Chaque être a sa destinée propre. Le seul impératif est de la suivre et de l'accepter, où qu'elle mène. Même parmi les Ombres.(adoptez adblock plus pour ne plus être géné par la pub ) |
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Démon/Démone de l'Obscurité Messages : 2575
| Sujet: L'histoire de Lym Sam 16 Mar - 22:45 | |
| - Prologue:
Prologue L'histoire racontée dans ce livre se déroule dans l'univers de J.R.R. Tolkien, ayant créé dans de nombreux livres au XXe siècle racontant des histoires passées en Terre du Milieu, ou autre (le Hobbit, le Seigneur des Anneaux, Silmarillons... ect). Cette histoire donc, raconte l'aventure d'une femme du nom de Lym, dans de nombreux pays et régions, assez connus par les fans des livres de Tolkien, tels que : le Pays de Bree, la Comté, la Trouée des Trolls, les Terres Solitaires ou encore l'Evendim. Dans cette histoire, le personnage de Lym est inventé, et introduit en Terre du Milieu. Vous pourrez sûrement trouver un point commun entre elle et Eowyn (dans le Seigneur des Anneaux), mais Lym ne se bat pas pour son peuple, mais par vengeance envers ses parents, et pour ses amis au cours de l'aventure. Certains personnages existent déjà, comme par exemple Aragorn, Elrond, Prosper Poirebeurré, Radagast... ect, très connus par les lecteurs de Tolkien. D'autres sont inventés dans cette histoire, ce qui permet donc à tous le monde de découvrir des personnages encore là inconnus, de les connaître et de les voir à l'action. Certaines personnes n'auront aucun mal à lire et comprendre cette histoire, connaissant déjà certains lieux et personnages, mais d'autres, ne connaissant pas ou très peu l'univers de Tolkien, rencontreront sûrement des difficultés lors de cette lecture. Heureusement, ce prologue, et quelques descriptions pendant le livres, pourraient aider ces derniers. L'aventure de Lym commence en 2995 à du Troisième Âge, lors de la naissance de cette dernière, et se termine en 3013. Ces dates sont très proches du commencement de la guerre de l'Anneau, raconté dans les trois tomes du Seigneur des Anneaux. Vous pourrez trouver dans cette grande histoire (quoique, assez courte et facile à lire) des combats, de l'exploration, de l'amitié et une touche d'humour. En bref, je vous souhaite bonne lecture. Quelques explications de certains lieux ou personnages de Tolkien rencontrés dans le livres pour ceux n'ayant pas lu les livres de Tolkien :Le Pays de Bree : Grande région dominé par de nombreux champs et collines. Cette endroit est souvent cités dans le premier tome Seigneur des anneaux, alors que Frodon et ses amis devaient se rendre aux Poney Fringant... ils traversèrent la Vieille Forêt, les Hauts des Galgals, et en compagnie de Grands Pas : les Marais de l'Eaux-aux-Cousins. Cette région est délimité par le Brandevin à l'Ouest, et l'Auberge Abandonnée à l'Est. Quatre villages sont présents dans ces régions : Bree, le plus grand des villages, possédant une population d'hommes et de hobbits ; Staddel : village réunissant la grande partie des hobbits des environs ; Combe : situé dans une vallée près de Bree ; et Archet, le plus petits des villages à l'orée du bois de Chet. Comté : pays des hobbits, composés de nombreux petits villages de ces petits hommes, de champs agricoles, de petits bois luxuriants et de jolies rivières. C'est de là que sont originaires tous les hobbits. Les plus connus d'entre eux sont évidemment ceux cités dans le Hobbit et le Seigneur des Anneaux : Bilbon, Frodon, Sam, Pippin et Merry. Trouée des Trolls : endroit remplis d'arbres et de bosquets, cachant les trolls qui capturaient les voyageurs assez malchanceux pour croiser leurs routes. Dans le Hobbit, la compagnie de Bilbon croise trois Trolls qui leur causèrent assez de soucis, et dans le Seigneur des Anneaux, Frodon y est poursuivie par des Nazgûls (sombres spectres) avant d'arriver à Fondcombe. Evendim et les Rôdeurs : Evendim est une grande et ancienne région. Au sud, on peut trouver le Lopin du Taureau Mugissant : un village hobbit. Au nord, il y a une grande concentrée de brigands et de pilleurs de tombes. Dans ces terres on trouve aussi des Rôdeurs, étant un peuple de talentueux guerriers, à l'aise au combat, aux soins et possédant de grandes connaissances. Leur but était de protéger les terres tranquilles tels que la Comté ou le Pays de Bree, contre les créatures au service du mal, comme les Orcs ou les gobelins. Elrond : c'est le seigneur semi-elfe de Fondcombe, ou Imladris en elfique. Il est le maître de la Dernière Maison Simple. Il appartient au clan des Hauts-Elfes, et il est le père d'Arwen, ainsi que de ses fils jumeaux : Elladan et Elrohir. C'est un maître du savoir, débordant de connaissances et de sagesse. Il est aussi le membre du Conseil Blanc, qui arrive à chasser le Nécromancien de Dol Guldur, la sombre cité de la Forêt Noire. C'est un elfe très âgé, ayant participé d'ailleurs à la grande guerre de la Dernière Alliance, contre le seigneur noir Sauron, à la fin du Deuxième Âge. Gandalf et Radagast : Gandalf, tout comme Radagast, et un Istari. Un puissant magicien venu instaurer la paix en Terre du Milieu. Il joue un rôle principal dans le Hobbit, étant le conseiller de la compagnie de Bilbo, et dans le Seigneur des Anneaux, en tant que membre de la Communauté de l'Anneau. Possédant de nombreux pouvoirs magiques, Gandalf est est un magicien connu pour sa bonté et sa sagesse. Contrairement au chef son ordre Saroumane, qui reste enfermé dans sa tour, Gandalf explore les nombreux pays de la Terre du Milieu, et pars même souvent en Comté, où il est là bas connu pour ses feux d'artifices et ses histoires d'aventure. Il est, tout comme Elrond, un membre du Conseil Blanc. Radagast est lui aussi un Istari, mais pourtant, il reste plutôt discret comme magicien, préférant la compagnie d'animaux et végétaux aux êtres humains. Il n'apparaît qu'à de rares moments dans les histoires de Tolkien, mais il n'en est, pas moins connu par ses fans. Celui-ci vit dans sa demeure à Vertbois (ou Forêt Noire) appelé Rosgobel. Aragorn : c'est un descendant de la lignée des rois du Gondor (royaume à l'Est de la Terre du Milieu). Cependant, il resta caché, en tant que chef des Rôdeurs, ne réclamant pas son trône. Vivant une histoire d'amour avec la fille d'Elrond : Arwen, Aragorn est un des personnages principales du Seigneur des Anneaux. A la fin du troisième tome, il devient finalement roi du Gondor, et épouse Arwen.
- Chapitre 1:
1 La jeunesse de Lym Notre histoire a commencé à Bree, dans ce village qui dominait le pays de Bree, et les Collines de Bree. Dans ce village y logeait un couple d’honnêtes bijoutiers : Thierry et Levania Roseau, et ils allaient bientôt avoir un enfant. Un jour de novembre, une petite fille fut née. Ses parents décidèrent de lui donner un nom original et beau : Lym. Cette petite fille grandit dans un climat serein et agréable. Elle vécut sa jeunesse dans l’innocence et les questions, comme celles de tous les enfants. Mais contrairement aux autres enfants, elle était réservée, discrète et très patiente. C’est à l’âge de quatre ans qu’elle commença à explorer son entourage suite à son anniversaire. Pour fêter son quatrième printemps, ses parents l’amenèrent pique-niquer dans les collines de Bree. Arrivée là-bas, Lym se sentit à son aise et elle se promit qu’elle reviendrait souvent ici. Lors du pique-nique, ils mangèrent de la bonne nourriture, mais Lym succomba surtout aux gâteaux du dessert venant de la boulangerie de Bree. Après le repas, elle courut dans l’herbe où ses cheveux châtains, tombant souvent sur ses épaules, volaient dans le vent léger des collines. Elle s’arrêta alors et se mis à rire, puis, elle observa de ses yeux gris (avec une nuance de bleu) l’horizon. -Un jour, j’explorerais le monde, se murmura la jeune fille. Ses parents décidèrent de rentrer. Thierry repartit tenir la boutique, et Lym profita que sa mère sèche le linge pour s’esquiver hors de la maison. Elle se dirigea vers la boulangerie, et rentra. -Bonjour ! Il y a quelqu’un ? La femme du boulanger baissa la tête en bas du comptoir et vit la petite fille. -Oh… bonjour jeune fille ! Elle la prit et la posa sur le comptoir. - Qui es-tu ? -Je suis Lym ! Lym Roseau. -Tu es la fille de Thierry et Levana Roseau, ravie de faire ta connaissance, moi je suis Biana, la femme du boulanger, désirerais-tu quelque chose ? -Je voulais dire au boulanger que ses gâteaux sont délicieux ! -Que c’est gentil… je lui dirais ce message, maintenant, il faudrait que tu rentres chez toi avant de te faire gronder par un de tes parents. Mais avant, accepte ça. Elle lui tendit un petit gâteau, Lym la prit entre ses petites mains, puis, après avoir remercié cette dame sympathique, elle sortit de la boulangerie. Elle décida avant de rentrer chez elle de s’asseoir sur un banc pour savourer le bon gâteau. Soudain, elle vit que l’un des enfants qui venait de passer en courant venait de laisser tomber un objet, elle se leva et alla le ramasser, puis elle rappela le garçon. Celui-ci n’avait pas dû l’attendre, car il ne revint pas. Alors, Lym posa les yeux posa les yeux sur cet objet, il était en bois, et il était d’un côté légèrement pointu et de l’autre côté entouré de paille. Elle le tint par le manche, et une envie lui dit de balancer un peu ses bras, elle découvrit alors que c’était une arme en bois. Elle décida de le garder avec elle, mais elle le cacherait de ses parents. Elle le mit dans une grande poche de sa veste. Elle rentra alors chez elle et découvrit que son absence n’avait pas été découverte, elle se dirigea vers sa chambre et cacha sous son lit l’objet. La petite fille jouait parfois en secret, avec son couteau de bois, dans sa chambre. Mais elle faisait toujours bien attention et ne prenait aucuns risques de blessures. Un jour, alors qu’elle avait l’âge de six ans, elle eut l’envie de retourner aux collines de Bree où elle avait fêté son anniversaire deux ans plus tôt. Elle alla chercher son manteau, elle mit dans sa ceinture le couteau de bois, et partit discrètement de la maison. Détestant les rues remplis de gens qui parlaient sans cesse, se disputaient, s’embrassaient, marchandaient, tout ça dans les grands bruits que faisaient les artisans ou les chiens des gardes, Lym décida de passer par une petite rue menant à la porte des boue, puis elle monterait dans le village pour partir de Bree par la porte Nord, où se trouvaient les maisons des Hobbits. Lym adorait cette race de petits hommes. Elle était la seule race comportant des gens simple et agréable. Elle alla alors dans la ruelle. La petite fille marcha tranquillement en chantonnant un petit air du barde du Poney Fringant où sa mère l’emmenait souvent : Il est une fois une damoiselle Qui est différente des autres Elle déteste les querelles Et douceur elle apporte Elle a l’air inoffensive Elle a l’air pensive Mais c’est une vraie guerrière Qui fredonne souvent cet airElle arrêta de chanter en entendant soudain des voix louches et grave, elle approcha à pas de loup vers ces voix. Elle aperçut alors un homme imposant discutant avec un des gens de Bree les plus méprisé : Bill Fougeron : -Alors, est-ce que tous vos hommes sont là ? demande Bill -Oui, ils sont tous prêts, quand croirez-vous que nous passerons à l’acte. -Oui ! Il sera ruiné ! Haha ! Lym poussa un cri d’étonnement, les deux hommes l’entendirent et s’approchèrent d’elle, l’homme du Sud sortit un poignard et le tendit à la gorge de la petite fille. Jamais elle n’eut une aussi grande peur de sa vie. -Qui es-tu ? Lui cria l’homme du Sud La jeune fille ne répondit pas, elle resta muette en pensant aux paroles de ses parents : <<Surtout Lym, méfie-toi des hommes louches de Bree, il ne faut jamais leur faire confiance>>. -Tu as intérêt à répondre, dit Bill Fougeron, ou on retrouvera ta tête sur la porte du Poney Frigant. Lym poussa un cri de terreur, elle sortit son arme en bois et frappa avec une grande force le crâne de l’homme du Sud. Il fut assommé d’un coup, puis, Lym courut aussi vite qu’elle le pouvait, sans savoir que Bill la poursuivait, il fut stoppé par un garde lui demandant pourquoi il courrait comme cela. Lym sortit de la ville et se dirigea vers les collines de Bree, elle s’arrêta et tomba sur ses genoux, elle sanglota pendant quelques minutes, puis, le calme de ces collines l’apaisa et elle finit par s’endormir. Elle fut réveillée quelques heures plus tard, par le chant d’un oiseau. Elle leva les yeux sur la branche où était posé le petit animal volant. C’était un rossignol, et il la regardait. -Coucou petit oiseau ! Le rossignol s’envola et vint se poser sur la main de Lym, la petite fille fut très étonné, d’habitude les oiseaux s’envolait à son approche. La petite fille lui fit alors un bisou pour le remercier. L’oiseau chanta pour elle pendant quelques minutes, quand soudain, elle vit que la lune commençait à monter au ciel. Elle dit au revoir au rossignol et se dépêcha de rentrer chez elle. Elle ne prit pas la ruelle qu’elle avait empruntée en début d’après-midi après l’évènement qu’elle avait vécu. Lorsqu’elle arriva chez elle, Lym vit ses parents très inquiets : -Mais où étais-tu enfin ?! demanda Levana, nous étions morts d’inquiétude ! -J’étais dans les collines de Bree, répondit Lym. -Et pourquoi diable te trouvais-tu là ? demanda son père Thierry. -Je voulais visiter d’autres endroits que la maison, excusez-moi… Les deux parents se regardaient dans les yeux. -Tu aurais pu le dire plus tôt que tu voulais voir d’autres endroits, dit son père avec un sourire. Demain, si tu le veux bien, tu nous accompagneras, ta mère et moi, à la boutique de bijoux. -Super ! s’exclama Lym en sautant de joie. Elle alla alors se coucher, attendant avec impatience le jour d’après. Le lendemain, ils partirent vers la boutique, ils passèrent à côté de l’hôtel de ville et rentrèrent dans la bijouterie. Les clients commencèrent à arriver, Lym vit de tout comme clients : des dames voulant se faire belle, ou des hommes voulant faire plaisir à leurs dames. La jeune fille s’amusait comme une folle, elle essayait les bijoux sur elle, les montrait aux clients qui rirent, et elle regarda avec beaucoup d’attention son père fabriquer des bijoux. A la fin de la journée, Levana offrit à sa fille un collier. Ce collier avait une chaîne d’or accompagnée d’un pendentif représentant une fleur, ayant comme tige la lame d’une épée. Lym remercia grandement sa mère pour ce cadeau qui lui alla droit au cœur. La vie de Lym se déroula sereine et belle, jusqu’à ses quinze ans, lors d’un hiver des plus rudes où les récoltes se firent minces, il y eut de nombreux vols de chevaux et de boutiques. La garde fut débordée, et pour couronner le tout, des loups affamés commencèrent à se trouver dans les rues de Bree. Une grande partie de la population de Bree périt. Un jour, les loups coururent dans la rue de la jeune fille. Les hurlements de ces animaux résonnèrent dans la nuit froide, soudain, les parents de Lym entendirent les gardes fatigués appeler à l’aide, car il y avait trop de loups. Les parents de Lym décidèrent de les aider, ils partirent dans le grenier chercher des massues et sortirent. Lym était dans la salle à manger, ayant peur pour ses parents. Soudain, elle entendit un cri aigu dans la nuit. Elle le reconnue : le cri de sa mère. Elle sortit alors de sa maison et courut vers deux corps allongés, ceux de son père et de sa mère. Les loups la fixèrent de leurs yeux froids et cruels. La jeune femme poussa un cri de rage, mais cela n’effraya pas les loups, l’un commença soudain à foncer vers Lym. Elle courut alors pour sa survie vers la maison de son oncle Garry, habitant une maison proche de la porte Sud de Bree. Garry était en train de chercher du bois dans la réserve de bois, et quand il vit sa nièce courir vers lui poursuivie par des loups, il décida de la sauver. Il prit une hache près de la réserve de bois et fit de coup devant les loups pour les effrayer, puis il courut rejoindre Lym dans sa maison. Puis, il refermait la porte brusquement. -Que s’est-il passé, Lym ? demanda-t-il. -Mes parents… il voulait aider la garde… ils sont morts !!! -Quoi ?! Les deux personnes furent attristés toute la soirée, Garry lui demanda alors s’il elle voulait vivre chez lui désormais. Elle accepta. Dans les années qui suivirent, Lym essaya d’effacer son malheur qu’elle avait pour la mort de ses parents, mais parfois, cette nuit où ses parent mouraient venait hanter ses pensées. Elle avait décidé de reprendre la bijouterie de ses parents, où elle avait un peu d’expérience, parce qu’elle avait bien observée ses parents. Mais elle dut fermer rapidement l’échoppe, car les habitants de Bree, après cette rude période hivernale, n’avait plus assez d’argent pour acheter des bijoux forts cher fait par une « pauvres fille » disaient les habitants de Bree.
