preuve et observa les lieux, il remarqua alors une ombre affalée dans le coin le plus obscur de la cage. Le nain s'approcha avec prudence et observa la pauvre victime d'Horukya, il lui retira sa capuche noire en lambeau et eut un mouvement de recul, la femme qui gisait là inanimée, c'était Anamaria ! Gilserk commença alors à la secouer en criant son nom :

« Anamaria ! Anamaria ! C'est moi tu m'entends ?! Par pitié réponds-moi !

- Hein ? Oui ? Quoi ? Que ? Où ?

- Ho que les Valars soient loués tu es vivante ! Nous devons sortir d'ici ! Et il faut aussi libérer Eleakittanna et Arenna de ces fous furieux !

- Hoooo ma pauvre tête...mais...Gilserk que fais-tu là ?

- Je suis venu faire entendre raison à ce dingue d'Horukya mais il est plus atteint que ce que je pensais, il a tué Aegharneris !

- Cochonou ? L'enfoiré !

- Heureusement, j'ai prévu du lourd. Mais d'abord, il faut sortir d'ici !

- Et comment tu vas t'y prendre gros malin ? On a pas d'armes, la cellule est fermée à clé et un garde nous surveille ! Gémit Kvellhal désespéré, tandis que le garde le salua de la main tout en lisant son journal de Mickey.

- Sauf que les gardes oublient toujours de fouiller un endroit !

- Sérieux ?

- Tu as vraiment caché des armes dans...

- Ma barbe ! Dans ma barbe ! Dit le nain triomphant, en sortant sa hache à une main de la garniture incroyablement abondante qui décorait ses joues et son menton. Il s'en servit pour faire jaillir la cervelle peu épaisse de la sentinelle et récupéra les clés, Anamaria se félicita d'avoir recruté Gilserk, même s'il revenait cher en alcool et en fille de joie.

- Allons sauver Eleakittanna à présent !

- Oui !

- Par le marteau de Thror !

Anamaria et ses hommes s'élancèrent à la recherche de la chasseuse elfe, priant pour arriver avant que le pire ne se produise :

- Il faut la trouver, avant que ces animaux ne...

- Concentrons-nous, il vaut mieux ne pas y penser ! Assura Anamaria.

- Moi j'y pense et ça me fout la gerbe ! Grogna Kvellhal.

Ils arrivèrent alors devant une grande cellule, là, Eleakittana était assise en tailleur avec autour d'elle, quatre gardes, ils jouaient ensemble au jeu de sept familles. L'elfe aperçut ses amis, elle se leva et fit de grands signes avec ses bras :

- Youhou les copains ! Venez on s'amuse trop bien !

Médusée, la chasseuse regarda les autres Pilleurs éventrer, éviscérer, taillader, raccourcir et pourfendre les pauvres gardes en poussant de terribles cris de guerre ! Pilou ! Pilou ! L'elfe demanda en levant légèrement l'index droit :

- On doit déjà rentrer ?

- Voilà, ces bêtes sauvages ont payé !

- Que cela leur serve de leçon !

- Par le caleçon brillant de Thraïn le Courageux !*

- Relève-toi vite brave Elea ! Nous devons encore secourir Arenna de son terrible destin.

C'est alors qu'une horde de guerriers débarqua dans la salle, lourdement armés et prêt à en découdre. Gilserk les regarda d'abord puis jeta un œil à la sortie, là où devait se trouver Arenna et Horukya. Il ordonna à la confrérie :

- Je vais les retenir ! Dirigez-vous vers la sortie et sauvez les nôtres ! Je vous rejoindrais !

- Mais Gilserk, tu ne pourras pas les vaincre seul !

- On verra bien, allez ! Fuyez bande de oufs !

- Giiiiiiiiiiilseeeeeeeerk !!! Noooooooooooooon !!! Hurla Kvellhal en se ruant à toute jambe vers la sortie, rejoint plus ou moins rapidement par les deux pilleuses. Le champion nain recentra alors toute son attention sur la masse d'ennemis sanguinaires qui s'apprêtait à s'abattre sur lui, il ramassa une bande de tissu rouge angmarim qu'il noua à la racine de ses cheveux et s'empara de deux épées à la lame bien tranchante. Il jeta un dernier regard empli de haine vers ses adversaire et hurla à plein poumon :

- Par les genoux de Naïn le puissant !!!!! Chaaaaaaaargeeeeeeeeeeez !!!!!!!!!! »