- Chapitre 2:
2 Les premiers pas vers l’aventure Cela faisait trois ans que Lym vivait chez son oncle. La jeune femme passait ses journées à explorer Bree et ses passages et ruelles, inconnus des autres habitants de Bree. Un jour, la jeune Lym se baladait sans raison dans le village. Elle se dirigea vers l'auberge du Poney Frigant. Elle aida son ami Prosper Poidebeurreré, l'aubergiste, qui était très souvent recouvert de travail. Elle l'aida à distribuer les boissons aux hommes de Bree. Beaucoup des jeunes célibataires du village tentaient de séduire la jeune femme. Il fallait remarquer que Lym, étant adulte, était devenue une femme très belle, souriante et agréable à côtoyer. Mais elle avait aussi du caractère : lorsqu’elle n'était pas d'accord avec quelque chose, elle n'hésitait pas à exprimer son opinion. Revenons-en à notre histoire : Lym apportait trois pintes de bière à une table dans le fond du bâtiment, où y était assis trois hommes encapuchonnés, l'air louche. Elle les salua et déposa les bières sur la table. Soudain, lorsque l'un des hommes vit les yeux de Lym, il s'exclama : -J'ai l'impression de vous avoir déjà vu quelque part... Il baissa sa capuche, et alors, Lym reconnut l'homme qui lui avait posé un poignard à la gorge lorsqu’elle n'était encore qu'une enfant. De peur, elle fit quelques pas en arrière, elle allait s'enfuir en courant quand l'homme qui l'avait reconnu la prit par le poignée. -Ne serais-tu pas la fille qui nous a échappé il y a douze ans ? Je te reconnais bien... par ta faute, j'ai été battu par mon supérieur pour ne pas avoir pu t'empêcher de partir, je te reconnaîtrais d'entre milles ! Puis, après avoir parlé bas dans la salle pour ne pas se faire remarquer, il lui chuchota à l'oreille : -Bientôt, tu seras puni par ta fuite, et je compte sur toi pour n'en parler à personne, sinon ta punissions arrivera plus vite que tu ne le pense. Elle sortit terrifiée de l’auberge, et continua sa ballade en essayant d’oublier et de ne pas croire cet homme. Elle se dirigea vers les maisons des hobbits, elle salua ses amis semis-hommes. Puis elle repartit chez son oncle Garry. Lors de son trajet, elle vit la grange de Garry, et soudain, elle découvrit sur une botte de paille une épée d’acier. Se rappelant l’épée en bois de son enfance, elle la prit avec ses deux mais, elle jeta quand même quelques regards autour d’elle pour vérifier qu’elle n’était pas observée et fit quelques mouvements avec, tantôt fluide, tantôt médiocre. Mais la jeune Lym comprit qu’elle était remarquée peu après, lorsqu’elle entendit un rire derrière elle. Honteuse d’avoir été vu, elle se retourna la tête toute rouge et elle vit un nain. Il avait une longue barbe blanche, une tunique couleur verte, un visage ridé et des sourcils broussailleux. -Qui êtes-vous ? Demanda Lym -Je m’appelle Oggur, pour vous servir. -Que faites-vous ici ? -Je cherchais un endroit où dormir, et il n’y avait plus de place dans le Poney Fringant, alors j’ai dormit dans cette grange. Quand je me suis réveillé, je vous ai aperçu en en train de vous entraîner ou je ne sais quoi. -Oh… je suis navrée d’avoir troublé votre sommeil. -Ne vous excusez pas ! Au contraire, c’est un plaisir de voir une femme pratiquer l’épée. Voyez-vous… je suis moi-même un champion, un nain champion du Mont de Fer et je sais utiliser toute sorte d’armes, y compris l’épée. Je serai un nain comblé si vous accepteriez que je sois votre mentor. -Ce serait fantastique ! S’écria Lym de joie. -Alors, rendez-vous ici même demain matin. -Je serai là, promis. Et la jeune femme rentra chez elle, emportant avec elle l’épée. Dans sa chambre, elle était effrayée par l’évènement du Poney Fringant mais aussi heureuse par sa rencontre avec le nain. Elle se dit que ses entraînements avec son nouveau mentor Oggur lui permettraient de survivre et de donner une bonne leçon à ses brigands. Elle posa son épée dans un coin de la chambre. Soudain, un oiseau rentra dans la chambre par la fenêtre en chantant, et se posa sur un buffet. Lym s’approcha de lui, intriguée, comme si elle le reconnaissait, elle le fixa plusieurs instants, fouilla sa mémoire. Elle se rappela alors le petit rossignol des collines de Bree. Elle compara l’oiseau à celui de sa mémoire, et conclu que c’était sûrement lui. -Que fais-tu là ? Demanda-t-elle. Il s’envola jusqu’à une assiette et il mangea quelques petites graines qu’elle avait cueilli la journée d’avant. Après s’être régalé, il partit en laissant une plume sur le sol. La jeune fille la ramassa et la mise précieusement dans un tiroir. Elle restait encore surprise de la ressemblance de l’oiseau à celle qu’elle avait rencontrée dans les collines de Bree. -Pourquoi je rencontre toutes les personnes de cette journée de ma jeunesse ? Se demanda Lym. Elle partit alors se coucher. Le lendemain, elle se réveilla très tôt. Elle prit son épée et commença à s’échauffer dans sa cour, puis elle rentra dans la maison et elle mangea son petit-déjeuner dans la cuisine. Elle aida un peu son oncle à rentrer du bois, puis elle partit pour la grange de la veille. Lorsqu’elle arriva, elle découvrit le nain affalée sur un chariot, ronflant comme un loir. La jeune Lym décida de lui faire une farce : elle alla ramasser un crottin de cheval dans l’écurie d’en face, elle prit une pelle, elle posa le crottin dessus, elle revint dans la grange, et mit la pelle au-dessus de la tête du nain. Celui-ci se réveilla tout vert, en reniflant, lorsqu’il vit le crottin sur la pelle au-dessus de ses yeux, il sortit du chariot en criant. Lym explosa de rire. -Très drôle, dit Oggur avec un sourire, bon… es-tu prête pour ton entraînement ? -Oh que oui ! Toute la matinée, le vieux nain entraîna la jeune femme à l’épée, puis, ils partirent manger un morceau, et lors de l’après-midi, Oggur lui appris à fabriquer une dague à la forge. Son apprentissage aux armes dura deux mois, jusqu’au jour où le nain apprit à Lym qu’il était devenu le chef de la prison de Bree, et qu’il serait souvent absent. Lym trouva alors ses journées mornes, ennuyeuses… elle allait souvent voir son ami nain à la prison, même si ce bâtiment lui faisait froid dans le dos en voyant tous ces criminels derrières des barreaux, prêt à tuer s’ils seraient libres. Bree était de plus en plus victime de combat et de danger, et pour couronner le tout la jeune femme recevait souvent des lettres de l’homme qui l’avait menacée, où il y avait écrit les noms des personnes engagées pour la tuer, et disant aussi que sa mort serait proche. La jeune Lym devint de plus en plus prudente et terrorisée. Et c’est en cette nuit de janvier que cette tentative de meurtre se passa : Lym dormait à poings fermés, au bon milieu de la nuit. Soudain, elle se réveilla brusquement en entendant un cri. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle vit son oncle debout, devant elle, une hache à la main, et un corps mort étendu par terre. -Vite, prend ton épée, des brigands encerclent la maison ! Celui-ci est rentré, mais je l’ai arrêté avant qu’il ne mette fin à ta vie. La jeune femme récupéra son épée en dessous du lit, la prit dans ses deux mains, et ils sortirent de la maison. Là, ils virent les hommes avec des épées, des dagues ou des lances à la main. Lym comprit qu’elle allait livrer son premier combat, elle regarda à côté d’elle son oncle, plein de rage, portant une torche et la hache. Le combat commença dans la nuit froide et sur la neige glaciale, et heureusement pour Lym, ses entraînements portèrent leurs fruits, car cela lui sauvé la vie. Tous les brigands furent tués ou fuirent dans les rues sombres de Bree. Garry, l’oncle de Lym, fouilla le sac d’un des brigands, et il y trouva une lettre. Il la lis à haute voix : Officier, je vous ordonne de conduire vos soldats dans le village de Bree pour tuer toutes les personnes sur la liste pendant la nuit. Puis, le lendemain, menez une attaques à Combe dès l’aube. Ne vous inquiétez pas pour les gardes…-Vite ! Nous devons sauver les habitants de Bree et de Combe ! Dit Garry. Je vais partir à Combe prévenir la ville pour se préparer à contrer l’attaquer, et je vais essayer de demander de l’aide aux villages de Staddel et d’Archet. Quand à toi, essaie de prévenir les soldats de Bree des attaques de cette nuit et tente de sauver les gens sur la liste. -Très bien. Bonne chance ! La jeune femme se dirigea vers la prison de Bree pour prévenir les gardes de Bree, mais elle entendit des bruits de fracas dans le bâtiment. Lorsqu’elle entra, elle vit que les prisonniers s’étaient évadés, et que beaucoup de gardes avaient été tué, et que leurs cadavres étaient étendus sur le sol. Elle aperçut alors Oggur et un petit nombre de gardes essayant de se défendre contre les brigands. Lym accourut vers son ancien mentor et l’aida. Puis, le nain lui dit dans un coin de la pièce. -Les prisonniers ont été libérés par des hommes du sud, ces deux troupes attaquent des habitants de Bree, et les gardes ont été empoisonnés, vite, on a besoin de toi, essaie de repousser ces brigands dans la ville ! Elle sortit rapidement de la prison, et se dirigea vers les cris qu’elle entendit. Elle sauva un grand nombre de ceux qui devaient mourir, mais pas tous, malheureusement… Les premières lueurs du soleil paraissaient sur les collines de Bree. Lym se rappela l’attaque de Combe prévue à l’aube. Elle se dirigea vers la porte Est du village, puis elle se dirigea vers Combe où elle vit de loin les hommes du sud combattant les habitants de Combe. Elle vit soudain à ses pieds une petite fille inanimée, avec une fleur dans la main, couchée sur le dos, avec un poignard dans le ventre. A la vue de ce monstrueux acte, elle poussa un cri de colère et de tristesse, puis, elle fonça dans Combe et frappa de son arme et de toutes ses forces les brigands. La bataille dura toute la matinée, et heureusement, grâce aux renforts venant de Staddel et d’Archet, les hommes du Pays de Bree gagnèrent la bataille. Mais, beaucoup de brigands s’étaient enfuis, et les gens savaient qu’ils reviendraient tôt ou tard. Lym vit son oncle s’approcher d’elle, et il lui dit : -Quelle nuit horrible ! -J’ai eu si peur… -Malheureusement, ce n’est pas fini, il va falloir que tu partes, car ces hommes du sud savent que tu as été un des pions de leur défaite, il va falloir que tu quittes Bree. -Pour aller où ? -C’est à toi de choisir, tu es une adulte maintenant, et il va falloir que tu sache quoi faire de ta vie, mais ce qui t’attend ici, si tu restes, c’est la mort… -Et toi ? Tu ne peux pas non plus rester ici, tu as averti Combe de l’attaque, et tu as apporté des renforts, sans ces renforts et la préparation contre l’attaque de Combe, les hommes du sud auraient réussi leurs sombres dessins. -Je vais rester quelques temps ici, pour aider les habitants de Combe à tout remettre en ordre. Puis, je crois que je partirai pour Evendim, pour aider les hommes de cette région à combattre le mal qui infeste nos terres. -Alors je te dis adieu, il se peut que nous nous ne revoyons pas malheureusement, en tout cas je suis sûre que tu vas me manquer, bonne chance ! dit Lym en s’éloignant. Elle se dirigea alors à Bree, avec la ferme intention d’aider Oggur à repousser les ennemis dans le village. Lorsqu’elle arriva au village, elle vit que des hommes de Staddel avaient aidés les gardes de Bree à sauver le village, et qu’ils faisaient partir les derniers fuyards. Lym se dirigea alors vers son ami nain. -Tu n’es pas blessé j’espère ? Lui cria-elle au loin. -Non, et c’est une grande chance, répondit Oggur en s’approchant. Malheureusement, beaucoup de gardes et surtout des jeunes hommes ont perdu la vie cette nuit-là… Quel malheur, ils ne méritaient pas ça ! -Nous ne pouvons changer ce qui s’est passé. Je suis triste pour ces gens, j’espère que les gens de Bree vont tourner la page sans tarder, quant à moi, je vais devoir partir. -Pourquoi ? -Disons que j’ai joué un rôle dans la contre-attaque des hommes du sud, et ils vont surement chercher à se venger, je ne puis rester à Bree, je dois partir vers un autre endroit et commencer ma vie d’adulte. Je pense que je voudrais faire aventurière, et combattre l’ombre de Sauron… Et cette nuit me donne encore plus envie pour éviter qu’un tel acte se reproduise. Pourrais-tu me conseiller un endroit qui pourrait être une menace ? -Au-delà des Collines de Bree et des Champs de Bree, il y a de nombreux camps Orques, je pense qu’ils sont en train de se rassembler, ce serait un avantage considérable si quelqu’un venait à ralentir leur progression… -Je vais m’y rendre dès ce midi, après avoir réuni mes affaires, je mangerai en dehors du village car je dois partir au plus tôt. J’espère que ta vie sera belle dans ce village… au revoir ! Dit-elle en s’éloignant. -Au revoir Lym, je te souhaite bonne chance, et sois prudente !
- Chapitre 3:
3 Le début d’un voyage Lym retourna alors chez son oncle, elle ne mit que quelques minutes à arriver. Elle rentra dans sa chambre et réunit toutes ses affaires qu’elle aurait besoin pour les aventures et les longs voyages qu’elle vivrait (nourriture, corde, gourde, silex, linge…), et avant de partir, elle prit un fourreau pour son épée et le poignard de son oncle. Elle fut ainsi prête pour partir dans les terres sauvages. Elle se dirigea vers l’auberge du Poney Fringant, pour faire un dernier adieu à son ami Prosper. Arrivée là-bas, elle vit que c’était ici que les blessés de cette nuit sanglante se faisaient soigner. Elle fit un dernier au revoir à son ami, puis elle partit à la porte nord du village. Une fois sortie de Bree, elle explora de ses yeux les vastes étendues herbeuses devant elle. Au loin, elle apercevait les champs de Bree. Elle commença alors son voyage, elle parcourut deux kilomètres avant de préparer son repas. Elle prit quelques branches et brindilles et avec ses silex, elle alluma un feu. Elle fit cuire une cuisse de poulet, et elle la mangea avec, pour accompagner, quelques baies. Par la suite de son repas des plus savoureux, elle continua sa route. Elle marcha sur la route toute l’après-midi. Lym arriva alors près du campement Orc, elle voyait au loin les créatures laides… la panique s’installa en elle. Tout à coup, elle entendit un appel à l’aide, elle reconnut la voix d’un enfant. Elle prit alors son courage à deux mains et rentra dans le camp. Elle combattit un grand nombre d’orcs, sa force et son habilité lui avait permis de survivre, mais pas elle n’était pas indemne… on lui avait affligé un coup d’épée à la hanche et planté une lance à son épaule. La jeune femme s’écroula sur le dos, vivant ses premières blessures. Elle souffrait tellement qu’elle ne put en aucun cas se relever. Mais la jeune Lym savait que d’autres de ses créatures viendrait l’achever tôt ou tard. Soudain, elle entendit une voix : -Anar keluva irima nis ! Alors, Lym sentit tous ses muscles se remplir d’énergies, ses blessures se cicatrisèrent et ses douleurs s’apaisaient. Étant très curieuse de l’événement qui venait de se produire, elle décida de parcourir le camp à la recherche de ce mystère, mais aussi du prisonnier ayant appelé à l’aide. Soudain, elle aperçut dans un coin entouré d’une palissade le prisonnier. Devant ce prisonnier : un orc, des plus imposants, couvert d’une épaisse armure. Autour de cet orc, il y avait ses serviteurs. Le prisonnier était un petit elfe, très apeuré. Soudain, une de ces créatures tenant un arc à la main fit irruption devant le chef : -C’est fait votre honneur, nous avons tué la famille de cette vermine, nous pouvons donc l’amener dans les terres du Mordor. L’enfant pleura pour ses proches, puis, en colère contre ces démons du Mordor, l’enfant prépara un plan. Il tourna ses yeux vers Lym, ce qui la surprit grandement. Au même moment, un mot résonna dans sa tête : -Maintenant ! Alors, la guerrière sortit de sa cachette et, elle supprima rapidement les serviteurs grâce à son effet de surprise. Malheureusement, elle fut en position de faiblesse sous les coups assommant du chef. Et malgré ses très bons coups d’épée, Lym ne parvenait pas à percer son armure. Elle ne dut sa vie qu’au jeune elfe : Il se leva, tendit son bras vers l’Orc et une braise ardente sortit de sa paume, qui vint flamber le capitaine Orc. -Allons-nous-en d’ici ! Dit Lym Après avoir sorti du campement et s’être assez éloigné, ils décidèrent de s’arrêter car la lune commençait à monter au ciel. Ils firent un feu de camp. L’elfe restait silencieux, fixant les flammes qui se perdaient dans la nuit. Il avait de beaux cheveux bruns, des yeux verts clairs comme des feuilles brillantes un jour de printemps, des oreilles se terminant par une petite pointe. Il portait aussi une tunique bleue océan, des bottes de cuir et il avait un bracelet d’or et de diamant au poignet. L’elfe faisait la taille d’un enfant humain, il était même de plus petite carrure. Lym décida d’entamer une discussion avec ce mystérieux être (elle n’avait jamais vu d’elfes auparavant) : -Quelle est ton nom ? -Je m’appelle Délëo, fils de Drëo, et je suis originaire de la Lothlorien, et vous ? Qui êtes-vous ? Et d’où venez-vous ? -Je suis Lym, venant du village de Bree. Mais dit moi, que fais-tu si loin de chez toi ? -Mes parents avaient eu l’ordre de porter un message au seigneur Elrond de Fondcombe de la part de Celeborn, le seigneur de la Lothlorien. J’ai voulu les accompagner, car je voulais à tout prix découvrir le vaste monde dont je n’avais vu que dans des cartes. Ils ont alors accepté que je les accompagne. Mais il y a deux jours, nous sommes tombés sur des Orcs et mes parents se sont faits capturés… Ils m’ont remis avant le message pour le seigneur Elrond et en m’y rendre sans traîner. Puis, ils se sont faits capturés alors que je fuyais vers Fondcombe. Mais j’ai été rattrapé par ces créatures hier, et j’ai été amené au camp Orc où vous m’avez vu. J’ai aussi appris là-bas que mes parents avaient été tués, mais vous étiez là à ce moment. Je vous remercie de m’avoir sauvé. -Ce n’était pas chose facile, mais je suis heureuse d’avoir pu sauver une vie. Mais sinon, je n’étais pas au courant de l’existence des enfants elfes. Le jeune elfe éclata de rire. -Vous croyiez qu’ils tombaient du ciel ? Lym sourit. -Je comprends que vous n’étiez pas au courant de l’existence des enfants elfes, sachez qu’il est extrêmement rare que la naissance d’un elfe ait lieu, il en vient même à ce que les peuples elfiques se réunissent pour fêter cette naissance. -Incroyable… -Épatant non ? S’exclama Délëo. -Et les elfes acquiescent de si