Arenna n'avait jamais vu une robe de mariée comme celle-là, réalisée en peau de ouargue, elle dissimulait avec difficulté sa poitrine et s'arrêtait en bas des fesses, il ne fallait pas être frileuse c'est sûr. Les autres concubines lui avaient même offert un collier en dents de drake et un tibia humain pour faire tenir son chignon. La guerrière elfe se trémoussait, jurait et rageait toujours autant  même si intérieurement, elle trouvait l'ensemble plutôt sympa, elle l'emporterait sûrement après avoir foutu le feu à Horukya, sa baraque et sa clique de malades. Cependant, les épaisses chaînes qui entravaient ses membres étaient de trop pour elle, surtout que celles qui liaient ses poignets étaient attachées à une autre chaîne plus longue que son futur mari tenait fermement, s'en servant comme d'une laisse. La cérémonie touchait à sa fin, le prêtre avait presque fini de faire semblant de lire le livre de prière qu'il tenait à l'envers, personne ne l'écoutait de toute façon. Arenna se débattait encore, tentant même d'attaquer ses chaînes avec les dents, Horukya tira sur sa prise et l'elfe tomba sur les fesses, il la sermonna en ricanant :

« Har ! Har ! Cesse donc de gigoter ainsi femelle ! Que penses-tu de garder plutôt ta fougue pour la chambre ?

- Et toi, que penses-tu de la sexualisation à outrance des femmes dans les univers geeks ? Pauvre loque !

Soudain, un cri d'alerte résonna, suivit d'un grand tumulte :

-Chef ! Grand Horukya ! Les décorations pyrotechniques s'échappent !

- Ne les laissez pas s'enfuir imbéciles ! Fermez les portes !

Anamaria, Eleakittanna et Kvellhal s'élancèrent dans la bataille en hurlant alors qu'au même moment la lourde et puissante porte d'entrée explosa en mille morceau, un imposant être masqué entra dans la pièce. Il avait sur le visage un masque de cochon à lunette de soleil noire, un blouson et un pantalon en cuir noir, avec aux pieds une paire d'énormes chaussons en plastique synthétique, à dessous blanc, dessus roses, pois noirs et arborant une grosse tête de porc chacune, à l'air content, avec la bouche légèrement ouverte et le regard particulièrement passif. Sous l'ensemble cuir, on devinait une musculature au moins aussi impressionnante que celle d'Horukya, l'homme portait sur lui tout l'attirail du guerrier d'exception : un sac de bombes, un arc et la Mastersword, il bastonna les gardes qui croisèrent son chemin et prononça ces mots, d'une voix rauque et puissante, en plongeant son regard dans celui d'Horukya :

- Je suis de retour, mon cochon !

- Aegharneris ! C'est bien toi ! Cria Eleakittana.

- Sympa le blouson mec, les Valars sont vachement cool avec toi en ce moment. Remarqua Kvellhal.

- Merci bro** !

Aegharneris, devenu Aegharnerissator pour l'occasion, se joignit à ses amis et ensemble, ils commencèrent à massacrer la totalité des sbires d'Horukya. Excédée à l'idée de ne pas pouvoir participer à une boucherie pareille, Arenna écrasa le pied de son mari et le frappa tant bien que mal dans les parties sensibles, elle sautilla jusqu'à sa confrérie qui la libéra de ses chaînes, elle put ainsi passer ses nerfs sur l'armée d'Horukya, déchiquetant comme une tornade armée tout ce qui passait dans son champ de vision, si bien que ses amis prirent un peu de distance, au cas où. Repue, elle se laissa ensuite doucement choir dans l'étang de tripes, de sang et de membres frais qu'elle avait créé.
Horukya s'était cependant relevé, il était devenu rouge de colère et hurla en sortant son énorme épée, il fonça sur ces anciens amis avec la ferme intention de se servir de sa lame comme d'une brochette et de ses cibles comme du poulet. C'était sans compter sur Gilserk qui débarqua à son tour dans la salle, on pouvait en déduire à la couleur de sa barbe et à l'odeur de ses vêtements que lui aussi avait beaucoup tué aujourd'hui, il en avait assez, tout cela avait trop duré. Il s'exclama :

- Horukya ! Cela suffit ! Tu vas retrouver la raison immédiatement et te calmer !

Le nain fouilla une nouvelle fois dans sa barbe, il en sortit un bras humain qu'il jeta, chercha encore et trouva ce qu'il cherchait, l'ourson décrépi qu'Ithrilandia avait déjà rencontré lors de son recrutement. Gilserk le jeta vers Horukya, la peluche rebondit trois fois par terre et se retrouva assit devant le titan qui ne pouvait s'empêcher de le fixer, c'était comme si une brique venait de lui tomber sur la tête, il marmonna :

- Phi...Philippe-Auguste !