puissant pouvoir comme enflammer les gens à un si bas-âge ? -Habituellement non, car avant de partir pour Fondcombe, mes parents ont voulu que je sache me défendre s’il arriverait un danger, ils m’ont confié à un puissant mage de la Lothlorien qui m’a enseigné la magie. -Que comptes-tu faire par la suite ? Demande Lym. -Je vais continuer la tâche confiée à mes parents, je vais apporter le message à jusqu’à Fondcombe. Et toi ? Que feras-tu ? Lym fut enfin contente que le jeune elfe la tutoie enfin, puis elle répondit : -Je cherchais une aventure à vivre, et ce voyage me parait bien, de plus, je ne serai pas tranquille tant que je saurai qu’un enfant, même aussi puissant que toi, voyage seul dans les contrées hostiles. Accepterai-tu que je t’accompagne ? -J’accepte ! dit Délëo avec enthousiasme. -Maintenant, je pense qu’il est temps de dormir, dit Lym. -Et si les Orcs revenaient pour nous tuer ? Il faut rester éveillé pour prévoir une attaque ! -Ne t’inquiète pas, je reste éveillé, dors tranquillement. Lym sentait qu’il fallait qu’elle protège cet enfant, comme si un instinct maternel s’était éveillé en elle. Elle fixa Délëo pendant qu’il dormait, <<décidément, les elfes sont des créatures fantastiques>> pensa-t-elle. Le lendemain, nos deux amis se levèrent à l’aube (enfin, Délëo se leva à l’aube), il ne fallait pas traîner dans un endroit où des Orcs grouillaient. Ils prirent un petit déjeuner et ils commencèrent leur voyage. Ils avaient prévus de faire marche arrière et de continuer leur route par le sud, celle d’où venait Lym, ils passeraient à côté de Bree, pour éviter de rencontrer des brigands à l'intérieur et ils prendraient le chemin passant à côté du marais de L’eau-aux-Cousins. Ce voyage se déroula dans l’ambiance la plus sereine. Lym et Délëo discutaient de leur vie d’avant. Délëo lui parla aussi du seigneur Celeborn, gouvernant les vastes forêts de la Lothlorien. Il lui parla aussi de la mystérieuse mais aussi magnifique Dame Galadriel. De nombreuses heures plus tard, nos deux voyageurs arrivèrent à la limite entre le Pays de Bree et les Terres Solitaires, et à l’Auberge Abandonnée. Là-bas, un Eglain (homme des Terres Solitaires) les accueillit. Ils entrèrent dans l’auberge, ce qui attira les regards des Eglains sur Lym et Délëo. Ils s’approchèrent de l’aubergiste. -Bonjour les amis ! Vous êtes là pour goûter la fameuse bière de l’auberge abandonnée jeune mademoiselle ? -Non, pas du tout, nous voulons juste manger et dormir ici cette nuit. -Vous comptez alors rentrer dans les terres solitaires ? -Oui, c'est par la que notre chemin doit passer, et nous devons ensuite aller dans la Trouée des Trolls, répondit Délëo . -Je ne vous conseillerai pas de vous y rendre car, au delà de l'Auberge Abandonnée, les terres deviennent dangereuses. Elles sont infestées de Wargs, de gobelins ; et les forêts de Harleog sont remplies de Trolls ! -Nous devons nous rendre impérativement à Fondcombe. Dit Lym. -Je vois que je n'arriverais pas à vous faire changer d'avis. Dans ce cas, vous ne devrez pas vous attarder dans ces terres, il vous faudra vous déplacer très rapidement. Demain matin, je vous donnerez un cheval et un poney qui sont dans l'écurie de l'auberge. A ces mots, Lym ne sauta pas de joie : jamais elle n'avait appris à faire du cheval, mais bon, que faire ? Avoir la malchance de se faire tuer par des gobelins ou pouvoir s'enfuir à cheval ? -Merci monsieur, dit Délëo, puisse les Valars veiller sur vous pour toujours. Lym, qui n'avait rien compris à ces « Valars », remercia aussi l'aubergiste. -Vous désirez manger quelque chose ? Demanda celui-ci -Nous prendrons un poulet cuit, et de l'eau s'il vous plaît. Dit Lym en posant quelques pièces sur le comptoir. -Je vais vous apporter cela tout de suite, allez vous installer sur une des table de la salle. Ce qu'ils firent. Ils mangèrent leur repas sans dire un mot, puis ils descendirent les escaliers menant aux chambres. Ce n'étais pas un endroit aussi confortable que le Poney Fringant, pensa Lym. Les meubles étaient empilés les uns sur les autres, ou même écrasés sur le plancher grinçant. Une odeur forte y régnait, comme si des rats morts infestaient l'endroit. Et ce n'était que dans le couloir ! Lorsqu'ils entrèrent dans leur chambre, ils virent un lit au fond de la pièce, à côté du lit : une commode, où reposait dessus une petite bougie. Il y avait aussi une chaise de l'autre côté de la salle, une chaise à laquelle il manquait un pied. Il y avait aussi une cheminée éteinte. Cette cheminée était très sale : des cendres remplissaient la cheminée, si ce n'était même que quelques cendres étaient sur le plancher. Dès que Lym eut fermé la porte, la bougie s'éteignit. Délëo prononça alors des quelques paroles et une orbe qui illuminait la pièce, apparut au sommet de la chambre. Elle reflétait même des écritures elfiques sur le mur : la lumière brille enfin en ce lieu sombreOu même :Une lumière rempli cette salle qui était auparavant ténèbreuseLym se demandait bien tout ce que voulait dire toutes ce phrases... Mais elle était exténuée, elle décida d'aller dormir. Cette nuit là, Délëo dormit dans le lit tandis que Lym fut contrainte de dormir sur son manteau, avec son sac en guise d'oreiller. Enfin... en parlant de dormir : tous les deux avaient du mal à trouver le sommeil, des sortes de bruits malsains retentissaient dans leurs têtes. Une ambiance des plus sombre emplissait la chambre. Le lendemain matin, après avoir pris un petit-déjeuner, nos deux héros furent amenés à leurs nouvelles montures par l'aubergiste. Après avoir faits leurs adieux, Lym et Délëo commencèrent leurs traversée dans les Terres Solitaires. Les premières heures du voyages se passèrent plutôt bien, malgré les dizaines de chutes de cheval de Lym. Ils avaient décidé de prendre la route principale (enfin, du moins s'il l'on pouvait appeler cela une route !). Ce n'était qu'en fin de journée que Lym réussis tout de même à s’habituer à tenir sur son cheval. Ils passèrent la nuit dans les Terres Solitaires, et reprirent leur route tôt le lendemain. Lym guettait les nombreux environs, pour ainsi prévoir une embuscade si elle percevait des ennemis, mais ce qui ne passa pas inaperçu au yeux de Délëo, qui esquissa un sourire en voyant la jeune humaine tourner la tête dans tous les sens. Il savait qu'elle n'avait pas besoin de faire cela, car il sondait secrètement toute sorte de vie à des kilomètres à la ronde. Mais il ne voulait pas lui en parler, pour éviter de la couvrir de honte. Ainsi se passa leur deuxième journée de voyage. Puis, ils dormirent à nouveau dans les terres sauvages, et se remirent en route pour leur nouvelle journée . Soudain, en pleine matinée, Délëo stoppa son poney. -Que se passe-t-il ? Demanda Lym ? -Des Wargs! Des Wargs approchent derrière nous ! Il faut partir ! Lym tenta de mener sa monture au galop, mais par son ordre, n'ayant été que très médiocre, elle fut envoyé par terre. Délëo décida de lui venir en aide, en influençant le cheval à partir au galop (grâce à la magie). Lym remonta en selle, et fut surprise de voir que sa monture faisait à elle seule le trajet. Délëo la talonna avec son poney. Quelques minutes plus tard, les Wargs apparurent, ils étaient à quelques mètres de derrière les chevaux. Délëo remarqua alors des ruines, et ils eut soudain une idée. -Va en-dessous des ruines ! Dit-il au cheval de Lym. Après être passé en dessous, Délëo fit les fit écrouler sur les Wargs. Mais cela n'élimina qu'une partie de la meute, car d'autres poursuivants passèrent à côté des ruines écroulées et continuèrent leurs course-poursuite. De plus, les hurlements de ces créatures résonnant dans les terres n'eurent tôt faits que d'attirer de nouveaux Wargs. Lym et Délëo parvinrent alors à franchir le Dernier Pont, frontière entre les Terres Solitaires et la Trouée des Trolls. Les terres avides et solitaires laissèrent place à des bois magnifiques remplis d'animaux et de fleurs... mais les Wargs continuaient de poursuivre nos deux héros. Soudain, un des leurs parvint à planter ses griffes acérées dans la cuisse du poney de Délëo. L'elfe tomba à la renverse, alors que sa monture souffrait au sol, les Wargs s'approchèrent. Délëo frappa le premier arrivant d'un éclair. -Lym ! A l'aide ! La jeune femme, qui était encore en selle, fut saisi de terreur en voyant les Wargs foncer sur le pauvre elfe. Elle cabra sa monture, tomba par terre (le cheval a parfois le don de ruiner les scènes épiques non ?) et partit sauver Délëo. Elle se positionna entre l'elfe et les Wargs, son épée sortie de son fourreau. En deux temps, trois mouvements, elle trancha la tête des deux prochains arrivants, mais elle savait qu'elle ne tiendrait pas devant un si grand nombre d'ennemis aussi féroces. Le troisième arrivant parvint à mordre le bras gauche de Lym, celle-ci hurla de douleur. Elle sortit son poignard, et le planta dans la tête de la créature. Soudain, des flèches volèrent dans le ciel, éliminant la meute en quelques secondes. Par la suite, quelques elfes sortirent des buissons. L'un donna un ordre à femme elfe en la langue mélodieuse des elfes. La femme elfe s'approcha de Lym, qui fut alors terrifiée, en pensant qu'elle la tuerait. -Calmez vous, dit-elle, je ne veux que soigner votre bras, je ne vous veux aucun mal. Lym fut alors rassurée et laissa la dame elfe lui soigner son bras. Délëo se jeta sur son poney, et tenta de le soigner de sa blessure à la cuisse. -Suilad, Dit celui ayant voulu sauver nos deux héros, qui êtes-vous voyageurs ? -Je suis Lym, dit-elle en se relevant, et voici Délëo. Nous devons porter un message pour le seigneur Elrond, de Fondcombe. -Je m'appelle Elrohir, quand à moi, je suis l'un des deux fils d'Elrond, je dirigeais en ce moment une troupe d'éclaireurs pour explorer la Trouée des Trolls. Je veux bien vous conduire à Fondcombe, mais avant cela, je veux savoir pour quelle raison êtes-vous accompagné d'un enfant elfe et je veux voir votre message pour prouver ce dont vous avancez. Lym adressa un hochement de tête à Délëo, pour qu'il montre le message. Le jeune elfe se releva, et tendit le message à Elrohir. Le guérisseuse elfe alla alors voir le poney blessé de Délëo pour le soigner lui aussi. Après que le fils d'Elrond eut finit de lire, Délëo dit : -J'accompagnais mes parents qui avaient comme mission de porter ce message à Fondcombe. Avant de continuer, Délëo prit une grande inspiration pour cacher sa tristesse. -Mais malheureusement, nous sommes tombés sur un groupe d' orcs, et mes parents ont péris à cause de ces créatures. Heureusement, je n'ai pas subit le même sort car Lym fut là pour me sauver. Elrohir sembla ému par l'histoire de Délëo. Il autorisa alors à nos deux voyageurs de les accompagner jusqu'à Fondcombe. Ils commencèrent alors leur trajet dans la Trouée des Trolls, en compagnie des elfes, qui dura deux jours avant d'arriver à la cité de Fondcombe.
- Chapitre 4:
4 La cité d'Imladris Lym, Délëo, Elrohir ainsi que son groupe d'éclaireurs arrivèrent enfin à Imladris dans la soirée du deuxième jour. La nouvelle racontant qu'une humaine avait sauvé un enfant elfe se fit savoir partout à Fondcombe. Les elfes acclamaient et remerciaient la jeune Lym pour son courage et sa bonté, et le seigneur Elrond décida même d'organiser un grand banquet en son honneur. En attendant, on confia une chambre de la Dernière Maison Simple à Lym. Le jeune femme était impressionnée par la beauté de cet endroit et l'air pur qu'on y respirait ne faisait que la réconforter, après tous les périples qu'elle avait vécu. Lym alla alors vers sa chambre. Elle ouvrit la porte, et vit une pièce assez petite, mais magnifique, et le grand lustre étoilé sur le toit faisait baigner la pièce dans la lumière. -Enfin un endroit où je pourrai me reposer... du moment que ce n'est pas aussi désagréable que l'auberge abandonnée, ça me va... Elle commença alors à déposer ses affaires, mais à peine eut-elle posé son sac, qu'on frappa à la porte. Quand elle ouvrit la porte, elle vit un homme, de taille moyenne, portant une tenue verte, sali par la terre. Il portait aussi une cape à capuche, qui cachait son visage. L'homme portait à sa ceinture une épée. En fait, Lym trouvait que cet accoutrement ressemblait à celui des Rôdeurs, dont les gens de Bree décrivaient. Elle devint alors méfiante : on ne racontait que de belles choses sur ces Rôdeurs. Elle mit sa main sur son poignard, près à le dégainer en cas de besoin, puis elle demanda ce qui il était. L'homme enleva sa capuche, et alors, Lym vit un beau jeune homme lui sourire. Il avait des cheveux noirs, des yeux marrons et un sourire charmeur. -C'est moi ! Dit-il C'est alors que Lym reconnut cet étrange personnage. -Halcyon ? Mon cousin ! Quelle joie de te voir ! Dit-elle, alors que sa méfiance se transforma en bonheur. Mais que fais-tu ici ? Et pourquoi ces vêtements ? -Je pourrais te poser les mêmes question, mais je préfère que nous parlions de tous cela ce soir, au banquet. En attendant, repose-toi, tu dois être fatiguée. Lym sourit, elle se rappelait quand elle était enfant, à chaque fois qu'elle le voyait, il était toujours là pour elle. D'ailleurs, en ces temps-là, il habitait toujours chez son père Hugh, il pouvait donc souvent voir Lym. Mais c'était un adolescent, dorénavant, il était devenu un bel homme musclé et séduisant. -A ce soir alors, lui-dit Halcyon. La jeune femme le salua de la main, puis Halcyon s'en alla. Lym continua alors de ranger ses affaires. Soudain, elle se demanda ce qu'il était advenu de Délëo. La dernière fois qu'elle l'avait vu, il allait amener le message au seigneur Elrond. Après avoir rangé ses affaires, elle alla voir une servante, pour lui demander où Délëo se trouvait. Celle-ci la mena à une chambre. Ils montèrent deux escaliers, et la servante s'en alla dès qu'ils arrivèrent devant la chambre de Délëo. Lym allait toquer, quand tout à coup, Délëo ouvrit sa porte. Délëo sourit d'amusement en voyant la mine étonnée de Lym. -J'ai senti ta présence, expliqua Délëo. -Alors ? Que s'est-il passé ? Demanda-t-elle. -Le seigneur Elrond a lu le message que je lui ai remis, puis, il m'a dit que la seule solution pour moi était que je reste désormais vivre à Fondcombe. Lym sentit la tristesse en Délëo, comme si la nouvelle d'être recueillit ici, dans ce très bel endroit, ne le rassurait guère. -C'est que... le fait de changer l'endroit où je vis, de changer les personnes que je verrai quotidiennement, ne m'enchante pas... Une larme coula sur la joue de Délëo, il continua : -J'aimais ma vie à la Lothlorien, et c'est très dur pour moi de changer si rapidement de vie. -Tu voudrais retourner en Lorien ? -Non, car même là-bas, ma vie ne sera plus pareil sans mes parents... je voudrai, faire comme toi, me battre pour le bien, et chasser les forces du mal qui infestent nos terres, je veux venger mes parents ! -Que se passerait-il se tu m'accompagne ? Tu risque de mourir. -La mort ne m'effraie pas, tant que je sais que tout ce que je peux faire, cela pourra éviter la mort d'une autre personne. -Pour l'instant, je pense que nous allons rester ici pour nous reposer un moment. Nous en parlerons au seigneur Elrond en temps voulu. -Merci Lym. Mais dis moi, j'aimerai que tu m'aide à faire quelque chose. -Quelle chose ? -Eh bien, on raconte que la fille du seigneur Elrond, Arwën, est l'elfe la plus gracieuse et la plus élégante d'Imladris. J'aimerai savoir si ce que l'ont dit est vrai. -Tu veux que je t'aide à la trouver ? -C'est cela. Dit Délëo en souriant. Alors commença la recherche, après un quart d'heure, Lym découvrit Dame Arwën assise sur un banc, son visage clair baignait dans la lumière d'Imladris. Elle avait des longs cheveux noirs qui ondulaient jusqu'à ses épaules, des yeux marrons, elle portait une robe blanche semblable à une rivière qui coule. Arwën lisait à ce moment un livre. Lym se demanda si il serait bon de la déranger, mais elle se lança tout de même : -Excusez moi ! L'elfe tourna la tête vers Lym, et un sourire apparut alors sur son visage. -Bonjour Lym. Dit-elle. -Co-comment connaissez-vous mon nom ? S'étonna la jeune femme. -Dois-je vous rappeler que vous êtes connu dorénavant à Fondcombe grâce à votre acte de bravoure envers l'elfe Délëo ? Lym vint s'asseoir à côté d'elle. -Je doute qu'une autre personne n'aurait pas accouru pour le sauver. -Vous avez tort Lym : peu de personnes risqueraient leur vie à combattre des Orcs pour sauver une personne venant d'un autre peuple. En ces temps ci, les races sont malheureusement très divisée. -Heureusement alors que je passais par là, dit Lym. -J'en suis extrêmement heureuse Lym, vous avez sauvé la vie d'une personne au péril de votre vie, existerait-il un acte de courage mieux que celui là ? Vous êtes un véritable exemple pour votre peuple. -Si vous le dîtes, dit Lym avec un sourire. Puis, Lym appela alors Délëo d'une voix forte, quelques secondes plus tard, celui ci accourut vers elle, et alors son regard se posa sur Dame Arwën. Il s'approcha doucement vers elle, et s’agenouilla, et dit : -C'est un honneur de vous rencontrer madame. -Quelle salutation inhabituelle ! S'exclama Arwën. Délëo leva alors les yeux sur Arwën, et soudain, son magnifique sourire sur son visage tomba, comme si elle venait d'apprendre une chose terrible. Elle appuya sa main sur sa tête, en marmonnant des mots tout bas. -Qui a-t-il ? Demanda Lym. -Oh, ce n'est rien, juste un mal de tête ! Délëo savait qu'elle mentait, il pouvait le sentir. Il ne pouvait tout de même lire ses pensées, car sa puissance lui permettait peut être de lire les pensées de simples mortels, mais celle des elfes... -Je dois partir, dit Arwën, des affaires m'attendent, j'espère vous revoir ce soir au banquet ! -A ce soir ! Dit Lym. Elle se leva, et se dirigea alors vers la demeure d'Elrond. Délëo resta encore surprit par la réaction d'Arwën à la vue de son regard. -Oublions cette histoire ! Dit Lym, allez viens, le soleil va bientôt se coucher et le banquet approche, il va falloir te changer ! Elle amena Délëo à sa chambre, et lui sélectionna les plus beaux habits (à son goût), puis alla à sa chambre, où elle hésita entre deux robes elfiques : une robe rouge resplendissante ou une robe verte émeraude merveilleuse. Soudain, un oiseau entra par la fenêtre, et se posa sur la robe verte. La jeune femme le fixa, l'air troublée, et c'est alors qu'elle reconnut ce fameux rossignol ayant fait plusieurs fois son apparition à Bree ! Elle sortit de sa poche la plume qu'avait perdu l'oiseau à sa dernière visite, qu'elle avait pris soin d'emporter pour son voyage. La jeune femme n'en revenait pas ! Comment cet oiseau aurait pu la retrouver si loin de Bree ? L'oiseau regardait la plume, puis soudain, il l'a pris dans son bec, et alla la déposer dans la poche de la jeune femme, comme si il voulait qu'elle la garde. Il poussa un petit cris mélodieux, et s'envola pour partir. Lym suivit du regard le vol du rossignol jusqu'à ce qu'elle le perte de vue. Quel mystère cette histoire ! Se dit-elle. Elle regarda alors la robe verte où l'oiseau s'était posé, et décida de la pendre pour le banquet. Elle alla à la chambre de Délëo, et tout deux allèrent alors au banquet ensemble. Il se trouvait dans une grande salle où au milieu se trouvait une longue tables où une grand repas attendait les invités. La salle où ils se trouvaient s'appelait la salle de feu. Lym examina la salle, et les personnes qui s'y trouvaient : Une grande partie était des elfes de Fondcombe, où peut-être d'autres venant de peuples différents, Lym vit aussi Halcyon, qu'elle salua de la main. Il y avait là aussi quelques autres rôdeurs, dont un discutait avec le seigneur Elrond et un vieil homme, portant un chapeau pointu et une longue barbe grise. Elle vit aussi dans un coin de la pièce un hobbit, récitant à quelques elfes un de ses poèmes. La présence de cet hobbit ici intrigua la jeune femme, et elle décida d'en savoir plus lui. Elle s'approcha vers lui, et écouta le poème, celui ci révélait l'histoire de quelqu'un dont la vie avait changé, car douze personnes l'avait fait sortir de son lit douillet et de ses magnifiques repas dans son trou de hobbit, pour partir à l'aventure, accomplir une quête pour récupérer un royaume. Ce poème rappela alors à Lym une histoire dont racontait souvent les hobbits de Bree, celle d'un hobbit partit tuer un dragon, avec treize nains et un magicien à chapeau pointu et longue barbe grise. Elle tourna alors sa tête vers le vieil homme, et comprit son identité : il était Gandalf le Gris. Elle se rappela alors du nom de ce hobbit, celui-ci était : -Bilbon Sacquet, dit-elle a voix haute. -Oui c'est moi, dit une voix derrière elle. Lym poussa un cris de surprise, et se retourna, elle baissa alors le regard et vit le vieux petit hobbit, qui avait finit son poème pendant ses réflexions. -Excusez moi... j'étais plongé dans mes pensées et je viens à peine de me rappeler de votre nom. Avoua Lym. -Beaucoup de personne me connaissent en effet sous le nom de Bilbon Sacquet, mais je crains de ne pas connaître le votre ! -Je m'appelle Lym Roseau, ravie de vous rencontrer ! Dit-elle en montrant sa main. -Moi de même, dit-il en serrant cette main. Un elfe appela le hobbit, sûrement pour parler d'un poème, pensa Lym, alors elle décida de continuer de regarder la pièce. Elle vit sur la table une chouquette, à l'air délicieuse. Elle lui rappela alors les délicieuses pâtisseries que concoctaient le boulanger de Bree. La jeune femme prit alors discrètement la chouquette et la mangea. Mais quelqu'un la vit à ce moment là. -Tu es toujours aussi gourmande ! Dit Halcyon qui venait de s'approcher. Lym fit une grimace en réponse à la remarque faite par son cousin. Elle vit qu'il était beaucoup plus présentable que l'après-midi : il portait une belle tunique verte assorti à ses longues bottes marrons. -Tu es ravissante ce soir, dit le rôdeur. -Tu n'est pas mal non plus ! Dit-elle. Le seigneur Elrond appela alors à ce moment les gens à table, et Lym décida de se mettre à côté de son cousin. Elle reconnut alors à sa droite la jeune elfe qui l'avait sauvé il y avait d'ici là deux jours, celle qui lui avait apporté des soins. Elle la salua, et commença alors à faire connaissance, puis elle décida alors d'en savoir plus sur la présence de son cousin à Fondcombe. Elle lui posa alors la question. -J'étais un des rôdeurs accompagnant notre chef Aragorn, fils d'Arathorn, qui devait parler au seigneur d'Imladris. Puis j'ai vu tout à l'heure que tu étais arrivé, j'étais très surpris en te voyant armé, accompagné d'un enfant elfe, venant d'un territoire sauvage, alors j'ai décidé d'avoir des renseignements sur toi, mais personne ne savait quelque chose sur ton identité, du moins, autant que moi. J'ai donc décidé alors de te le demander directement, j'ai été te voir tout à l'heure et j'ai su qu'on pourrait en parler ce soir. Alors ? Peux tu m'expliquer ta présence ici ? Alors que Lym racontait son histoire, les entrées du repas arrivaient. Tous le monde les avaient mangé alors que la jeune femme venait de finir son histoire. -Et concernant Hugh, ton père, l'as-tu rencontré ? -Oui, parfaitement, il nous a rejoins dans nos combats, et il s'est établi dans notre camp principale : Tinnudir. Il nous est d'une aide précieuse je trouve ! Le repas se continua alors entre Halcyon qui racontait ses aventures passé au sein des rôdeurs, les présentations faite avec la jeune elfe, qui s'appelait Ïleyia, et les plats savoureux qui arrivaient. Lym avait vu que Délëo s'était isolé dans un coin de la table, avec comme seule compagnie sa solitude et son désespoir d'avoir perdu sa famille. Pendant le voyage il était concentré sur sa mission, mais maintenant que celle-ci avait prise fin, il venait alors de connaître sa peine. La jeune femme eut pitié de lui, même les verres levés pour lui , et pour Lym qui l'avait sauvé, ne lui remontèrent pas le moral. Elle aurait pu aller le voir et lui tenir compagnie, mais elle pensa plutôt sage de le laisser faire son deuil. La nuit tomba, et les invités durent rentrer chez eux. Lym s'écroula sur son lit, et s’endormit quelques secondes plus tard, voilà de nombreux jours qu'elle n'avait pas dormit dans quelque chose d'aussi confortable ! Le lendemain, elle se réveilla lentement, doucement, en prenant son temps, elle n'avait jamais si bien dormi de toute sa vie ! L'ambiance était sereine : les faibles rayons du soleil illuminait un peu la pièce, le rossignol de Lym chantait à la fenêtre, les doux bruits de la rivière qui coulait non loin de là berçait la jeune femme, et la beauté de l'endroit était fascinante ! Elle posa ses pieds sur le plancher, et se leva. Elle s'étira longuement, puis sortit à l'extérieur. Le soleil commençait à se lever, Délëo sortait à ce moment de la Dernière Maison Simple. Il reconnut alors assise sur un banc Lym, lisant un livre. Il s'approcha d'elle : -Bonjour Lym. La jeune femme tourna la tête vers lui avec un sourire. -Bonjour Délëo, bien dormi ? -La sérénité de cet endroit me fait un peu oublier le passé, je vais mieux qu'hier ! -Super ! Que comptes-tu faire pour l'instant ? -Chercher quelqu'un à qui parler. Délëo vint alors s'asseoir, et discuta avec Lym jusqu'à ce que le soleil se lève complètement. Pendant trois longs mois Lym et Délëo restèrent à Fondcombe. Pendant ce séjour, Lym apprit grâce à un cavalier elfe à monter et à diriger un cheval. Et son cousin Halcyon lui apprit à utiliser un arc. Pendant son temps libre, Lym passait son temps avec Ïleyia, avec qui elle devint une excellente amie. -Si un jour tu peux compter sur quelqu'un, compte sur moi. Disait-elle. Elle fit aussi la rencontre de Gandalf le Gris, une vieux mage très amical, et le chef du peuple de son cousin Halcyon : Aragorn. Un jour, un aigle arriva à Fondcombe, délivrant un message à Aragorn. Quelques heures plus tard, Lym fut convoquée par le seigneur Elrond. Elle entra alors dans sa bibliothèque, et devant une table l'attendait Elrond, mais aussi Gandalf. -Lym, un aigle messager venant des Rôdeurs d'Evendim est parvenue ce matin à Aragorn. Ils nous en a fait part. Apparemment, la cité d'Annunimas des Rôdeurs a été attaquée par un puissant nécromancien du nom d'Ivar Main-Sanglante. -En quoi cela me concerne ? -Vous êtes une aventurière comme vous me l'aviez dit, donc vous cherchez aventure ? -C'est exact. -Alors c'est là une mission que nous vous confions. -Qui est ce Ivar Main-Sanglante ? -C'est un nécromancien orc logeant à Garth Agarwen en Terres Solitaires. Dit Gandalf. Les Rôdeurs ont envoyé un appel à l'aide à Aragorn, il doit revenir immédiatement à Evendim en compagnie des Rôdeurs l'ayant accompagné. -Je partirai donc avec eux ? Demanda Lym. -Vous ferez votre voyage aussi en la compagnie de six elfes guerriers qui aideront les Rôdeurs dans leur combat à Annunimas, dit Elrond, ainsi que votre amie Ïleyia, dont les talents de guérisseuse serviront lors de cette mission. -Je vous remercie de m'accorder le droit d'aider les Rôdeurs dans leur bataille, mais puis-je vous demander une faveur ? -Laquelle ? Demanda Gandalf -Laissez Délëo nous accompagner. Il m'a confié ces derniers temps qu'il désirait partir avec moi à l'aventure, pour défier les forces de Sauron. -C'est une faveur dure à accepter, dit Elrond, mais soit ! Il partira donc avec vous. Soyez là dans une heure à la sortie de Fondcomb
Dernière édition par Yannou le Lun 4 Nov - 19:41, édité 6 fois |
| | | Grande prêtresse de l'Ombre Messages : 548
| Sujet: Re: L'histoire de Lym Dim 7 Avr - 23:01 | |
| Adorable la petit lym et bien courageuse. Face à Fougeron je pense que j'aurais été pétrifiée de peur à son âge. Elle a eu le courage de bougé et donc de fuir Bravo, j'adore. |
| | | Démon/Démone de l'Obscurité Messages : 2575
| Sujet: Re: L'histoire de Lym Jeu 20 Juin - 14:21 | |
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| | | Terreur des ténèbres Messages : 2310
| Sujet: lym Jeu 20 Juin - 14:38 | |
| cool, pas mal pour l'enfant elfe, ça va pour l'instant tu n'es pas trop cruel |
| | | Démon/Démone de l'Obscurité Messages : 2575
| Sujet: Re: L'histoire de Lym Sam 17 Aoû - 23:58 | |
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| | | Terreur des ténèbres Messages : 2310
| Sujet: histoire Dim 18 Aoû - 20:45 | |
| Très bien écrit c'est comme ça que je gagne la réputation des elfes ? pas mal pas mal... |
| | | Démon/Démone de l'Obscurité Messages : 2575
| Sujet: Re: L'histoire de Lym Ven 23 Aoû - 17:51 | |
| - Chapitre 5:
5 Bataille à Annunimas -Nous sommes en vue d'Annunimas, dit Aragorn. Nous serons là-bas en début de soirée, tâchez d'être prêts à vous battre avant notre arrivée. À sa droite, il y avait Lym, et à la droite de Lym, son ami Ïleyia. -C'est comment Annunimas ? Demanda Lym à Aragorn. -Ce n'est pas souvent que l'on me demande des informations concernant les demeures de mes ancêtres. -Au moins vous ne vous ennuierez pas à répéter un récit ! Aragorn sourit, puis commença son histoire : -Le royaume d'Arnor est l'un des deux grands royaumes des Dúnedains qui se trouve en Eriador. Sa capitale est Annúnimas, noble cité construite en l'an 3320 du deuxième âge par Elendil. Elle fut abandonnée depuis longtemps, lors de la grande guerre de la division d'Arnor, ce n'est maintenant plus que des sculptures et des maisons en ruines. Les Rôdeurs continuent tout de même à garder cette ancienne cité, mais malheureusement elle n'est plus aussi magnifique que dans le temps... Depuis toujours je rêve que cet endroit soit reconstruit, et j'espère qu'un jour nous aurons l'occasion de le faire ! -Les attaques sont fréquentes envers cette cité ? Demanda Ïleyia. -Oui, en effet, de nombreux pilleurs de tombes de la régions nous attaques souvent, mais ils ne sont pas encore très difficile à repousser. Mais cette fois, l'attaque a été des plus lourde, je pense que nous avons affaire à un nouvel ennemi. -Ivar ? Demanda Lym. -Oui, ce nécromancien a réussis à se faire une bonne réputation au niveau du mal... apparemment il aurait réussis à ramener à la vie un puissant seigneur nain lui servant dorénavant : Skorgrim Poing-bourrus il y a des années de cela. Alors que le soleil commençait à descendre, nos compagnons réussirent à atteindre la cité d'Annunimas. En dehors de la ville les attendaient alors un Rôdeur : -Seigneur Aragorn ! Il était temps que vous arriviez ! -Quelles sont les nouvelles Uidon ? -Hugh, Culith, Tudang Daerdan ainsi que Fainneleg sont en train de défendre Echad Garthadir, et des nains ont été vu en train de venir vers Minathranc ! Un petite troupe de Rôdeur tient aussi cette zone. -Il ne reste plus que eux comme Rôdeur ? -Nous avons subi beaucoup de pertes... -Très bien, je vais aller à Minathranc avec les elfes, ainsi que toi. Quand à Lym, Halcyon, Délëo et Ïleyia vous irez aider les Rôdeur de Echas Garthadir ! Les groupes se séparèrent, et soudain Lym reconnut en arrivant au champ de bataille son oncle Hugh, repoussant les orcs le chargeant avec son puissant marteau de guerre. La jeune femme sortit son épée et couvrit alors les arrières de son oncle. Celui-ci fut bien heureux de la voir. Ce groupe, désormais plus nombreux réussis à repousser leurs ennemis sans aucun problème. Ils décidèrent alors de venir en aide aux elfes ainsi qu'à Aragorn. En arrivant à Minathranc, il découvrir alors que des nains et des orcs les prenaient de pars en pars. Ils étaient piégés ! Deux individus se démarquaient d'eux : un nain portant une tunique rouge effrayantes, et un grand orc portant un bâton. Le groupe chargea. La bataille fit rage, et de nombreux sangs coulèrent... Soudain, Ivar s'intéressa lors particulièrement comme cible à Délëo. Après avoir échangés quelques sortilèges, Délëo comprit qu'il y laisserait la vie ne restant pour le combattre. Il partit en courant vers une tour, et y grimpa jusqu'au sommet, où à cet endroit il pouvait lancer des sors au ennemis en toute sécurité. Une autre troupe d'ennemis surgit alors, accompagné de Gorthorog, ces terribles créatures immenses ressemblants aux trolls. C'est à ce moment que Lym se prit un coup de masse de l'un deux. Mais heureusement, son cousin tira une flèche meurtrière sur la créature, sauvant la jeune femme. Les forces des Rôdeurs faiblissaient, et à mesure que l’ennemie se faisait des plus nombreux, leur nombre faiblissaient. -Combattez Rôdeurs ! Courage ! Criait Aragorn tout en laissant des corps d'orc sur son sillage. Le terrible Ivar s'éleva alors dans les airs, et atteignit alors le sommet de la tour où se trouvait Délëo. Un combat magique s'engagea alors. Délëo lança un rayon de flammes sur Ivar, que celui-ci dévia sans difficulté. Ivar tendit alors son bâton vers l'elfe, et de ce bâton jailli un éclair en sa direction. Délëo créa une barrière magique qui stoppa net le sortilège. Le jeune elfe était exténué, après avoir lancé autant de pouvoir. Ivar décida alors d'en profiter pour le faire tomber. Il frappa de son bâton le sol, ce qui déclencha un tremblement. Mais l'impact fut tellement grand, que la tour commença à s'effondrer. Ivar se dématérialisa à temps, mais Délëo fut contrait de sauter dans le vide. Fort heureusement, Lym l'aperçut à temps. La jeune femme lâcha son épée et réussit à rattraper Délëo avant qu'il ne tomber au sol. Mais, profitant de cet instant de faiblesse, un orc lui frappa de son épée la jambe. La jeune femme cria de douleur et chuta sur le dos, ce qui fit tomber à quelques mètres plus loin Délëo par la même occasion. Elle regarda avec effroi l'orc foncer vers elle, l'arme à la main, pour l'achever. Mais soudain, une lame trancha le bras de cet orc et le poussa hors d'ici. Lym reconnue alors son amie Ïleyia, qui venait de la sauver. L'elfe s'agenouilla devant elle. -Je vais te soigner. Dit-elle. -Merci ! S'exclama Lym avec joie. Une faible lueur verte illumina la paume de sa main, et Lym sentit alors sa douleur s’atténuer. Elle ferma les yeux en savourant son bien être. Soudain, elle sentit la guérison se stopper net. La jeune femme ouvrit les yeux, et vit alors son amie verser des larmes. Elle tomba alors sur le ventre juste à côté de Lym, et c'est alors qu'elle vit l'orc derrière, la lance à la main, où le sang de son amie reposait. -Tu vas payer ! Dit Lym. Elle se leva, mais n'ayant plus son épée, elle devait utiliser son arc. Il frappa le ventre de l'orc de son pied. La créature eut le souffle coupé, ce qui laissa à Lym le temps de sortir son arc et une flèche. L'ennemi, ayant repris sa respiration, leva alors les yeux sur la jeune humain, et vit alors juste devant ses yeux une flèche. Après l'avoir abattu, elle partit voir immédiatement son amie Ïleyia. Celle ci souffrait beaucoup. -Ïleyia ! Ne t'inquiète pas ! Nous allons te soigner ! -Non ! Ce n'est pas la peine... il sera trop tard, répondit-elle. Lym n'osa plus rien dire, elle regardait son amie dans les yeux, et l'écoutait, au bord des larmes. -Je te remercie Lym, tu as été ma meilleure amie... ma seule amie... Ici, en Terre du Milieu... Merci, adieu ! Ses paupières se refermèrent et sa respiration s'arrêta. Des larmes coulaient sur les joues de Lym, la jeune femme n'osa toujours rien dire, elle était toujours émue. Les combats avaient cessés, les ennemis battaient en retraite. Aragorn annonça alors aux Rôdeurs et autres personnes présentes sur le lieu : -Nous avons réussis à vaincre les troupes de Skorgrim ainsi que d'Ivar, nous continueront les combats Rôdeurs ! Quand à vous, elfes, nous vous remercions grandement pour votre aide, mais nous sommes sincèrement désolé pour la mort de votre compagnon guérisseuse... vous pouvez maintenant retourner à Fondcombe, et prendre le corps de votre amie défunte pour l'enterrer. Adieu, elfes. Lym était sur un rocher, dos à toutes personnes. Délëo saisit la dague de Ïleyia avant que les elfes ne prenne son corps, et alla voir Lym, il posa alors sans faire de bruit la dague dans sa main. -Allons la venger, dit Délëo. Elle se tourna alors vers lui, cet enfant, même s'il n'avait pas de relations amicales avec Ïleyia, était prêt à aller affronter de puissants sorciers pour la venger. Ce geste redonna espoir à Lym, qui tenu alors fermement la dague, bien décidée. -Allons la venger, répéta Lym avec un sourire. Elle se leva, et alors que les Rôdeurs allaient repartir à Tinnudir, son cousin Halcyon alla la chercher. -Nous devons rentrer à Tinnudir Lym, nous allons fêter notre victoire et honorer les morts de cette bataille, et tu pourras comme ça revoir ton oncle. -Désolé Halcyon, je ne peux pas venir, je dois partir dès maintenant en compagnie de Délëo à la poursuite de Ivar. -Tu risque d'y perdre la vie... Et je croyais que Délëo devait juste t'accompagner pour cette mission. -J'ai fais le choix de suivre Lym où qu'elle aille, dit-il. -Dans ce cas, puis-je venir aussi ? -Ta place est parmi les Rôdeurs, ne t'inquiète pas Halcyon, je te promets de revenir saine et sauf. Les deux cousins s'enlacèrent pour se dire adieu. Puis, Lym et Délëo partirent chercher leurs montures, et décidèrent de diriger vers le sud : la Comté...