- Oui ! C'est bien lui Horukya ! Et tu penses que Philippe-Auguste est content de ce que tu as fait ces derniers temps ?

- Ho non ! Philippe-Auguste ! Je te demande pardon ! Je ne dois pas attaquer mes amis ! Je ne voulais pas ! Philippe-Auguste pardonne-moi, ne me laisse pas !

- Je crois que Philippe-Auguste accepte tes excuses Horukya, et nous aussi.

- Ho oui ! Merci merci ! Philippe-Auguste je te retrouve enfin ! Dit Horukya (qui avait brusquement beaucoup rétréci et perdu en musculature) en serrant l'ours en peluche dans ses bras, devant Kvellhal qui regardait ailleurs en sifflotant,d' Arenna qui vomissait à la vue d'autant de niaiseries, d'Eleakittana dont les yeux ruisselaient de larmes devant tant d'affection sincère entre l'homme et la peluche, elle ne put retenir un c'est troooooop miiiiiiiiignon ! avant d'être assommée par une Arenna trop pudique pour assister à cela. Gilserk quant à lui avait le regard fier des guerriers au devoir accompli avec bravoure et honneur, il était néanmoins rassuré pour son ami Aegharneris, ils effectuèrent d'ailleurs tout-les-deux un check bien trop long et complexe pour le décrire de mes simples mots avant qu'Anamaria, satisfaite des événements, annonce :

- Les amis, il est temps de rentrer, car l'hiver vient. »







*Note de l'auteur : c'est une erreur de ma part, n'importe quel pochtron sait que Thraïn n'a pas de caleçon brillant, seul Gurdil en possède un !

**Bro : dérivé de l'anglais brother, façon virile et charismatique d'appeler un ami proche. Pour en savoir plus sur le terme en question, je vous invite à lire le Bro Code, de Barney Stinson.
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Riddor
Riddor
cambrioleur/euse débutant/e
Messages : 158
MessageSujet: Re: Les Enfants de Fornost : épisode VI   Les Enfants de Fornost : épisode VI I_icon_minitimeJeu 9 Avr - 3:52

Et voilà, des sentiments, de l'amour physique, de belles dames et de la BAAAASTOOOOON !!! Twisted Evil

Une vraie aventure de pilleur quoi, la suite bientôt avec le sauvetage à Fornost !





study
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Yannou
Yannou
Démon/Démone de l'Obscurité
Messages : 2575
MessageSujet: Re: Les Enfants de Fornost : épisode VI   Les Enfants de Fornost : épisode VI I_icon_minitimeJeu 9 Avr - 12:06

Super Chapitre ! *-* Mais que faisait Anamaria dans la forteresse de Horukya ?
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Invité
Invité
MessageSujet: Re: Les Enfants de Fornost : épisode VI   Les Enfants de Fornost : épisode VI I_icon_minitimeJeu 9 Avr - 20:13

Vite vite la suite cheers
Je veux savoir ce qu'on devient avec les autres scratch

Sinon tu sais où on peut trouver le journal de Mickey à Grandcave ? lol!
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Tupp
Tupp
chercheur/chercheuse de trésors
Messages : 409
MessageSujet: Re: Les Enfants de Fornost : épisode VI   Les Enfants de Fornost : épisode VI I_icon_minitimeJeu 9 Avr - 20:55

Plein d'idées et j'aime l'humour décalé... mais qui est le responsable de la transformation d'Horu ? scratch
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cap.arwood
cap.arwood
Maraudeur
Messages : 682
MessageSujet: Re: Les Enfants de Fornost : épisode VI   Les Enfants de Fornost : épisode VI I_icon_minitimeLun 13 Avr - 12:13

Tres beau chapitre, vite la suite !

Le pauvre Horu, que lui est-il arrivé ?

Heuresement que aegar est revenu, j'ai été limite choqué de la façon dont il est mort le pauvre, un vrai cochonou ! pig

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Invité
Invité
MessageSujet: Re: Les Enfants de Fornost : épisode VI   Les Enfants de Fornost : épisode VI I_icon_minitimeMar 14 Avr - 17:50

Riddor va être la cause de ma prochaine transformation, lol.
Sinon bonne histoire
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MessageSujet: Re: Les Enfants de Fornost : épisode VI   Les Enfants de Fornost : épisode VI I_icon_minitime

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Les Enfants de Fornost : épisode VI
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