- Chapitre 6:
6 La révolte des hobbits Lym et Délëo prirent donc la route du sud, vers la Comté, mais malheureusement, nos deux héros perdirent leurs montures, attaqué par des orcs. Contraint de voyager à pied, le voyage se fit plus long, et plus dur. Deux jours plus tard,il arrivèrent enfin en vue d'un village hobbit. Le Lopin du Taureau Mugissant se faisait-il appeler. Les habitants de ce village adressèrent de nombreux regards méfiants envers ces deux inconnus. Passant leur chemin, il continuèrent leur route jusqu'aux Champs Verts. Ils traversèrent alors pendant quatre jours les vastes régions herbeuses et paisible. L'ami rossignol de Lym décida alors de sortir de son sac, et de s'envoler dans l'azur au dessus de la Comté. Ils arrivèrent alors enfin sur la route principale de la Comté, où ils se dirigeraient dorénavant à l'est. Lym et Délëo venaient de sortir du village d'Hobbitebourg. Ils découvrirent alors quelques centaines de mètres plus tard des brigands sur la route. Lym vit alors une jeune hobbite menacée par un des brigands par un poignard devant la gorge. -Lâchez-la ! Cria Lym en sortant son épée du fourreau. L'hobbite, voyant que son ravisseur était à ce moment déconcentré, profita alors de cet instant. Elle sortit un petit couteau de sa poche, et transperça le torse du brigands. Celui-ci tenta de lui trancher la gorge, mais la jeune hobbite esquiva avec facilité la lame. Lym vint à sa rescousse, et toutes deux combattirent les brigands. Délëo de son côté, vit que d'autres brigands venant de l'est arrivèrent en renfort. Il courut vers eux s'en occuper. Il frappa de son poing le sol, qui fit trembler la terre et trébucher les brigands. Il fonça alors sur l'un d'eux, prit une épée au passage, et commença à les tuer un par un, car ils étaient en position de faiblesse au sol. Mais malheureusement, un brigands caché derrière un arbre parvint à le toucher de son arbalète à sa côte. Lym, averti par le cris de douleur de Délëo, vint à son secours. Elle sortit son arc, et pointa de sa flèche son ennemi. Celle-ci fila dans les airs avant de se planter dans le cœur de l'arbalétrier. La jeune femme courut rejoindre son ami. Celui ci souffrait beaucoup, mais il allait s'en sortir. L'hobbite qu'ils venaient de sauver décida alors de leur venir en aide en les amenant à sa maison, située dans le grand village de Grand'cave. Là-bas, on enleva le carreaux d'arbalète à Délëo, qui réussit lui même à se soigner de sa blessure par la suite. -Tu vas mieux ? Demanda Lym. -Un peu mieux... mais je ressens encore une grosse douleur, je crois que ce brigand à tiré une flèche empoisonnée. -Tu as le moyen de guérir ce poison ? -Non, pas à mes connaissances, il me faudrait un remède pour cela. La jeune hobbite décida alors d'intervenir : -Si je puis me permettre... Les deux compagnons détournèrent leurs yeux vers elle. -Mon père avait des liens avec un guérisseur à Bree, je pourrais peut-être me débrouiller pour trouver un remède. -C'est très gentil de votre part, dit la jeune Lym. -Je pense qu'il vaudrait mieux que vous vous reposiez ici jeune elfe pendant quelques temps. -Vous avez raison, je pense que j'arriverai à ralentir les effets du poison, mais pas longtemps... On amena Délëo dans une chambre, où il s'y reposa. La jeune hobbite décida alors de préparer une tasse de thé à Lym. -Merci d'être venu à mon secours, dit l'hobbite, sans vous, je serai sûrement pauvre, voire morte à l'heure qu'il est. -Qui étaient ces gens ? -Des brigands venus de l'est, il y en a partout en se moment au sud de la Comté, ils se réunissent et pour le moment, il ne font que voler quelques hobbits malchanceux traversant leur route, ce qui était un peu mon cas. Mais ils ont commencé à piller les champs... les récoltes se font de moins en moins abondantes ! Nous risquons de perdre beaucoup d'argent à cause de ces brigands de malheur La jeune hobbite regarda chacune de ses fenêtres, puis dis à voix basse : -Un marchand hobbit travaillant à Bree, de passage à Grand'cave, m'a raconté les événements récents du Pays de Bree... depuis une bonne semaine déjà, un grande troupe de brigands est éparpillés dans de nombreuses ruines et camp du Pays de Bree, volant, tuant, et détruisant tous ce que les pauvres habitants de Bree peuvent posséder. Apparemment, ces ennemis sont différents... les anciens brigands ne faisaient que voler une maison ou deux, mais ne faisait jamais de mal à quelqu'un, car il avait de la famille dans le pays... mais des personnes venues du sud ont réussis à enrôler dans leur armée des brigands du Pays de Bree. Le chef de leur armée aurait le nom de Sharcoux. -Et ils viennent ici ? -Oui ! Depuis peu, ces brigands commencent à élargir leurs conquêtes, et ils ont décidé de s'attaquer à ce pays sans défense. J'ai crains les événements futurs.. La jeune femme était malheureuse pour son pays où elle avait grandit... elle se doutait tout de même que la bataille à Combe, et l’échec du plan des brigands avait été un petit déclenchement dans cette révolte. -Vous avez l'air plutôt habile au combat, tout de même. Dit Lym avec franchise, on aurait dit une vraie guerrière farouche tout à l'heure ! -Oh ce n'était rien, je n'avais qu'un couteau pour cueillir des plantes, et j'ai su guetter l'occasion pour agir. -Au fait, j'y pense, nous ne nous sommes pas présentés : Je suis Lym. -Et moi Camylia. Dit elle en finissant sa tasse de thé. Les jours passèrent, et le Délëo essayait de ralentir le plus possible de poison pour éviter qu'il ne s'infecte. Lym veilla souvent à ce que Délëo aille bien, et lors de ses temps libres, elle vivait en quelques sortes la vie d'un hobbit : elle s'asseyait devant la cheminée en lisant un livre, elle se faisait un bon déjeuner elle-même, grâce aux quelques leçons des cuisines données par son amie hobbite. Elle tentait aussi d'aider Camylia pour ce qui était de vendre ses produits, mais il n'y avait que très peu de chose malheureusement. Au bout de trois jours, alors que Camylia revenait de chez son père, elle leur annonça qu'elle avait désormais l'antidote contre le poison de la flèche qui avait atteint Délëo. Le jeune elfe se reposa alors ce jour, en laissant le remède agir, tandis que Lym et Camylia, eux, préparaient un plan : -La situation ne peux plus durer Camylia, dit Lym, il faut frapper un bon coup dans le camp de ces voleurs, pour qu'ils comprennent que ce n'est pas si aisé de s'installer dans cette région ! -Nous ne sommes que trois contre une vingtaine, ou une trentaine, ou je ne sais combien de brigands ! -On m'a raconté au marché du Carrefour qu'un petit village isolé de hobbits avait été attaqué, et les habitants capturés. Ils sont certainement dans leur camp. Si lors des combats, nous arrivons à les libérer, ils pourraient nous être d'un grand soutien en lançant une attaque surprise ! -Les hobbits ne sont pas des guerriers... je doute qu'ils acceptent de tenir une arme ! -Tu arriveras peut-être à les convaincre au moment même. L’encouragea Lym en lui posant une main amicale sur l'épaule. -Tu as raison. Je suis avec toi Lym. Nos deux femmes ambitieuses élaborèrent alors une stratégie pendant une bonne partie de l'après-midi. La nuit venue, Lym, Camylia ainsi que Délëo, se rendirent au fameux campement. Là-bas, ils virent, cachés derrière un rocher un très grand nombre de brigands dormants autour d'un bon feu. Des restes d'un bon repas étaient disposés autour du camp : les cultivations des malheureux hobbits. Le campement se prolongeait dans une vallée. -Ils sont à peut près une vingtaine, chuchota Délëo, et nous ne sommes qu'à l'entrée ! -Les prisonniers sont sûrement plus loin vers la vallée, pensa Lym. La jeune femme sortit sans faire de bruits sa dague, et la tendis à Camylia. -J'espère que tu n'en aura pas besoin. -Merci, dit Camylia en prenant l'arme. Lym adressa un hochement de tête à Délëo, et celui-ci alors se leva. Avant que le guetteur n'ait le temps de le voir, l'elfe lança plusieurs rayons de flammes qui n'eurent tôt fait que d’enflammer les tentes à l'entrée du campement. Les brigands se levèrent, et furent très surpris et apeurés par cette attaque. Profitant des flammes qui empêchait aux ennemis de voir d'où venait leurs assaillants, Lym fonça tout à coup l'épée à la main, vers eux. Certains fuyaient à la première blessure, d'autres combattaient jusqu'à la mort. Pendant ce temps, Camylia passa discrètement l'entrée sans se faire voir. De plus, le fait que les brigands soient concentrés sur leur combat augmentait sa chance de passer inaperçue. Elle traversa une grande partie du camp sans avoir à éviter beaucoup de brigands : ses deux amis avaient réussis à attirer beaucoup d'ennemis ! La jeune hobbite arriva alors jusqu'aux cages où étaient enfermé un très grand nombre de hobbits. Elle commença alors à casser les chaînes des cadenas avec sa dague. Lym et Délëo commencèrent quand à eux à devenir faibles face aux renforts de leurs adversaires. Ils reculèrent, et pour leur plus grand malheur, leur piège se retourna contre eux : un grand chêne avait pris feu, et celui-ci s'écrasa derrière eux. Ils ne pouvaient ni reculer à cause des flammes, ni avancer par la faute des brigands. La peur commença à couvrir le cœurs de Lym, alors qu'elle voyait que son ami Délëo était aussi terrifié qu'elle. La jeune femme regarda vers le haut, attendant un miracle , et soudain, elle distingua parmi les étoiles son ami le rossignol, qui descendait du ciel, et se qui se posait dans un petit coin que les flammes n'atteignaient pas. Il se posa sur un sorte de gros tube circulaire. L'oiseau tourna la tête vers elle, et s'envola. C'est à ce moment qu'elle vit sur quoi il s'était posé : un cor ! Elle courut jusqu'à lui, le prit dans ses mains, et en entendant Délëo l'appeler à l'aide, elle souffla de tous son souffle dans l'objet. C'est alors dans cette nuit sombre et froide, que le son du cor retentit. Non loin de là, les hobbits qui venaient d'être délivrés perçurent l'appel au cor. Camylia s’inquiéta alors que quelque chose n'allait pas là où ses amis combattaient. Elle fit alors ce qu'elle avait à faire : Elle monta sur un rocher, et clama haut et fort : -Amis et confrères hobbits ! En ce jour, des personnes venant des terres inconnues, hors de la Comté, sont venus combattre pour nous ! Mais sans aies, ils risquent de courir à leurs pertes, alors je vous prie de vous battre en ce jour ! Les hobbits commencèrent à ressentir en eux le courage de se battre, une envie irrésistible de se venger, et d'affronter l'ennemi pour leur terre. -Pour ces héros, continua Camylia, pour les hobbits... Pour la Comté ! Les hobbits acclamèrent alors la jeune hobbite en levant leur poing en l'air. Puis, ils se dispersèrent à une vitesse alarmante dans tous le campement, pillant, volant dagues, gourdins et arcs, même s'ils ne savaient pas s'en servir. Le soleil se levait, et Lym et Délëo combattaient dos à dos, repoussant leurs ennemis à l'épée et le cimeterre que Délëo avait trouvé. La jeune femme avait l'épaule blessé, et la jambe qui saignait abondamment, tandis que le petit elfe sentait la force de ses faibles muscles faiblir petit à petit. L'incendie s'aggravait, et encercla entièrement les deux compagnons . Délëo comprit qu'il était alors temps d'agir : il ferma alors les yeux, en prononçant tous bas ces paroles : -Tula súrinen... tula súrinen... Et tout à coup de puissantes rafales de vents frappèrent le camp, éteignant rapidement les flammes. Le soleil était sortit maintenant, éclairant toute la Comté, ce qui donna malheureusement aux brigands, l'atout de bien voir. Mais ceux-ci n'eurent pas le temps de bénéficier de cet avantage, car au même moment, arriva de toutes les directions des hobbits hardis, armés, et en colère. Les rafales de vents cessèrent, et Délëo tomba tout à coup au sol. Il était épuisé après avoir invoqué ce sortilège. La jeune Lym se donna comme objectif de défendre son compagnon. Camylia et les hobbits réussirent à prendre l'avantage dans la bataille, grâce à leur courage et leur agilité (et surtout leur grand nombre !) il vainquirent leurs ennemis. Quelques combats plus tard, les brigands ayant survécus fuirent le lieu. Les troupes de semis-hommes poussèrent des cris de victoire, et de joie. Lym sourit en les voyant si heureux, puis elle s'assit contre un arbre un peu plus loin, et s'endormit, tellement elle était épuisée. La jeune femme se réveilla sur un canapé. Elle reconnut qu'elle était dans le salon de la maison de Camylia. Elle entendait de cette pièce des cris de joies, de la musique... des bruits de fêtes apparemment. Elle regarda par une petite fenêtre circulaire quel temps faisait-il : mais il faisait nuit. Elle se leva, mais ressentit une douleur à sa jambe. Elle baissa les yeux, et vit qu'un bandage était serré autour de sa blessure, là où du sang coulait lors de la bataille. Elle regarda son épaule, et vit que son entaillement était déjà cicatrisé, pour sa plus grande surprise. Elle sortit lentement de la pièce, et se dirigea vers la salle à manger, d'où provenait le boucan, et c'est là qu'elle vit une joyeuse troupe de hobbits festoyer. Certains dansaient sur la table, ou sur le sol pour ceux qui valsaient avec de belles hobbites, d'autres chantaient et jouaient de l'instrument, et quelques uns buvaient et mangeaient. La salle à manger était assez grande pour accueillir tous ce monde. Certes, elle ne faisait pas plus de un mètre et demi de haut, mais elle était spacieuse : Une table au centre, des chaises et fauteuils un peu disposés partout, et une belle réserve de nourriture sur le mur de droite. Quelqu'un tapota dans le dos de Lym, ce qui lui valu un cri de surprise. La jeune guerrière se retourna, et vit son amie Camylia. -Tu as vraiment le don de ne pas te faire remarquer ! Dit Lym, c'est ce que j'ai pu remarquer d'ailleurs lors de la bataille. Camylia ria de gêne. -Enfin, pour l'instant, il n'est plus question de combat, dit Camylia. -Je vois cela, affirma Lym, tous les hobbits que nous avons sauvés sont en train de mettre sans dessus dessous ta salle à manger, à ce que je vois. Soudain, elle se rappela de quelqu'un. -Où est Délëo ? Demanda-t-elle. Tout à coup, le visage de Camylia s'assombrit. -Eh bien... il s'est passé quelque chose de grave... La jeune Lym devint toute pâle, alors qu'elle commençait à comprendre. Mais sans qu'on s'y attende, Camylia éclata de rire. Lym se gratta alors la tête, en demandant : -Que se passe-t-il ? -Je blaguais Lym ! Si tu aurais vu ta tête, tu serais comme moi ! La petite hobbite se calma, puis indiqua à son amie que Délëo se reposait dehors. Notre amie remercia alors Camylia, puis partit au dehors de la maison. Elle vit alors, assis sur un long banc, trois vieux hobbits fumer de l'herbe à pipe. -Bonsoir messieurs. -Bonsoir mademoiselle, dirent-il tout en enlevant leurs chapeaux en même temps. La jeune femme traversa un petit pont, puis vit son ami assis en tailleur sur un rocher. -Comment vas-tu ? demanda Lym. Son ami tourna la tête vers, et répondit : -Ma foi, je ne vais pas si bien que ça, je suis exténué après avoir utilisé autant la magie... je me suis réveillé il y a une heure à peine. Je pense que nous avons passé la journée à dormir. La jeune femme s’asseyait à côté de son ami, tandis qu'il continuait à lui expliquer ce qui s'était passé : -J'ai été voir comment tu allais, et j'ai remarqué tes blessures... j'ai pu te soigner ton épaule, mais je n'avais pas la force de te soigner ta jambe, alors Camylia a utilisé un bandage. Lym se peina pour Délëo. -Tu sais, tu n'es pas obligé de continuer à m'accompagner, le voyage sera encore long et dangereux. Tu as déjà fait beaucoup jusqu'à maintenant. -J'ai une dette envers toi, tu m'as sauvé après tout ! Je t'aiderai où que tu aille. -Toi aussi tu m'as sauvé, de nombreuses fois ! Ta dette est déjà payée ! -Si c'est le cas, alors nous dépendons l'un de l’autre, dit Délëo. Les deux amis contemplaient les étoiles luisantes dans le ciel. Lym sourit : -Tu as sans doute raison, nous avons chacun besoin de l'autre... La jeune femme prit Délëo dans ses bras comme si c'était son propre fils. Et elle termina sa phrase tout bas : -... Pour le moment. Et ils restèrent là de nombreuses heures à admirer les astres.
- Chapitre 7:
7 Calme avant la tempête Lym prit son sac et le chargea sur son dos. Elle faillit tomber à la renverse sous son poids, car il avait été rempli par une très grande quantité de provisions offertes par son amie hobbite. Camylia rit : -Vous n'irez pas loin de cette façon, vous êtes chargés comme des bœufs ! Puis, la jeune semi-homme s'en alla derrière sa maison. Lym et Délëo se demandait bien ce qu'elle mijotait. -Tu es en forme pour reprendre la route ? Demanda-t-elle à son compagnon pour passer le temps. -Oui, très en forme, répondit Délëo, mais Camylia a raison, nous avanceront très lentement avec toutes ces charges. Un hennissement se fit entendre, avant que leur amie Camylia ne réapparaisse, en tenant les rennes du cheval qui la suivait. -Voici Bouclette, cette petite jument vous a été offerte par Mélieur des Trous-aux-Grisards, l'un des hobbits que vous avez héroïquement sauvés... et que j'ai délivré. Il l'offre en gage de gratitude, vous pourriez mettre un minimum de chargement sur son dos, ainsi vous voyageriez plus léger. -Il faudra le remercier de notre part. Dit Délëo avec satisfaction. -Certes, je n'y manquerais pas quand je reviendrai. La jument avait une très petite taille, presque celle d'un poney, mais elle avait de fortes pattes. Sa crinière rousse était bouclée, surprenant chez un cheval. C'est là que venait son nom : Bouclette. Elle avait un cuir blond et un corps assez fins. Celle-ci semblait fragile, mais cette petite jument avait la force de porter de lourdes charges. Lym et Délëo déposèrent leurs provisions sur la jument. Celle-ci fut étonné par tous ce poids, mais réussit à s'habituer après un court moment. Puis, ils commencèrent leurs routes. Ils partirent vers l'Est en compagnie de Camylia. Toute la journée, ils traversèrent les vastes contrées fertiles, forestières et tranquilles de la Comté. Des plaines d'herbes vertes, de petits bois joyeux, des champs de légumes, des fleuves lumineux et d'abondants trous accueillants de hobbits... c'était un merveilleux environnement de la Comté. Souvent, des feuilles de couleur orange ou marrons tombaient des arbres, car l'automne arrivait. Sans les brigands, ce pays était paisible, pensa Lym. Arrivé au village de Stock, vers la fin de la journée, Lym partit chez un épicier pour acheter de la boisson, qui leur manquaient. Stock était la dernière étape avant le Pays de Bree. Il y avait près d'ici, à peut près deux kilomètres, le pont de Brandevin, permettant de traverser le long fleuve du Brandevin, qui séparait la Comté au Pays de Bree. -Êtes-vous sûrs de traverser le pont aujourd'hui ? Demanda Camylia. -Je pense que oui, Lym a dit qu'il fallait gagner le plus de temps que possible. -Il va bientôt faire nuit, et nous sommes dans un village, pourquoi ne pas profiter d'être ici pour dormir dans une auberge ? -Je ne sais pas... je suis d'accord avec toi par ailleurs. Allons demander l'avis de Lym. Ils se dirigèrent vers le marché, tandis que Camylia fit avancer Bouclette par les rennes. A ce moment, une dispute avait lieu entre l'épicier et la jeune guerrière. -Mon bon hobbit... commença doucement Lym d'un voix chaude, ce n'est pas parce que je suis humaine... Que je suis un brigand venue piller la Comté !! -Et que dîtes vous des habitants des Trous-aux-Grisards capturés par les brigands il y a quelques jours ? Et les champs de carottes et de patates pillés au sud de notre village !? Non ! Vous n'êtes pas dignes de recevoir mes belles marchandises, grogna-t-il les bras croisés. -Je vous paie ! Où est le problème ? Camylia et Délëo, au loin, était étouffés de rire. Entre deux rire, Délëo ferma les yeux et utilisa ses connaissances en illusion sur le vieux hobbit ronchon. -Vous êtes têtu comme un âne, ma parole ! Continuait Lym. Le hobbit eut tout à coup un mal de tête, cependant, quelques secondes plus tard, la douleur passa. -Voyons madame, calmez vous ! Veuillez m'excuser, je ne savais pas que vous étiez innocente, tenez, voici ce que vous désiriez. Il prit alors les pièces de Lym posées sur le comptoir, puis donna à la jeune femme de l'eau, du thé, et une bouteille de vin, et enfin, il partit ranger ses marchandises. Lym prit ses boissons sans un mot, et alla rejoindre ses compagnons, encore sonné par le changement de comportement rapide de l'épicier. -As-tu enfin réglé le problème ? Demanda Délëo, tout en faisant un clin d’œil complice à Camylia. -Nous avons réfléchis... dit la hobbite. Nous te proposons de dormir ici cette nuit. -Comme vous voudrez, en tous cas, ce n'est pas de refus pour moi ! Je suis fatigué après cette longue journée et je suis de plus en plus malade... Nos trois amis décidèrent donc de passer la nuit à la Perche Dorée, étant l'auberge du village de Stock. Ils amenèrent leur jument aux écuries, où un brave petit hobbit du nom de Tigar en pris soin. Ils se dirigèrent alors avers l'auberge, entrèrent, et tandis que Camylia alla voir le propriétaire de l'auberge afin de louer des chambres, Lym et Délëo s'installèrent à une table. La pauvre femme eut beaucoup de mal à se déplacer sans se cogner dans des lustres et les bâches sur le toit de la salle. Ce bâtiment était plus petit en taille que la maison de Camylia, mais il n'en était pas moins spacieux ! Toutefois, Délëo ne rencontrait pas ce genre de problème, étant de petite taille dû à son jeune âge (jeune âge pour elfe bien évidement). Camylia revint quelques minutes plus tard, ayant dans ses bras du pain, de la viande et des verres contenant des boissons. Elle posa le tout sur la table, s'assit sur sa petite chaise, et commença à leur expliquer le problème dont l'aubergiste dont lui avait parlé : Il n'y avait plus de place dans l'auberge. Entrant au début de l'automne, une fête allait avoir lieux à Stock le jour même. Tout avait été pris, de plus, l'auberge ne contenant que des petits lits pour des Semi-hommes, et non pour des « Grandes gens » disait-ils, tels que Lym. -Mais, il m'a dit que nous pouvons toujours dormir à l'écurie, continua-t-elle, au moins, nous aurons chaud. -Décidément, toutes les nuits ne sont pas comme à Fondcombe... ronchonna Lym en se rappelant ses merveilleuses nuits passées en la demeure d'Elrond. Elle prit un morceau de pain, et le grignota sans un bruit. Lym n'avait pas l’appétit, d'ailleurs, elle n'avait pas entièrement la forme : sa blessure à la jambe n'était pas encore cicatrisée, lui provoquant encore des douleurs, elle commençait à être malade, et tous ces voyages et combats l'avaient beaucoup épuisé. « Je ne suis qu'une simple bijoutière après tout ! Ces choses là ne sont pas faites pour moi... et tous ce que j'y gagne, c'est la mort de mes amis » pensa Lym. Tout à coup, elle entendit une voix dans sa tête : « Rappelle toi tous tes actes de bravoure que tu as choisis et faits, et qui a empêchés la mort d'autres de tes amis. Est-ce qu'une ''simple bijoutière'' aurait pu faire tout cela ? » Elle se tourna vers Délëo en lui souriant. -Que comptez-vous faire par la suite ? Demanda Camylia. Vous auriez pu croire que notre hobbite préférée ferait encore partie de cette aventure par la suite ? Mais malheureusement, ce n'est pas le cas... ils avaient conclus qu'elle les accompagnerait que pendant leur route à l'intérieur de la Comté. Du moins jusqu'au pont de Brandevin. Soudain, avant que Lym n'ait le temps de répondre, deux jeunes hobbits sortirent des violons et commencèrent à jouer en sautant sur leur table. Quelques secondes plus tard, trois demoiselles sortirent leurs clarinettes, assises sur leurs tabourets, un autre, très menue, prit son tambour, et une enfant hobbite prit sa cloche à vache. En si peu de temps, une grande fête joyeuse mais bruyante s'installa dans l'auberge pour la fête de l'automne. Lym, souffrant de terribles maux de tête, se boucha les oreilles. Ce n'était pas la seule à qui le bruit dérangeait : dans un coin, trois vieux hobbits ronchonnaient par le comportements hystériques de leur jeunes confrères. Délëo, étant souvent discret, décida alors d'amuser la galerie lors de cette fête. Il fit apparaître de petits rayons multicolores s'envolant dans toute l'auberge, et atterrissant dans le chapeau d'un quelconques hobbits sous la forme d'un gâteau. Lym, malgré son mal de tête, sourit en voyant tous ces petits hobbits encore enfants courants après les feux de Délëo. C'est là qu'on voyait que cette région ne connaissait que la joie, la paix et la tranquillité. La pleine lune commençait à se lever haut dans le ciel, et tandis que les frontaliers commençaient leur deuxième ronde, certaines personnes commencèrent à ressentir de la fatigue. Lym proposa à Délëo de partir rejoindre leur cheval Bouclette, et de dormir à côté d'elle, aux écuries. Cependant, Camylia avait été invité à danser par un hobbit. Elle trouva sa jument, installa sa couverture, s'allongea sur la paille, mit son sac à dos comme oreiller, et tenta de s'endormir le plus tôt possible. Délëo fit de même. Le nuit passa... Lym se trouvait dans une sorte de grotte et elle voyait un immense orc en face d'elle, prêt à la tuer, et soudain, le visage de Camylia s'afficha devant elle, et tandis que la hobbite la secoua pour la réveiller, la jeune femme poussa un cri de terreur : -AHHHHHH !!!!!!! Qui se finit par... : -TCHOUM !!!!! -Ça n'a pas l'air d'aller mieux, se désola Camylia. Il faut te réveiller, le soleil est monté, et nous devons y aller. Lym se leva et mangea un morceau de pain. Délëo s'occupait de brosser le cuir de Bouclette. Puis, ils partirent tous vers neuf heure du matin. Le soleil qui se levait faisait baigner sur les plaine une petite chaleur dans la fraîcheur du matin, et au loin, on pouvait apercevoir le grand fleuve du Bardevin, ainsi que le Brandebouc, au Pays de Bouc, abritant la Vieille forêt. Ils traversèrent un kilomètre, jusqu'à ce qu'arrive l'ami de Lym, étant bien sûr, son rossignol, et se blottisse à l'intérieur de son sac, cherchant un peu de chaleur. Une pluie violente se mit à tomber. Lym mit son capuchon, et Délëo se vêtit de sa cape elfique. A plusieurs reprises Camylia faillit tomber dans la boue, et Délëo, lui, glissa une fois et tomba tête la première dedans. Lym, elle, était plus stable, vu qu'elle n'avait pas la boue qui rentrait jusqu'à ses genoux contrairement à ses amis. Heureusement, cette averse cessa très vite, étant d'ailleurs le moment des séparation. Camylia donna les rennes de Bouclette à Lym, sortit sa dague, et lui tendit. -Je te la rend. -Non, garde la, elle te sera utile si les brigands reviennent en Comté, répondit-elle avec un sourire complice. -D'accord. Apprécia Camylia. Ces adieux se firent, sur le grand pont de pierre du Brandevin, par une belle poignée de main avec Lym, se promettant de se revoir très vite, et d'une étreinte avec Délëo, ayant beaucoup apprécié cette hobbite. Puis, ils repartirent chacun de leurs côtés, non sans avoir dit une dernière fois au revoir par un salut de la main.
- Chapitre 8:
8 Brigands, orcs et nains Lym observa de ses yeux gris-bleu les terres du Pays de Bree, et remarqua rien n'avait changé depuis son départ en Janvier ; mais elle comprendra que seulement l'environnement n'avait pas changé, car ce qui s'y passait n'était plus aussi angélique qu'auparavant. -Tu as l'air d'aller mieux que la veille, dit Délëo avec un sourire amusant. -Peut-être que cette nuit dans la paille m'aura fait du bien ! Ricana Lym. Ils continuèrent leur trajet sur la Grand route de l'Est, toute la journée, traversant la lisière de la Vieille Forêt. Ensuite, ils décidèrent de faire un feu de camp en fin de soirée. On mit Bouclette quelque mètre plus loin où elle pouvait manger de l'herbe fraîche. Lym fit du feu de ses silex, puis fit cuir de la viande de mouton, et enfin, ils dégustèrent leur repas. Quelques heures plus tard, Lym décida de partit chercher du bois pour entretenir le feu. Elle partit dans un petit bois, tout près, et commença à récupérer quelques bonnes branches tombées par terre. Elle entendit le craquement d'une branche derrière elle. -Qui est là ? Dit-elle méfiante en sortant son épée. Mais elle se prit un grand coup derrière la tête qui l’assomma net. Quand elle se réveilla, elle se vit attaché à un poteau, privée de ses armes, et ne voyant pas la présence de Délëo. Elle se trouvait dans une ruine, où à l’intérieur des dizaines de cadavres d'Orcs et de brigands gisaient. Elle remarqua alors en face d'elle, un nain vêtit d'une cape et d'une armure rouge. Il possédais d'effrayant yeux verts foncés, une longue barbe grise et des cheveux assez courts. Il avait les bras croisés et un sourire malicieux. -Ces imbéciles comptaient faire une alliance afin de gouverner le Pays de Bree, dit-il en riant, mais ce qu'ils ne savaient pas, c'est ce que ce seront les forces d'Angmar et du Mordor qui domineront ces terres. -Qui êtes-vous ? Rugit Lym en essayant de sortir de son emprisonnement. -Je suis Skorgrim Poing-Bourru, mais vous devriez me connaître... j'étais là lors de la bataille d'Annunimas en compagnie de mon plus grand ami. -Ivar... Grogna la jeune femme. -Vous êtes connus dans ces terres Lym, dit Skorgrim, car vous avez apportez beaucoup de remues ménages avec votre compagnon Délëo. Et nous avons appris d'après nos éclaireurs que vous comptez vous rendre à Garth Agarwen afin d'éliminer Main-Sanglante. -Et vous avez peur de nous c'est cela ? Ricana Lym. Skorgrim rit au éclat, d'un rire démoniaque et effrayant, puis continua : -Ce n'est pas de vous dont nous avons peur... je me ferai une joie de vous tuer avec facilité bientôt, mais c'est de Délëo ! Nous ne connaissons pas la puissance de ses pouvoirs, c'est pourquoi nous tentons de le tuer dès que possible. Dans ces terres, je pense que cette tâche sera plutôt facile, car il découvrira bientôt quelque chose qui le tuera sans même que nous n'intervenions. -Relâchez moi nain ! Hurla-t-elle. Des nains Poings-bourrus arrivèrent en masse, tous aussi imposants et bourrus les l'un les autres, ils se mirent aux côtés de leur suzerains, et leur dit : -Quelques brigands ont réussis à s'enfuir, dit l'un des nains, mais cela m'étonnerai qu'ils ne retentent une alliance, ou même un raid dans ses terres de sitôt. -Quand tueront nous cette femme ? Demanda un autre nain. -Lym va mourir dès maintenant, répondit Skorgrim. Il tendit alors son bras, et la jeune femme sentit son souffle se couper. Elle suffoqua, ne parvenant pas à retrouver son souffle. Les Poing-Bourrus raillaient à côtés, et commencèrent alors une chanson : La frêle jeune humaine, voit la lumière... Elle ne parvient plus à respirer ! Après on t'enterra sous terre, Toi qui meurt en nous entendant chanter !
Périt, sous les pieds de notre maître, De son nom éloquent : Skorgrim Poing Bourrus. Meurt, sous les pieds dans grands nains, Étouffe devant les grands Poings-Bourrus !
Oui ! Ferme tes yeux ! Abandonne tout espoir de survie ! Oh, ce que nous sommes heureux... Te voyant si dépérit !Puis, Skorgrim relâcha son pouvoir sur Lym. Celle-ci eut beaucoup de mal à reprendre sa respiration, tandis que le seigneur nain lui annonça : -Finalement, tu me seras peut-être utile ! Dis-moi où est Délëo, et je te laisse la vie sauve, sinon, je te torturerai jusqu'à ce que tu me l'avoue ! -Je ne sais pas où il est ! Et si je le savais, je ne vous le dirai pas ! Cria Lym. -Très bien... chers nains, je vous donne mon autorisation pour faire ce que vous voulez de notre invitée. Un des nains s'approcha en ricanant, en sortant son couteau. Il s'apprêtait à lui enfoncer sa lame dans le corps, mais tout à coup, une flèche d'if s'envola dans les airs et se planta entre les deux yeux du nains. Puis, une elfe apparut de derrière un arbre, sa deuxième flèche déjà prête, qui transperça le deuxième nain. Cette elfe avait de gracieux cheveux noirs bouclés tressés et relevés sur sa tête, une peau blanche, et une tenue en cuir teinté de verts et de bruns. De ses yeux gris, elle fixa d'un air sévère les nains sortant les armes. Elle tira sa troisième flèche, tandis que d'autres nains arrivèrent en renfort. Voyant qu'ils s'approchaient trop d'elle, l'elfe dégaina une lame elfique. L'épée chanta et siffla en enlevant les vies des nains une par une, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que Skorgrim. Elle s'apprêtait à lui trancher la tête, quand celui-ci disparut dans une explosion. Lym avait vu la scène, et en était encore étonné par l'agilité de sa sauveuse. Mais elle vit que celle-ci était blessé près du cou et au poignée. L'elfe coupa les liens de Lym. La jeune femme poussa un soupir de soulagement, et, en tendant sa main vers sa sauveuse, la remercia. -Qui êtes-vous ? Demanda celle-ci sans serrer la main de Lym. -Pourquoi voulez-vous savoir cela ? Demanda la Championne, méfiante. -Qui êtes-vous ? Répéta l'elfe d'un ton plus colérique en menaçant la gorge de Lym de sa lame. -Je suis Lym Roseau de Bree, répondit-elle d'un ton sarcastique. -Que faîte-vous ici ? Vous faîte la cueillette ? Vous êtes une fermière ? Peut-être cherchez vous un mouton s'étant enfui ? Ou êtes-vous simplement une ménestrel cherchant l'inspiration ? Lym fut exaspéré à ce qu'on se moque d'elle de la sorte, et répondit fièrement : -Je suis une Championne. L'elfe esquissa un sourire moqueur, et dit : -Vous avez plutôt l'air d'une paysanne plutôt qu'une Championne ! C'en était assez pour Lym ! Elle vit son épée sur une caisse à deux mètres d'elle. Elle se jeta alors dessus, la prit de ses deux mains, et affronta l'elfe prétentieuse en duel. Ayant prise de l'expérience au cours de son aventure, Lym se révéla être une adversaire redoutable. Elle réussit finalement à désarmer l'elfe de son épée. Mais, alors qu'elle regardait où était tombé l'épée l'elfique, et qu'elle se retournait vers son ennemie, elle se retrouva en face d'une flèche posé sur un arc bandé. Lym posa son arme pour montrer qu'elle abandonna le combat. L'elfe fit alors un doux sourire en baissant son arc. -Vos talents à l’épée ne font aucun doute, dit-elle. Je suis désolé de vous avoir bafoué. Je me présente : Lyrhil de la Forêt Noire et chasseuse. Lyrhil se baissa sur l'arme de Lym, la prit, et la lui rendit. -Je suis honoré de faire votre connaissance, dit Lym, désormais calmée. Que fait une elfe de la Forêt Noire dans ces environs ? -Je fais parti d'un groupe de héros et d'aventuriers, constituant une sorte de confrérie. On m'a envoyé au Pays de Bree en tant qu'éclaireur, pour rapporter des nouvelles, suites aux terribles rumeurs venant d'ici. J'ai découvert qu'une alliance allait avoir lieu ce soir... je suis venu au rendez-vous, et c'est là que je suis tombé sur ces nains chantant autour de vous, avec les corps morts des Orcs et brigands autour. Lym repensa alors à Délëo ; -Auriez vous vu un petit enfant accompagné d'un cheval blond ? -Non... pourquoi ? Vous le cherchez ? -C'est mon compagnon, et j'ai été capturé sans qu'il le sache. Le seigneur nain a dit qu'il découvrira quelque chose qui le tuera... il faut que je le trouve le plus vite possible ! -Si vous voulez, mes talents de chasseuse pourront vous être utiles. Si vous m'amenez à l'endroit où il était en dernier lieu, je pourrait pister ses traces. Après cette nouvelle, Lym essaya au maximum de retrouver sa route. Sortie des ruines, elle se retrouva dans une petite forêt. Elle demanda à Lyrhil de la sortir d'ici. Une heure plus tard, elles arrivèrent enfin sur la Grand Route de l'Est, elles partirent vers l'Ouest, et retrouvèrent enfin le feu de camp. Là bas, elles trouvèrent un feu de camp éteint et une corde accrochée à un arbre tenant avant Bouclette, étant craqué. Lyrhril commença à explorer les alentours, cherchant des traces de pas ou d'autres indices. L'elfe découvrit alors des petits empruntes de pas dans la terre. Elle les suivis, mais la pluie commença à tomber, effaçant petits à petits les traces de pas. Elle découvrit par la suite, avec Lym sur ses talons, des cadavres d'Orcs cachés dans des buissons. L'orage tonna fort cette nuit, et c'est à ce moment que Lyrhil perdit la trace de Délëo. Néanmoins, elle trouva quelques mètres plus loin une touffe de crin de cheval, et un morceau de tissu vert clair, de la même couleur que la tenue de l'enfant elfe. C'est alors qu'au loin, Lym aperçut une lumière étinceler dans une clairière. Elle descendit une petite colline, et courut vers la clairière en sortant son épée. Là, elle découvrit plusieurs tentes miteuses, et dans un coin près d'un arbre, un regroupement d'arme mal forgées. Des crasses et des ossements recouvraient l'herbe. C'était sûrement un campement d'Orc. Au milieu de cette clairière, il y avait Délëo, trempés jusqu'aux os, sa tenue à moitié déchirés, du sang coulant de sa main. Il était devant deux elfes morts : une femme et un homme ; chacun de race elfique. Ils avaient été tués de façon atroce, et à l'aspect, Lyrhil sut que cela c'était passé il y a de nombreux mois. Délëo ne bougeait pas, et ses lourdes larmes étaient cachés par son capuchon. C'était ses parents. Soudain, Lym vit un Orc posté à distance, armée d'une lance. Sans qu'elle n'ait le temps de réagir, la créature lança son arme, et celle-ci vint transpercer le torse de Délëo. Lyrhil abattit l'Orc d'une flèche, tandis que Lym se jeta sur son ami. Il gémissait, fermant les yeux, tentant de renfermer sa douleur. La belle elfe se pencha vers lui, lui enleva grâce à ses connaissance la lance sans lui faire trop de mal, et sortit des plantes de son sac. Elle posa quelques fleurs agrémentés d'herbes et de feuille, sur la grande plaie. -Nous devons partir d'ici, dit Lyrhil, Skorgrim, tous comme les Orcs, chercheront à nous éliminer le plus tôt possible. Elle siffla, en regardant à travers les bois, et alors vint Bouclette au galop. Celle-ci avait dû s'enfuir avant leur arrivée, et elle avait perdu presque tous son chargement. Lym posa Délëo qui avait perdu connaissance sur la jument. Elle prit une corde, et attacha son ami afin qu'il ne tombe pas. Pendant deux jours, ils traversèrent les champs de Bree vers le Nord-Est jusqu'à arriver au Bois de Chet Lointain, situé à l’extrême Nord du Pays de Bree, près du lac de Nen Harn. A mesure que le temps passait, l'état de Délëo s'aggravait. Ils se dirigèrent alors par le Sud, Lyrhil au devant, et Lym avançant Bouclette par les rennes. Ils franchirent plusieurs ruines, se firent discret en voyant la présence de brigands dans le bois de Chet Nord. La compagnie continua sa route toute l'après-midi, jusqu'à arriver en vue des Marais de l'Eaux-aux-Cousins. Ces vastes marais rempli d'îlots au milieu d'eaux visqueuses, boueuses et sombres. Les mouches et les gobelins y étaient les maîtres. Lym, savait qu'elle ne réussirait à traverser ce marais si facilement. Elle savait aussi que Bouclette avait la force de porter de lourdes charges, et qu'elle avait perdue presque toutes ses charges. C'est pourquoi la jeune femme cru raisonnable qu'elle puisse monter sur la jument. Soudain, Lyrhil entendit derrière au loin de cris abominables. De ses yeux vifs d'elfe et de chasseuse, elle perçut parmi les arbres des Orcs à grand nombre, chevauchant de puissants et imposants Wargs noirs. L'elfe sortit son arc, puis se tourna vers Lym, et s'exclama : -Lym, des ennemis arrivent, nous ne pouvons perdre plus de temps pour Délëo, chevauche sans moi à travers les marais, je retiendrai les créatures. -Je ne peux te laisser seule ici ! -Ce n'est pas une question ! Elle frappa le ventre de Bouclette, et celle-ci partit alors à grande vitesse vers les Marais. Lyrhil prit une flèche de son carquois et banda son arc. Elle ferma un œil en visant dans la direction qu'arrivait les Orcs, attendant qu'ils soient à distance de ses flèches meurtrière. Bouclette chevauchait au galop, et à peine eut-elle fait cent mètres que le premier cri d'un Orc s'entendit. La jument eut beaucoup de mal à traverser les Marais, s'enfonçant à chaque fois dans la boue. Lym parvint à mener sa monture sur une plus grande surface de terre, mais elle distingua plus tard une troupe de gobelins, qui n'attendait que d'être à portée pour se jeter sur eux. La jeune femme eut juste le temps de sortir son épée, et de trancher la main de son ennemis au passage. Elle entendit devant elle Délëo gémir, et fit de son possible pour augmenter la cadence de Bouclette. Désormais loin de là, Lyrhil élimina de ses flèche chaque Orc à sa portée, mais malheureusement, leur grand nombre fit qu'elle se retrouva en position de faiblesse. Elle venait d'abattre à la tête un Warg, et s'apprêta à tuer le prochain survivant. Ignorant la survie de l'Orc qu'elle croyait mort, celle-ci n’aperçut pas la lame de son ennemi, qui se vit lui transpercer le bras. Elle poussa un cri déchirant les ombres qui s'installaient, avant de frapper de son poing l'horrible monstre. En se tenant le bras duquel son sang coulait abondamment, elle tenta de se battre le plus possible, attendant sa fin certaine. On lui administra un gros coup au ventre, qui l'envoya sur le ventre, quelques mètres plus loin. Mais soudain, elle perçut un cavalier venant vers elle, et d'un éclair aveuglant, tous les Orcs et Wargs tombèrent raides morts au sol. Lym arrivait en vue des Terres Solitaires. Soudain, elle entendit une plainte de Délëo. Elle tira d'un coup sec sur les rennes de Bouclette, descendit de sa selle, puis prend son ami elfe et le pose au sol. -Il faut que tu résiste... Nous trouverons quelqu'un pour te soigner. Essaya de le rassurer Lym. -Lyrhil... Elle va mourir ! Il faut retourner la sau... la sauver. La jeune Lym entendit des bruit de sabots derrière elle, et tout en se retournant, elle aperçut alors, sur un grand et magnifique cheval blanc, Lyrhil, derrière un personnage familier : Gandalf le Gris. Celui-ci descendit de son cheval, et se baissa sur Délëo. Il ferma ses paupières en tendant la paume de sa main devant son visage. En quelques secondes, la plaie de Délëo se cicatrisa, et le petit elfe reprit rapidement ses forces, mais le pauvre elfe, après tant d'émotions s'endormit. Lyrhil s'occupa de mettre le petit elfe sur la jument. Le vieil homme se releva, et fixa la belle compagnie de son regard joyeux. -Gandalf ! S'exclama Lym joyeusement, mais surprise. Que faites-vous ici ? -Je traverse ces terres. Apparemment, le regroupement d'ennemis au Pays de Bree ne passe pas inaperçue, et apporte des retrouvailles. Mais je vous retourne la question... Lym hésita, s'attendant à ce que le vieux magicien la réprimande pour le fait qu'ils soient revenus à Fondcombe comme prévu. Elle avoua tout de même la vérité : -Nous partons en chasse d'Ivar Main-Sanglante, maître de Garth Agarwen. Gandalf fronça ses sourcils broussailleux, perplexe. Mais, contrairement à ce qu'on s'attendait, Gandalf annonça : -Dans ce cas, je vous souhaite bonne chance Lym Roseau. Je dois partit vers d'autres lieux. Que les étoiles de Varda veillent sur vous et Délëo ! Puis il se retourna, remonta sur sa monture, et chevaucha vers le Nord. L'elfe chasseuse, Lyrhil, se tourna vers notre héroïne, et annonça à son tour : -Pour ma part, je dois aussi vous quitter en ce jour. Ma quête est de rapporter le plus de nouvelles du Pays de Bree, c'est pourquoi je vais rester dans ces régions. Lym semblait déçue, mais elle se dit que le destin en avait voulu ainsi. Lyrhil, voyant que le carquois de son amie était vite, en prit quelques une sur son dos, et les tendit à la jeune femme, sur un sourire amical. -Ce sont des flèches elfiques. Grâce à elles, vous ne raterez presque jamais vos cibles... La jeune femme prit les flèches avec hésita, et lui répondit, émue : -Ce sont de merveilleux présents... Merci. -Aux dernières nouvelles, l'intendant de notre confrérie, s'appelant Horukya serait à Garth Agarwen. Si vous auriez la chance de le croiser, vous recevrez une puissante aide. Je dois désormais vous laisser, adieu ! -Adieu Lyrhil, puissions-nous un jour nous revoir ! Elle vit par la suite sa nouvelle amie chasseuse s'éloigner, et disparaître parmi les arbres. Soudain, le petit rossignol apparut descendant du ciel, et se posa sur la tête de Bouclette, chantant un joyeux chant Délëo. La jeune Lym sourit par ce spectacle, puis décida de s'établir ici. Elle fit un feu de camp, derrière une petite colline afin de paraître le plus discret possible, et prépara un petit repas, avec le reste des rations qui leur restait, que son ami et elle dégustèrent. Et chacun réussit finalement à s'endormir en cette nuit plutôt froide.
Dernière édition par Yannou le Lun 4 Nov - 19:32, édité 2 fois |
| | | Terreur des ténèbres Messages : 2310
| Sujet: histoire Lun 26 Aoû - 15:39 | |
| Olala mais tu fais mourir tout le monde ! C'est pas juste =c |
| | | Démon/Démone de l'Obscurité Messages : 2575
| Sujet: Re: L'histoire de Lym Dim 6 Oct - 15:28 | |
| Chapitre 6 de Lym ENFIN publié ! On peut dire que celui là m'aura donné beaucoup de fil à retorde, il m'aura fallu 10 pages sur Word, et 2X plus sur papier pour le finir. Merci à Lym pour l'idée d'insérer Camylia . Bonne lecture à tous |
| | | Démon/Démone de l'Obscurité Messages : 2575
| Sujet: Re: L'histoire de Lym Lun 4 Nov - 19:42 | |
| Le Prologue et les chapitres 7 et 8 de Lym son publiés |
| | | Terreur des ténèbres Messages : 2310
| Sujet: histoire Mar 5 Nov - 16:40 | |
| Mais tu vas mettre tous mes persos dans ta fic ? XD j'ai bien rit quand j'ai vu lyrhil apparaitre, au début j'ai cru que c'était arenna le voyage se poursuit, très interessant |
| | | Démon/Démone de l'Obscurité Messages : 2575
| Sujet: Re: L'histoire de Lym Dim 15 Déc - 12:39 | |
| - Chapitre 9:
9 Au milieu des gobelins Le lendemain matin, sans avoir pris de petit-déjeuner, nos deux amis partirent vers le Sud, à la recherche de la route. Il parcoururent nombreuses collines et plaines, quasiment désertes, pendant une bonne partie de la matinée. Leur muscle faiblissaient, le danger rôdait et il n'y eut presque ni mots ni regards ce jour là, que ce soit de Lym ou de Délëo. Le jeune elfe était plongé dans une profonde nostalgie, encore sous le choc d'avoir découvert les corps de ses parents quelques jours auparavant. Le petit être se contenta donc de suivre Lym. La jeune femme ne prêtait pas grande attention à son compagnon, les yeux rivés sur sa carte et fixant les alentours, à la recherche de la route. Elle ignorait qu'elle se trouvait au Sud des Terres Solitaires, près d'anciennes ruines du nom de Minas Eriol, abritant de monstrueuses créatures qui entreront sûrement dans le cadre de notre récit. Ils firent leur premier arrêt quand leur ventre raffolait de nourriture. Cela faisait trois jours qu'ils n'avaient rien mangés, car ils étaient avant poursuivis. La Championne fouilla son sac, et fut attristée en voyant la faible quantité de provisions. Ils prirent leur repas, et continuèrent leur chemin. Plusieurs heures plus tard, Délëo demanda enfin : -Sommes-nous perdus ? Lym relâcha ses bras tenant la carte, et poussa un soupire de découragement, puis répondit tristement : -Je crois que oui. C'est alors que Bouclette commença a être nerveuse, poussant des hennissements et en claquant ses sabots au sol. Lym essaya de la calmer, tandis que les yeux de l'animal guettait aux alentours, s’attendant à un danger. Tout à coup, Délëo cria : -Des gobelins ! Mais Lym n'eut pas le temps de sortir l'épée de son fourreau, qu'un filet recouvrit Délëo et que des gobelins attaquèrent la guerrière en sortant de leur cachette. La jeune femme, occupée à se défendre, ne pouvait empêcher la capture de son ami. Les petites créatures, devant les mouvements meurtriers de Lym, prirent peur. En réalité, ils croyaient que la Championne était une sorte de déesse venant les punir, c'est pourquoi ils ne se contentèrent que de l’assommer. La jeune femme tomba ventre à terre, tandis que le coup de masse qu'elle venait d'avoir lui attribua une horrible douleur au crâne. Elle s’évanouit quelques secondes plus tard. Lym se réveilla plusieurs heures après cet incident. Elle était seule, perdue dans une étendue de collines. Pas un être vivant à des kilomètres alentours, pas un bruit, même pas celui d'une mouche. Un profond silence s'était installé sur ces terres... Il y avait seulement le souffle du vent froid du nord, annonçant un hiver rude, glaçant les membres de la pauvre femme, jusqu'aux os. Elle frissonna, en se frottant les bras pour chercher un minimum de chaleur. La nuit tombait, il était environs six heures du soir, tandis que notre amie se baissait pour ramasser son épée. Par chance, elle avait perçut la direction où était parti les gobelins. Alors, elle se dirigea vers cette direction. A quelques milles de là, de petites créatures abominables dormaient dans les ruines de Minas Eriol. Vous les connaissez sous le nom de gobelins, et ce sont effectivement eux qui ont capturés Délëo quelques heures avant que Lym ne se réveille. Ils étaient établis sur de grandes falaises et hautes collines, reliées de par et d'autre par des ponts et des passerelles. En dessous vivaient de monstrueuses créatures, crainte de tous les hommes, gobelins ou animaux des environs. Les ronflements de ces diablotins pouvaient s'entendre facilement au loin. Mais il y avait deux veilleurs, chargés de surveiller le camp tandis que leurs amis dormaient. S'ennuyant à leur poste, ils étaient partis voir la petite jument qu'ils avaient capturés lors de la journée. Malheureusement, cette jument n'était autre que notre chère Bouclette, terrorisée, étant attachée à un poteau par un corde, lui serrant douloureusement le cou. L'un deux frappa la tête de Bouclette du pommeau de son cimeterre pour la faire taire, mais ses hérissements redoublèrent. Les autres gobelins censés être grog endormit grognèrent et crièrent aux veilleurs de la faire taire. -Cet animal va me rendre fou ! Ronchonna l'un des deux veilleurs. -Depuis que je le soleil est couché, ce canasson me casse le crâne ! Rugit l'autre gobelin, le plus hargneux des deux. -On pourrait le tuer maintenant, et le manger ! Nous n'aurons qu'à dire qu'il s'est enfui sans que nous ne puissions rien faire. -Le Grand Orc nous tuerait ! Le veilleur colérique serrait la mâchoire de l'animal avec une corde, pour l'empêcher de hennir, tandis que son compagnon exposait ses idées les plus complexes les unes que les autres. Il en avait assez d'entendre son ami parler, ayant de plus en plus mal à la tête. -Et puis mince ! D'accord, mangeons ! J'ai faim ! Il leva son arme, mais n'eut pas le temps de prendre la vie de Bouclette, qu'une flèche d'if sculpté siffla dans l'air et lui transperça la gorge. L'autre veilleur eut à peine le temps de voir son ami mort, qu'une autre flèche fut tirée, lui transperçant le corps. Il périt, non sans avoir avant poussé un horrible cri d'agonie. Lym apparut de derrière un rocher, l'arc à la main. Elle coupa rapidement de son épée les cordes attachant Bouclette, puis, après que celle ci se cabra en hennissant, elle partit au galop en dehors de ce camp gobelin. -Adieu mon amie. Se murmura Lym pour elle même en voyant sa jument partir. Elle se retourna vers les gobelins, qui, étant réveillés par le cri, arrivaient en masse avec leur arme dans une main, et une torche flamboyante dans l'autre. Malgré à quoi on se serrait attendu, aucun gobelin n'osa affronter la jeune femme. Ils la fixaient méchamment, mais aussi craintivement, ayant une certaine appréhension quand à l'issu d'un tel combat contre elle. -Quelle est cette lâchetés qui vous prend soudainement le cœur, mes infâmes sbires ? Cria une voix grave. Alors apparut, descendant des escaliers, un gigantesque Orc, armé d'une lance, et protégé par une épaisse armure. Contrairement à ses semblables, cet orc se tenait droit, lui donnant une image royale et autoritaire. Il était suivi par un petit gobelin courbé, soumis derrière lui : son serviteur. C'était Nisrûk, une des créatures les plus menteuses et mesquines de ces ruines, désirant chaque instant la place de son maître. Il était perfide et avait un fond abominable. Sans lui, la suite pour Lym se serait peut-être mieux déroulé. Revenons en au moment présent de notre histoire, alors que le Grand Orc fixait ses serviteurs gobelins de ses yeux rouges terribles. Un des gobelins les plus terrorisé prit son courage à deux mains pour oser lui parler, puis dit : -Maître Zathraan, (tel était le nom du Grand Orc) cet être est une divinité ! Elle a tué presque toute notre troupe sans difficulté lorsque l'affreux soleil éclairait encore ces terres il y a de cela de nombreuses heures. Elle est venu nous punir, il ne faut point la défier ! -Quels imbéciles ! Hurla Zathraan en étranglant ce dernier gobelin, vous n'êtes juste pas habitué aux personnes sachant tenir une arme ! Tous les jours, vous ne tuez ou capturez que des simples fermiers, ou des voyageurs égarés, ou encore ces Eglains portant un couteau, mais sans savoir sans servir ! Les monstres poussaient des gémissements de crainte devant le Grand Orc. -Mettez-moi cette inconsciente au fer ! Et si certains d'entre vous avez trop peur, je m'en chargerai moi-même après avoir tué chacun des peureux dans cette assemblée ! Obéissant, les gobelins se ruèrent sur elle. Elle tenta de se défendre, mais en vain. Ils la traînèrent tandis qu'elle, effrayée mais en colère, se débattait. Mais depuis son arrivée à ce camp, elle ne cessait de se poser cette question : « Où est Délëo? ». On la traîna jusque dans une grotte, où elle fut enfermée dans un cachot insalubre à l'air lourd et rempli de saletés épouvantables et de crasses immondes. Les gobelins rirent au nez de Lym, tandis qu'ils remontaient à la surface. L'un d'eux resta quand même à côté de la cellule, pour garder leur prisonnière. Si elle l'aurait voulu, elle se serait jeté aux barreaux, et aurait hurlé des insultes et des cris de rage, mais elle se retint, pour réfléchir à un moyen de sortir d'ici. La jeune Lym vit alors un caillou brillant sur le sol. Elle se baissa pour le ramasser, puis le fixa. C'était une pierre précieuse ! Un rubis, rouge comme le sang, et brillant comme une étoile. Passionné d'objets précieux, ayant le long de son enfance admirés les pierres sublimes des bijoux fabriqués par ses parents, elle prit soin de le mettre dans sa poche, puis examina le lieu, afin de trouver d'éventuelles solutions pour partir d'ici. Il y avait un long couloirs, où sur les murs dégoulinaient un liquide mêlé de graisse et de quelque chose de puant. Sur l'autre côté du couloir : des cachots. Tous étaient vides, sauf bien évidement, celui où était emprisonné Lym. Le gobelin chargé de la garder buvait une bouteille de vin. Fort heureusement, il était grâce à cet alcool, suffisamment déconcentré pour permettre cet événement : Par une faible ouverture dont entrait la lumière du lever du soleil, un petit oiseau entra dans les prisons. Cet oiseau n'était autre que l'ami de Lym, le rossignol. Il passa entre deux barreaux de la cage de la prisonnière, et se posa. Soudain, sous ses yeux surpris, le rossignol se métamorphosa dans un éclair aveuglant, en un beau et fort aigle brun. Il prononça de son bec, des mots dans la parole courante des hommes. -Lym Roseau, fille de Thierry et Levana Roseau, guerrière des Terres Sauvages (tel il la surnomma), je suis ravi de pouvoir enfin m'entretenir avec vous. La jeune femme en resta bouche-bée. Jamais elle n'aurait cru que l'oiseau, qu'elle connaissait depuis longtemps, d'apparence faible et fragile, aurait un don de métamorphose, ainsi que la possibilité de parler. -Je suis votre guide, et mon nom est Prodar, appartenant à une des anciennes races de ces Terres. Les miens ont autrefois été des messagers des Rôdeurs, où des Hommes aux alentours du Pays de Bree. Mais ce temps est depuis de nombreux siècles révolue. Les habitants de ces terres sont devenu paisibles, et les Rôdeurs correspond un nombre trop faible. La plupart des oiseaux de ma races ont disparut, ou sont resté endormi pour l'éternité, mais, lors de votre naissance, j'ai été choisis pour être votre guide lors de votre destinée. -M...Ma destinée ? Je n'ai pas de destin. -Ne parlons pas de cela, je n'ai que très peu de temps pour vous parler. Aussi vous disais-je : J'ai été choisis pour être votre guide, mais seulement à partir de ce moment. Vous me connaissez depuis votre plus jeune âge, mais jusque là, il ne m'a été permit que de suivre votre route, et de veiller sur vous. Par mon action en Comté, lorsque je vous ai montré le cor parmi les flammes, j'ai fait un grave erreur, duquel ma sanction a été des plus dures. Mais en ce jour, il m'est permis de vous aider à présent. Maintenant, soyez attentive à ce que je vous dit : Vous devez partir d'ici, et votre compagnon Délëo aussi. Il se trouve en haut de ses ruines. Si vous faites preuve de ruse, vous réussirez à sortir d'ici. Si c'est le cas, par la suite, j’essaierai de vous paraître pour vous amener à un lieu sûr. -Entendu, mais j'ai tant de question à vous poser... Dit Lym. -J'y répondrai en temps voulu, mais pour l'instant le temps presse, bonne chance ! L'aigle Prodar revint sous sa forme de rossignol pour passer les barreaux de la cellule, puis sortit, en y laissant avant une longue ficelle. La jeune Lym aperçut la cordelette, la prit entre ses mains, et eut soudainement une idée. Toute la matinée, elle mit en action un de ses talents d'antan : la bijouterie. Elle tailla avec une pierre le rubis qu'elle avait dénichée, et fit aussi à l'intérieur un petit trou, d'où elle passa sa ficelle. Elle passa son œuvre autour du cou, puis appela le garde gobelin, désormais complètement soul. Il se tourna vers elle et lui demanda ce qu'elle voulait, du moins, à ce que l'on pouvait comprendre dans ses marmonnements. -Moi, déesse de ces terres, détestant votre race ô combien... pathétiques, je doit avouer que vous avez fait preuve d'ingéniosité en ce jour ! Je vous en félicite ! Mais quel malheur qu'on vous ai attribué cette place ingrate de garde ! Vos confrères festoient avec de délicieuses boissons et de la viandes saignantes, et vous voilà seul, buvant cette horrible liqueur. Aussi puis-je vous apporter, par ma pitié de déesse, un minimum de réconfort. Donnez moi votre bouteille, et je transformerait ce vin amer en une délicieuse boisson caressant votre horrible palais de gobelin. Après mûre hésitation, qui furent d'ailleurs favorisées par l'ivresse du garde, il s'approcha de la cellule, et tandis sa bouteille à Lym. Celle-ci la saisit vivement, et frappa de toute ses forces d'entre les barreaux, la tête du gobelin. Il tomba par terre, complètement assommé. Puis, la jeune femme peina à tendre son bras à travers les barreaux pour saisir le trousseau de clef du garde. Après de longs efforts, elle parvint à la saisir de son index. Elle fit un sourire de satisfaction, accompagné d'un soupire. Puis, elle se libéra enfin de cette insalubre prison. Une fois libre, elle saisit son épée, ainsi que son arc et ses flèches, et sortit des cachots. Au dehors, il n'y avait personne, pas le moindre gobelins, mais on pouvait entendre résonner, au plus haut de la falaise, les cris déchirants des créatures. Elle parcouru les ruines, escalada les escaliers de pierres à moitié détruites, monta une très forte pente, pour enfin arriver à un horrible spectacle : Délëo était attaché à un poteau à côté du chef Orc Zathraan, et son larbin Nisrûk, à l'intérieur d'une grande tente couvrant la terrible lumière détestée des gobelins. Ceux-ci d'ailleurs, étaient en masse dans cette gigantesque tente, criant, huant, se moquant du pauvre petit elfe. Une des plus imposantes des créatures fit apparition au milieu de tous. Il avait dans sa main droite un fouet. On pouvait deviner ce qu'il avait l'intention de faire, quand on entendait les encouragements de ces immondes gobelins, les larmes coulants des yeux de Délëo, ainsi que le regard perfides du Grand Orc. Il s'apprêta à fouetter Délëo pour la première fois, quand tout à coup, Lym décida de faire son apparition. -Arrêtez ! Tous les regards se tournèrent vers la jeune guerrière. Une grande peur l'abritait à ce moment, mais la chance fit que cette peur ne se fit pas paraître. -Vous avez osé éveiller la colère de... la déesse... Glowena... Inventa Lym Elle continua devant toutes ces créatures qui crurent chacune de ses paroles, et son ami elfe, dont une lueur d'espoir grandissait au fur et à mesure qu'elle prononça ces mots (d'ailleurs, étant faux) : -Je suis partit des vos geôles malsaines, empestant la mort, et je suis maintenant là pour punir votre insolence ! Vous ne pouvez lutter contre la déesse... des Joyaux ! Elle fit un pas en avant, où une ouverture dans la tente laissait passer un rayon de soleil lumineux. Ce rayon toucha le bijoux comprenant le rubis, qu'avait fabriqué Lym. Celui-ci étincela à son contact, et tous les gobelins furent aveuglés en poussant des cris de rage. Un faible sourire de malice se dessina sur le visage de la jeune femme, pendant qu'elle sortit son épée de son fourreau. Nul n'osa affronter Lym, même sous les menaces de Zathraan, leur criant des ordres d'une voix forte. Celui-ci décida alors de s'occuper lui-même de cette menteuse. Il saisit le fouet du soit-disant tortionnaire de Délëo, et là commença l'époustouflant combat entre lui et la pauvre femme qui avait une énorme inquiétude face à cet ennemi redoutable. En premier lieu, il enroula son fouet autour de l'épée de Lym, et d'un coup sec, il la désarma. Par cette action, la jeune femme sortit son poignard, mais ce fut trop tard... Zathraan lui donna un fougueux coup de pied l'envoyant quelques mètre plus loin. Puis, il prit une lance, prévoyant de l'achever. La jeune femme esquiva le Grand Orc qui planta sa lance dans la terre de justesse, en roulant sur le sol. Prise par une colère des plus redoutables, elle se releva, et asséna trois coups de poignards à son adversaire. Quelques gobelins décidèrent d'intervenir, et saisirent leur arc. Mais ceux-ci n'eurent pas le temps de faire grand chose, car Lym lança son poignard dans le premier gobelin venu, et trois autres furent tué par un violent éclair. Celui-ci venait de Délëo, qui avait réussis depuis le temps à se libérer grâce à la faible attention qu'on lui avait porté depuis le début du combat. Il vint au côtés de Lym. La jeune femme poussa son ami elfe pour l’interdire de prendre part à ce combat. Elle avança vers l'Orc se remettant de ses blessures, et l'affronta à main nues, essayant plus ou moins d'esquiver les moulinets de sa lance tranchante. Après quelques essaies, il parvint enfin à la toucher mais heureusement, de l'autre côté de sa lance, par le bois. La pauvre femme, devenue si faible après tant d'effort, décida de faire semblant d'avoir le souffle coupé par ce violent coup. Elle avait opté pour la ruse, car ses muscles n'étaient plus capables de l'aider dans ce combat. Zathraan avança à grande enjambée vers elle, la lance prête à lui transpercer le corps, mais au dernier moment, Lym fit un pas de côté, et d'un mouvement agile et précis, elle retourna la lance, et lui fit transpercer le corps. Le Grand Orc tomba à genou, en commençant à respirer faiblement. La jeune Lym lui retira la lance du corps, et la jeta quelques mètres plus loin. Aucun gobelin n'osa aider son chef, en voyant comment elle avait réussis à le battre. Elle sourit à Délëo pour lui faire croire que tous allaient bien, alors qu'elle avait terriblement mal aux bras et aux jambes. Puis, elle sortit de la tente tranquillement avec son protégé. Dans un coin sombre, le serviteur de Zathraan fixait sombrement son maître. Il avait une idée des plus ingénieuses en ce moment même, étant de faire respecter une ancienne loi gobeline : Celui-ci qui vainc le chef initial se verra être chef à son tour. Le Grand Orc, qui avait battu jusque là chacun des gobelins ayant assez de courage pour l'affronter, était en ce moment même, faible, au bord de la mort. Nisrûk ne pouvait pas laisser échapper pareil occasion, aillant toujours souffert par les maltraitances de son maître. Il saisit un poignard, et s'avança en direction de Zathraan, puis lui sauta à la gorge. Il lui transperça le cou, ce qui le tua, puis se leva, tenant la tête du Grand Orc. -Gobelins ! Maintenant que notre ancien chef est mort, je prend le commandement ! Tuez cette déesse Glowena ! Cria Nisrûk en désignant Lym, car c'est en grand nombre que vous serez efficaces ! Je crois en vous ! A l'attaque !! Les horribles lutins, retrouvant leur courage, avancèrent vers Lym et Délëo. Le jeune elfe envoya une petit boule d'énergie qui fit écrouler la tente sur eux, afin de gagner du temps. La jeune Lym prit la main de Délëo, et commença une course folle afin d'échapper aux gobelins. Ceux ci se déplacèrent rapidement derrière eux, s'enfonçant en bas de la falaise, puis de la vallée, en direction de nos deux héros. En pleine course, le petit Délëo tomba à plusieurs reprise. Au final, Lym se retrouva à la porter sur son dos. -Plus vite !! Dit le jeune elfe. -Je fais aussi vite que je peux ! Lym trébucha alors au rebord de la falaise, et tomba dans au fond d'une vallée creusée dans la pierre, se séparant sur plusieurs chemins. Les gobelins restèrent en haut de la falaise, et les fixèrent, eux et l'endroit où ils se trouvaient, d'un regard terrorisé. -Ah ah ! Vous comprenez enfin qu'on est les plus forts ! Rit le petit elfe en les regardant moqueusement, après s'être relevé. -Attend Délëo... ce n'est pas nous... Comprit Lym. L'ouïe fine de l'elfe perçut alors des faibles sifflements, et tourna la tête. Les yeux grandement ouvert, ils dit de justesse à Lym : -Attention ! Lym se tourna, et vit une gigantesque araignée devant elle. Elle était jaune, et portait des rayures oranges. De longues mandibules tentèrent de saisir Lym, mais heureusement, celle-ci les lui trancha avant. D'autres de ces énormes créatures apparurent, marchant sur les parois en leur direction. Alors, les deux héros reprirent leur course, sans gobelins cette fois, mais à la place, des araignées n'ayant qu'à les saisir de leur longues pâtes velues, ou des les prendre entre leur mâchoires ou leur toiles, ou tout simplement leur enfoncer leur dard dans la chair. C'est pourquoi une peur croissante les habitaient, pendant qu'ils couraient aux hasard parmi les chemins, Lym frappant de son épée n'importes quelles araignées étant à sa portée. Ils arrivèrent soudain à un cul de sac, et à cet endroit, un gigantesque regroupement de cocon contenant des humains. -Ssss... siffla une araignée qui approchait lentement... vous finirez comme eux... dévorés... empoisonnés... tué !!! Elle se jeta sur Lym, mais celle-ci eut le réflexe de positionner son épée devant elle, qui transperça par l'intérieur la tête de l'araignée. -Le feu... murmura Délëo qui avait trouvé une solution. Il invoqua une flamme féroce dans la paume de sa main, et lança un rayon de feu en direction des nouvelles araignées arrivant en masse. Le petit elfe avait vu juste ! Les araignées craignaient le feu, et c'est justement cette faiblesse qui fit qu'elles se retrouvèrent très rapidement brûlées, mais au loin, d'autres arrivaient dans leur direction. -Désolé... je n'ai pas réussis à toutes les vaincre. Se lamenta Délëo -C'est déjà très courageux et utile ce que tu as fait là, dit Lym avec un sourire, merci beaucoup... maintenant, aide moi moi s'il te plaît. -Que dois-je faire ? -Je vais couper ces cocons et les placer devant nous, en attendant, essaie de les retenir du mieux que tu peux. Le jeune elfe ne saisit pas l'idée de Lym, mais appliqua ses ordre. Il mit sa main dans la falaise, et en fit écrouler un morceau sur les monstres, mais certaines grimpèrent dessus. - A anar, tula in fira !Une éblouissante lumière éclaira le chemin de la vallée, une lumière tellement pure et belle, que les ignobles araignées n'osèrent plus avancer d'un pas, mais les plus féroces continuèrent d'avancer. -Je n'arrive pas à les retenir ! Lym lança alors son arc et son carquois à Délëo, tout en coupant de sa lame un cocon. -Je... je ne sais pas l'utiliser ! -Ne t'inquiète pas ! Essaie ! Délëo arma sa flèche, banda l'arc plutôt grand pour sa taille, et tira. A sa grande surprise, la flèche atteint une araignée, et lui ôta la vie d'un seul tir. Il regarda ses flèches, et comprit. -Des flèches elfiques ! Il sourit, puis arma flèche après flèche, et abattit chacune des araignées, déjà ébloui par le soleil, de la colère elfique. Mais il en arrivait toujours en masse, et le carquois se vidait. Lorsqu'il tira sa dernière flèche, le piège de Lym fut paré. Tous les cocons contenant les hommes morts étaient mis en tas devant eux, elle fit reculer Délëo, puis lui dit de les enflammer. Le jeune elfe, ayant compris ce plan ingénieux, embrasa les cocons, et un gigantesque incendie bloquant les araignée apparut devant eux. -Maintenant, grimpons la falaise, c'est notre seul issu. Dit la jeune femme. Ils escaladèrent tant bien que mal la falaise, risquant à plusieurs moments de tomber, mais ils y parvinrent. Puis, ils coururent vers les collines des Terres Solitaires, pour aller loin de cet horrible lieu.
- Chapitre 10:
10 Un temps pour réfléchir Cela ne faisait que quelques minutes qu'ils commençaient à courir dans les terres sauvages, quand soudain, des hurlements de bêtes se firent entendre en direction des ruines gobelines. La peur saisit le cœur de Lym lorsqu'elle l'entendit, puis elle se tourna vers Délëo : -Ce sont des Wargs ? Se fiant à ses sens aiguisés d'elfe. Elle se rappela l'abominable course qui avait eut lieu en ces terres il y a de cela de nombreux mois. S'ils espéraient semer ce genre de créatures à pieds, ils étaient, et très certainement, morts à l'avance. -Non, c'est une meute de loups. Conclut finalement l'enfant elfe. La jeune Lym ressentit un peu de soulagement, mais ils reprirent tout de même leur course. On ne devait en aucun cas ignorer une meute de loups affamés quand on en a à sa poursuite, surtout si elle est envoyée par des êtres aussi ignobles que des gobelins ! Ils coururent ainsi jusqu'au coucher du soleil, tantôt loin de la meute, tantôt proche. Mais toutes les choses ont une fin, et cette traque eut sa fin de cette façon : un loup des surgit de derrière un buisson, et attaqua nos deux héros, suivit par ses semblables. Mais pour le grand grand bonheur de Lym, sur laquelle le loup se dirigeait, le guide de la jeune femme, connu sous le nom de Prodar, surgit du ciel, et plaqua la tête du loup au sol avec ses puissantes serres. Les griffes de ses pattes d'aigles s'étaient légèrement enfoncées dans son coup, ce qui valut un malheureux hurlement de la bête, suivis par plusieurs couinements. L'aigle acheva le loup en plantant totalement ses griffes. D'autres loups de la meute arrivèrent en trombe vers l'aigle, mais ceux-là, Lym en fit son affaire en les transperçant discrètement de sa lame. Les autres animaux n'eurent pas le courage de les attaquer, ils décidèrent donc de retourner vers les ruines des gobelins, en glapissant. -Partez en vie mes chers amis, vous qui êtes tristement esclaves de ces créatures maléfiques. Dit Prodar. -Il parle ! Lym, l'aigle parle ! C'est incroyable ! S'exclama Délëo. La jeune femme sourit en réponse, puis elle se tourna vers son nouvel ami, et dit : -Merci, sans vous, je servirai peut-être de repas à ces loups. -Cela me désole de devoir tuer des bêtes sauvages innocentes, mais ainsi soit-il. Je vois que vous avez réussis avec brio ce que je vous dit de faire ! Vous voilà échappé avec votre ami de ces ruines. Je pense que nous serons tranquille pendant un moment, du moins cette nuit, car à ce que j'ai pu voir, le chef des gobelins et mort, et il leur faudra de longues heures pour s'habituer à son remplaçant : Nisrûk. Je pense que vous pouvez monter un campement et demain, je vous mènerai dans une forteresse d’antan, aujourd'hui en ruine, mais habité par un grand nombres d'Eglains. Ils pourront vous aider. -Bien, allez-vous rester avec nous cette nuit ? -Oui, et je vois que Délëo a besoin de repos, claqua l'aigle entre son bec en fixant de ses yeux vifs la petite créature aux cheveux bruns et aux oreilles pointues, encore étonnée . J'assurais la deuxième tour de garde de cette nuit. Ce soir là, on ne fit pas de feu, en premier temps parce que cela risquerai de dévoiler leur position, et en deuxième temps car les terres étaient magnifiquement illuminées par les étoiles du ciel cette nuit-là. Voyant que les provisions étaient totalement absentes à cause de leur séjour chez les gobelins et la perte de Bouclette, ils durent se serrer la ceinture, et commencer la nuit le ventre vide. Délëo se nicha un petit coin entre deux grosses racines d'un arbre, et s'enroula dans sa cape pour se réchauffer du grand froid qui régnait. Prodar lui, après avoir donné l'ordre à Lym de le réveiller lorsque la lune aurait atteint le plus haut du ciel, se posa dans une branche de l'arbre, et tenta de trouver le sommeil. La jeune femme s'adossa au chêne grâce auquel ses deux amis pouvaient dormir. Elle en profita alors de ce temps de solitude pour faire un point sur sa vie. Cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas fait, et elle en avait besoin. Elle trouva drôle qu'elle en soit arrivé là : elle veillait sur ses compagnons lors d'une nuit étoilée, au milieu des terres sauvages, exécutant les ordres d'un animal à plumes doué de parole, et protégeant un petit elfe, un génie en ce qui était les connaissances de la magie. Elle laissa échapper un faible rire à cette situation. Cependant, elle n'en était pas malheureuse ou honteuse, car l'aventure qu'elle avait vécu et qu'elle vivait lui avait permis de faire des rencontres, des découvertes, se connaître plus elle même, et de mûrir. Il fallait reconnaître que sur ce coup là, Lym avait fait preuve d'une extrême intelligence. Depuis le début de son aventure, elle avait certes mûri, autant en force, en ruse, qu'en courage. Ce n'était plus la faible Lym vendant des bijoux à son échoppe au marché, mais la vaillante jeune femme qu'elle était dorénavant. Elle se rappela alors les bêtises dîtes par les voyageurs au Poney Fringant auparavant, qu'elle croyait par ailleurs, disant qu'aucunes femmes ne parcourait les routes dangereuses, ou ne partaient aux combats. Qu'elles restaient toute leur vie au foyer à élever les enfants, et à entretenir les tâches de la maison. La jeune Lym avait rencontré plusieurs femmes courageuses, et bien plus expérimentées et malignes que certains hommes. Elle se souvint de son amie défunte, Ïleyia, ayant perdue la vie en la sauvant. Elle se remémora aussi la talentueuse Camylia, ayant sauvé à elle seule une grande troupe de hobbits, et l'impressionnante Lyhril, qui l'avait grandement aidé pendant son escapade au Pays de Bree. Mais d'autres rencontres, certes aussi amicale, l'avait mise dans une profonde réflexion, notamment Arwën, fille d'Elrond, lorsqu'elle posa les yeux sur son compagnon, et la réaction qui s'en suivit. D'autres comportements semblables venaient s'ajouter, comme ceux d'Elrond et de Gandalf à qui le fait de partir au combat avec Délëo, et de ne pas revenir à Fondcombe comme promis, ne posait pas le moindre problème pour eux. Quelque chose se tramait en ces terres, Lym en était sure, mais elle ignorait quoi ! Et à toutes ses pensées s'ajouta cet étrange guide, n'étant auparavant pour qu'il n'ai pas pu intervenir plus tôt dans sa vie... Malgré toutes ces questions, elle savait une chose, dont elle était certaine : ils arrivaient au terme de leur quête. La jeune femme se rappela les contes d'aventures qu'elle avait entendu lors de sa jeunesse, au Poney Fringant. La plupart de ces histoires finissaient bien, mais ce n'étaient que des histoires... les vraies aventures se vivaient, elles ne s'écoutaient pas. Elle tourna la tête sur le côté, et vit que Délëo s'était endormi. Elle sourit, puis lui écarta une mèche brune de son visage. Quelques heures plus tard, elle grimpa dans l'arbre et s’agrippa à une branche, et secoua fort Prodar sous le déséquilibre. L'aigle faillit s'écraser au sol, mais il heureusement, il eut le réflexe de planer. -Lym, j'ai bien faillit tomber ! -Pardonne moi, mais moi aussi, sur cette branche... -Bon, ce n'est rien, va dormir, de m'occuper de veiller sur vous maintenant. Comme prévu, à minuit, ils échangèrent leur rôle, alors Lym alla s'allonger à côté de l'arbre, mis sa tête sur son sac, et tenta de s'endormir en laissant échapper quelques tremblements de froid. Le lendemain, tous se réveillèrent au petit matin. Prodar décida qu'il était temps de partir, alors ils se préparèrent, mirent leur sac sur leur dos, puis partirent vers la direction qu'avait choisis le guide. Le ventre de Lym et Délëo gargouillaient de plus en plus forts. Ils avaient tellement faim ! Ils commencèrent donc à demander une pause pour manger ne serait-ce que le moindre lapin des environs. Mais l'aigle se contenta d'annoncer : -Dois-je vous rappeler que vous avez sans aucun doute des ennemis à votre poursuite ? Les gobelins ne vous auront pas oublié comme cela, et temps que vous serez à proximité de leur territoire, ils ne cesseront jamais leur tentatives pour vous pourchasser et vous tuer ! Lym acquiesça mais Délëo continua de râler, car il n'en pouvait véritablement plus. Alors, par la suite, Lym dut porter sur son dos le faible elfe. Plusieurs heures plus tard, ils arrivèrent en vue d'une immense forteresse, en effet en ruine, mais toujours aussi impressionnante, située sur une grande colline, qu'on pouvait monter grâce à deux longs escaliers de pierre. -Mes amis, dit Prodar, voici Ost Gurut, notre destination !
Dernière édition par Yannou le Jeu 26 Déc - 12:32, édité 3 fois |
| | | Terreur des ténèbres Messages : 2310
| Sujet: histoire Jeu 19 Déc - 9:51 | |
| Génial, superbement bien écrit, je trouve que ton écriture s'est amélioré depuis le début de cette aventure, mais dis moi tu ne te serais pas inspiré de scènes dans le film par hasard ? =p |
| | | Démon/Démone de l'Obscurité Messages : 2575
| Sujet: Re: L'histoire de Lym Jeu 19 Déc - 12:46 | |
| Les scènes des gobelins et des araignées ? |
| | | Terreur des ténèbres Messages : 2310
| Sujet: histoire Jeu 19 Déc - 13:00 | |
| je parlais de genre quand elle se roule par terre et que la lance l'évite de peu, ça m'a fait pensé à la scène des trolls dans bibon va savoir pourquoi... |
| | | Démon/Démone de l'Obscurité Messages : 2575
| Sujet: Re: L'histoire de Lym Jeu 19 Déc - 13:04 | |
| Ah ca ? Non... je me rappelle pas de ce moment... En tous cas merci pour les compliments;) . Normalement, y'aura encore un chapitre, et ensuite je mettrai du temps à faire et écrire la suite (Garth Agarwen...), car il faut que je récolte des infos sur les lieux... ect Et ce sera des plus amusants pour moi ^^ Etant donné qu'Horu entrera en scène |
| | | | Sujet: Re: L'histoire de Lym Jeu 19 Déc - 13:14 | |
| Vous vous êtes déjà rencontrés IRL ?!
sinon bien l'histoire c'est sympa, (au moins pour le début car pas le temps de tout lire ) |
| | | Terreur des ténèbres Messages : 2310
| Sujet: histoire Jeu 19 Déc - 17:08 | |
| non jamais de rencontres, tu sais en franche-comté y a pas grand monde =s non lol je fais confiance a yann avec son imagination débordante ^^ |
| | | | Sujet: Re: L'histoire de Lym Ven 20 Déc - 11:02 | |
| il y a de belle chose à voir en franche comté |
| | | Démon/Démone de l'Obscurité Messages : 2575
| Sujet: Re: L'histoire de Lym Ven 20 Déc - 13:01 | |
| Tu parle de Lym ? |
| | | | Sujet: Re: L'histoire de Lym | |
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